Ce village créé le 13 septembre 1844 sur
3 118 hectares dépendait encore en 1900 de la commune de plein
exercice de Staouéli. Comme Douaouda, ce village a été
construit sur l'emplacement de l'ancienne tribu des Ouled Sidi- Embarek.
Une koubba située à Koléa perpétue le souvenir
de Ben-Allal-ben-Embarek tué le, 11 novembre 1843 au combat d'El-Malah
dans la province d'Oran contre les soldats du 2me Chasseurs d'Afrique.
Son corps fut inhumé, avec les honneurs militaires rendus par les
soldats Français, dans cette koubba élevée à
proximité de la mosquée du même nom. Ce lieu de pèlerinage
situé au sud de Koléa, à côté d'une
source abondante, entre un palmier et un cyprès figurait sur toutes
les cartes. Selon une légende, la semence de ces deux arbres aurait
été ramenée de la Mecque.
A cette époque, le territoire des Ouled-Sidi-Embarek, situé
dans cette partie du littoral où dans les méandres du Mazafran
il n'y avait que des marécages, pas de route, pas de pont. Des
hommes arrivent de France, mais aussi de tout le pourtour méditerranéen.
Pour survivre il faut assainir, pour assainir il faut planter des arbres.
Avant d'arriver à Douaouda-Marine la route traversait des dunes
où les services forestiers avaient judicieusement planté
des pins. Déjà en 1900, une maison forestière abritait
des gardes, chargés de mettre l'écorce des jeunes tiges
à l'abri de la dent des chèvres.
Le village était situé à 29 kilomètres au
S-O d'Alger
A environ cinq kilomètres de Zéralda, la route nationale
5 franchissait l'oued Mazafran sur
un pont en fer long de 77 mètres. De magifiques roseaux,
(cannes de Provence) utilisés dans la confection des haies brise-vents
de tout le Sahel, poussaient sur les rives de l'oued Mazafran.
Pont sur le Mazafran
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Situé à 40 mètres d'altitude au-dessus
du niveau de la mer, Zéralda n'en était éloigné
que de 2 000 mètres.
Avec une température de 10° C en hiver et de 25° C en été,
la région bénéficiait d'un micro-climat très
favorable à l'arboriculture et aux cultures maraîchères.
A partir de 1892, les Chemins
de Fer sur Routes d'Algérie (C.F.R.A) construisirent
une ligne ferrée à voie étroite de 1,055 m de largeur,
longeant le littoral de Castiglione, à l'ouest d'Alger à
Aïn-Taya
à l'est, en traversant toute la ville par les boulevards.
A partir de la rue Waisse trois services journaliers dans chaque sens
desservaient la
place du Gouvernement, Bab-el-Oued,
Deux-Moulins, Pointe
Pescade, Bains-Romains,
Villas-Bains, Cap-Caxine-phare,
Guyotville-gare, Les Dunes, La Trappe,
Staouéli, Sidi-Ferruch, Zéralda, C'est
à Mazafran, aussitôt après Zéralda que la voie
bifurquait, d'une part vers Douaouda,
Fouka et Castiglione
et d'autre part vers Les Tuileries et Koléa.
En 1900, les liaisons avec les centres du littoral étaient assurées
par un service régulier de voitures d'Alger à Koléa.
ADMINISTRATION MUNICIPALE EN
1900.
Avec une population de 415 habitants dont 378 européens, le village
était administré par M. Eloi Marguier, adjoint au maire
de Staouéli, siégeant au conseil municipal de cette commune
de plein exercice.
- Curé : M. l'abbé Féral,
- Institutrice : Mlle Sylvestre à l'école laïque,
- Garde forestier : M. Stievenard,
- Postes et télégraphe : Mme Coulon, receveuse,
Zéralda avait en 1900, une école congréganiste de
Saint-Joseph ainsi qu'un refuge pour accueillir et secourir les pauvres.
Entouré d'arbres, le village disposait en abondance d'une eau d'excellente
qualité.
ARTISANS ET COMMERCANTS EN 1900.
Zéralda est situé sur une ancienne voie romaine, dans une
zone de passage, à la bifurcation de plusieurs routes traversant
une région boisée avant de s'enfonçer à l'intérieur
des terres. Le village abritait de nombreux commerçants et artisans
spécialisés dans la réparation du matériel
agricole, le conditionnement, l'expédition des ressources du sol
et de leurs sous-produits.
- Aubergistes : MM. Attard, Bertino, Corbière, Ferraro.
- Boulanger : M. Robert.
- Boucher : M. Mas.
- Cafetier : M. Corbière.
- Distillateur : M. Marguier.
- Entrepreneur de maçonnerie : M. Jean Roëdo.
- Epicier : Mme Vve Attard, MM. Vigny et Gaspard Médinger.
- Forgeron-ferrant : M. Puig Pierre.
- Foudrier : M. Phalip.
- Hôtel : M. Ferraro.
AGRICULTEURS - VITICULTEURS EN
1900.
Encouragés par les pouvoirs publics, des viticulteurs firent appel
à une main-d'oeuvre spécialisée locale ou originaire
du bassin méditerranéen composée des " hortalizas
". Ces maraîchers, puisatiers des provinces d'Espagne arrivaient
avec leur gargoulette, " alcarazas ", pour forer des puits,
niveller des planches. Des vanniers dressaient des haies brise-vents,
afin de protéger les plants de tomate " repiqués "
sur des sols légers en coteaux, disposant d'abondantes ressources
en eau sous un climat tempéré.
Au début du XXème siècle citons parmi ces propriétaires
: le comte de Périgord dont la propriété était
gérée par M. Ballof, M. Auguste Chavannes, Mmes Vves Jules
Daudignon, Benoît Gazin, Jean Guiss, Joseph Huin, Eugène
Kleene, Baptiste Kleene, Joseph Pétry, Jean Wolf, Joseph Trottier,
MM. Gaspard Médinger, Edmond Parodi, Rechtemwald, Melle Sabatëry,
MM. Michel Alvado, Vigny, Giraud, Robert Indove, Gaden, baron de Fierlaud,
François Tixador, Régis Cély, Fortuny, Gugliemetto,
Véran, Meyer, Attard, Laurent Carail, Eloi Marguier, Joseph Bohren,
Joachim Ferrando, Palisser, Joseph Cano, Baptiste Rigo, Barcelo, Raymond
Bac, Vidal, Guiraud, Bertrand, Ponsolle, Viguier, Kanneguisor.
Les services forestiers avaient une pépinière de 6 hectares
et la commune de Zéralda louait 41 hectares à différents
viticulteurs.
Nous noterons parmi ces agriculteurs la présence de plusieurs veuves
qui, en attendant la majorité d'un fils assumaient la gestion de
petits vignobles.
AGRICULTEURS-VITICULTEURS EN
1954
En raison de la douceur de son climat, cette région du littoral
avait une nette vocation agricole basée sur une majorité
de petites propriétés de 1 à 4 hectares. Cette partie
du littoral ouest d'Alger, où les terres Iégères
se réchauffent rapidement au moindre rayon de soleil, fournissait
les neuf dixièmes des tonnages de tomates, haricots verts et courgettes
exportés.
Semées en pépinières en novembre les graines de tomates
fournissaient des plants qui étaient mis en terre début
janvier à raison de 35 000 pieds à l'hectare. Conduits sur
une seule tige, ils étaient pincés au-dessus du 3ème
bouquet floral. La tomate primeure arrivait chez les expéditeurs
fin mai, pour être aussitôt, triée, mise en cageots
et embarquée à destination des ports et marchès de
la métropole. Pour les mêmes raisons, cette région
du littoral ouest d'Alger, permettait d'exporter sur la métropole
et à l'étranger, dès le 20 juin des cépages
de raisins de table de variétés précoces comme "
Madeleine " et " Chasselas de Guyotville ". Toutes ces
cultures arrivant hors-saison entretenaient l'activité de très
nombreuses entreprises de fourniture et de réparation du matériel
agricole, d'emballages, d'expédition et de transit sans oublier
le fret maritime.en cales réfrigérées.
VIGNOBLES ET CULTURES INTERCALAIRES EN 1953.
Dans de nombreuses régions d'Algérie, il
n'était pas rare de proposer de substituer des cultures vivrières
à celle de la vigne. Ceci sans tenir compte de l'exclusive vocation
viticole de terroirs comme ceux de régions d'Oranie, de l'Algérois
ou de celle de Bône. En raison d'un climat favorable et de sols
légers se réchauffant facilement, les coteaux de Zéralda
comme tous ceux du Sahel, permettaient d'obtenir sur une même parcelle
en mars avril, une récolte précoce de pommes de terre cultivées
en intercalaire, suivie en juin juillet d'une production de " Chasselas
de Guyotville " raisin de table ou plus tard en août de Carignan
et Cinsaut à vinifier.
Soixante douze déclarants dont les noms suivent se partageaient
888 hectares de vigne, soit une moyenne de 12 hectares par viticulteur.
MM. Adam, Amrane Ali, Roger Assier, Jean-Marie Barcelo, Jacques Barcelo,
Benani Ahmed, Pierre Bénimélis, Célestin Bertino,
Alphonse Blanquer, Charles Bonnemaison, Boudaoudi Mohamed, Joseph Bour,
Marcel Brandon, Edmond Calas, Compagnie des cultures, Armand Conte, Daoudi
Mohamed, Fernand Conte, François Conte, Armand Covès, Jean-Baptiste
Covès, Simon Covès fils, François Crémadès,
Robert Descalzi, Robert Dreyfus, Fagot-Barraly, Martin Ferrer, Fesquet,
Joseph Frau, Raphaël Frau, Roger Fréchou, Vincent Garcia,
Adolphe Guiss, Claude Guiss, François et André Magliozzi,
Sauveur Magliozzi, Henri Marguier, Emle Merlo, René Merlo, Albert
Mico, Antoine Mielle, Nicolas Orfila, Jacques Ortunio, héritiers
Pansin, Angélo Rancalo, Paul Ratel, héritiers Rechtenwald,
MM. Rechtenwald-Lecrosnier, Arsène Rozié, André Salerno,
héritiers Serres, héritiers Solbès, Eugène
Vigny.
Enfin, Mesdames veuves : Ben Maamar, Joseph Crémadès, S.Covès,
Gaillard, Guiss, Robert Mestre, cultivaient une cinquantaine d'hectares
de vigne, en attendant le retour d'un fils du service militaire.
Sur ces 888 hectares dont 27 cultivés par des musulmans soit 3.%
,72 viticulteurs produisaient 41 894 hectolitres de vin rouge et 4 360
de vin blanc, soit en moyenne une cinquantaine d'hectolitres à
l'hectare.
Ceci sans compter une production en pleine expansion de raisin de table,
triée ciselée, conditionnée en cageots dans des ateliers
d'expédition.
A Zéralda la viticulture n'était qu'une composante de l'activité
agricole dominée par les cultures vivrières et notamment
par la production hors saison de légumes primeurs : tomates, carottes,
haricots verts.
DES METIERS ÉT DES HOMMES
EN 1960.
Vignobles et cultures maraîchères nécessitaient
en effet plus de 150 heures de travail par hectare et par an à
une main d'oeuvre spécialisée de tailleurs, greffeurs, vanniers
et conducteurs de tracteurs. Sans compter le personnel employé
par les expéditeurs, les transporteurs, par la coopérative
des primeuristes ou par celle des viticulteurs.
En 1960, la mairie administrait 5 300 habitants. Le village avait plusieurs
organismes bancaires spécialisés dans le financement de
la production agricole : Crédit agricole, Comptoir d'escompte,
Compagnie algérienne.
Parmi les stations d'emballage citons celles des établissements
Anglade et Mayol, de MM Félix Andrès, Joseph Bellès,
Abel et Célestin Bertino, Joseph Conte, Jacques Ferrer, Mme Vve
Garcia, Jean Gemoz, Augustin Pérez, Joseph Pucio, Charles Raffin,
Etienne Rovéda, André Rovira,
Il convient de ne pas oublier deux stations expérimentales développant
leurs recherches dans deux domaines très différents. L'une
était spécialisée dans les productions maraîchères
de l'ouest algérois.
L'autre de pisciculture d'eau douce, située à l'embouchure
du Mazafran, était dirigée par le Dr Roger Dieuzeide, inspecteur
des pêches. Elle étudiait la faune, la flore dans une zone
de sédimentation où les eaux du fleuve se mêlaient
à celles de la Méditerranée.
LA VIE QUOTIDIENNE A ZERALDA.
La forêt des planteurs où le service des
Eaux et Forêts avait toujours sa maison forestière, était
en automne parcourue par les ramasseurs de champignons, panier dans une
main et couteau dans l'autre, à la recherche des précieux
ceps et bolets.
Zéralda avait aussi son " hôtel-restaurant du square
" tenu par M. Henri Viennot, le café de " l'Union "
de M. André Manigand et à Zéralda-plage le "
Pills ", sans oublier son Centre d'estivage saharien des " sables
d'or " son village de toiles. Il y avait déjà un restaurant
vietnamien, le " Kim-Son " tenu par Mme Rouvier.
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Hôtel des Sables d'or.
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Les soins médicaux étaient prodigués
par un dispensaire municipal ainsi que par les médecins Georges
Assan, Vincent Gatto, Pierre Legendre, René Muller.
La pharmacie de Mme J.Covès Valière assurait sept jours
sur sept, l'exécution des examens biologiques et la délivrance
des médicaments.
Zéralda, ce n'était pas que des maisons ou de belles cultures
maraîchères, c'était aussi des hommes, des femmes,
des enfants et aussi des vieillards qui se souvenaient que certains de
leurs parents étaient venus de Suisse, de Rhénanie, d'Espagne
ou d'Italie. Au début, beaucoup de malades du paludisme, du typhus
étaient inhumés dans une tombe, à même le sol,
protégée par un entourage de fer forgé, dans un cimetière,
rapidement devenu trop petit. Le dimanche 8 novembre 1942, la région
assista au débarquement des troupes alliées conformément
à un plan élaboré, 120 ans plus tôt, par le
capitaine Boutin.
Après la deuxième guerre mondiale, Zéralda vivait
au rythme du déroulement des saisons, des récoltes de tomates,
courgettes et haricots verts. En été, les estivants animaient
les terrassses des restaurants et des rues menant vers le sable blond
de la plage et l'azur de la mer.
Tous les jours, l'activité était réglée par
les arrivées et les départs des autobus des Messageries
du littoral et transports Mory qui, à partir du n°4 du boulevard
Carnot desservaient d'Alger à Ténès, tous
les villages maritimes du Sahel.
Les autobus Chausson de la Société Roques partaient du n°
: 9 de la rue Colonna d'Ornano à Alger à destination de
Bou-Haroun, Castiglione, Chiffalo, Staouéli et Zéralda.
POUR NE PAS OUBLIER LES VICTIMES
DE L'HISTOIRE.
Dans les années soixante Zéralda vécut
à l'écoute des événements qui secouaient toute
l'Algérie et notamment sa capitale
Parmi les malheureuses victimes d'enlèvements, citons Mme Anne-Marie
Hortal de Douaouda. Issue d'une de ces familles de " hortalizas "
venues en Algérie pour cultiver " à moitié ",
ces terres de la chaîne de collines du littoral. Dans ce système,
le produit de la récolte de pommes de terre et tomates était
partagé entre le propriétaire du sol et le jardinier.
Personne ne vint au secours de Mme Hortal, enlevée avec M. Robert
Péres, le 1e" juin 1962, sur la route entre ce centre et Koléa.
Les recherches, aussitôt entreprises par MM. Paul et Charles Hortal
pour les retrouver, se heurtèrent, comme pour des milliers d'autres,
notamment des harkis, à un mur d'indifférence.
Exposés aux risques d'assassinat, d'enlèvement et d'atroces
mutilations, abandonnés,les habitants de Zéralda traumatisés
étaient attendus au coin de leurs rues familières par de
jeunes gens, leur proposant des valises en carton pâte, les gratifiant,
en échange de leurs billets, d'un :" fini le pain blanc ".
Agriculteurs, bouchers, boulangers, charcutiers, garagistes, médecins,
pompiers, tous ceux qui animaient les rues des villes et villages, s'entassaient
sur les quais d'Alger, attendant d'accéder à une chaise
longue dans les coursives d'un des navires de l'exode aménagé
en transport de troupe.
D'autres pour rejoindre Maison-Blanche, empruntaient la route moutonnière,
où sur les blocs du rivage des centaines d'automobiles se consumaient
en dégageant une fumée épaisse et nauséabonde.
Dans la grande salle de l'aéroport, assis sur leurs pauvres valises,
des hommes qui ne connaissaient de la France que les forêts des
Vosges, leurs femmes, leurs enfants, leurs parents, voyaient débarquer
d'autres Français narquois, s'exclamant bardés de certitudes
: " Vous voyez, la France continue ici avec nous, mais pour vous,
l'Algérie c'est fini " !
Heureusement, pour tous ceux ceux qui les prononcèrent en ces jours
dramatiques de 1962, ou des milliers de Français étaient
jetés sur les routes de l'exode, peu nombreux sont ceux des "
rapatriés d'Algérie " qui se souviennent encore de
ces phrases cruelles, douloureuses à entendre.
Pour eux, avec courage et détermination, d'autres sillons étaient
à ouvrir. Sans plus attendre, tout restait à recommencer,
dans le souvenir de leurs aïeux et dans le respect des lois d'un
pays, qui, à la suite d'une guerre cruelle, avait oublié
ses traditionnelles valeurs d'accueil.
Toulouse le 8 novembre 2007.
Edgar SCOTTI
REMERCIEMENTS
Il convient de remercier tous ceux qui, par leurs précieux encouragements
et grâce à l'aide de leurs archives, nous permirent de rédiger
cette note succincte sur les événements qui émaillèrent
118 années de vie à Zéralda, Nous exprimons nos sentiments
de bien vive gratitude au Dr Georges Duboucher, à MM. Francis Curtès,
Louis Dulac, Gérald Légier et Jacques Piollenc.
BIBLIOGRAPHIE.
- Divers annuaires de 1893 à 1961.
- Annuaire général de l'Algérie et de la Tunisie
1901.
- Hippolyte Truet. Traité pratique de culture potagère pour
l'Afrique du Nord, avec une préface du professeur Maire. Editions
P et G Soubiron. Alger 1934.
- La production et le marché des vins en Algérie éditions
1953- 1955.
- Le petit train à vapeur des C.F.R.A. édition de l'Algérianiste
n° : 39 d'octobre 1987.
- L'oeuvre agricole française en Algérie, ouvrage collectif
édité par l'association amicale des anciens élèves
des écoles d'agriculture d'Algérie. Préface de M.
Marcel Barbut, inspecteur général de l'agriculture.
- Français d'Algérie disparus (1954-1963) des familles témoignent.
Edition du cercle algérianiste, colloque de Perpignan 2004.
DOCUMENTS ICONOGRAPHIQUES.
- Photos et cartes de la collection personnelle de l'auteur.
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