SETIF
Guides bleus Hachette, 1955.
D'ALGER A CONSTANTINE
307 k. SÉTIF,
ville de 51.700 hab., sous-préfecture d'un arondissement de
476.800 hab. et siège d'une subdivision militaire, à
1.096 m. d'alt., sur l'emplacement de l'ancienne Sitifis, au centre
d'un vaste plateau dénudé et au climat relativement
dur où la vigne est à peine cultivée. Marché
très important le mardi surtout en été , au S.
de la ville.
Du type commun à la plupart des cités algériennes
crééesvers le milieu du XlXe s. par la colonisation,
Sétif, bâtie en damier s'était maintenue jusque
vers 1925 dans sa ceinture de murailles qui entouraient deux importants
quartiers accolés l'un à l'autre; un quartier civil,
et un quartier militaire au N. du précédent. Depuis,
doublant sa superficie, la ville s'est étendue, formant : à
l'E., les faubourgs de la Gare, avec une nouvelle église ;
au sud, la cité Lévy (groupe scolaire), le faubourg
de l'Industrie avec une récente
école professionnelle et industrielle (une des plus importante
d'Algérie), la cité des Combattants-Fiorini; - à
l'O., le quartier médical avec le nouvel hôpital; - au
N., le quartier de Bel-Air (école artisanale).
L'aspect primitif de la ville a été considérablement
modifié par un nouveau plan d'urbanisme. A l'exception de la
porte de Bougie qui subsiste dans le quartier militaire, les autres
portes ont été démolies; un large boulevard circulaire
a été tracé sur l'emplacement des remparts. La
route N. 9 de Bougie, détournée avant le quartier militaire,
aboutit au boulevard Général-Sillègue, devant
le grand lycée Eugène-Albertini ; lui faisant suite,
le boulevard Général Leclerc, où s'élève
la maison des Finances, conduit au square en arrière duquel
s'étend le stade Erhlacher.
(suite
ici.) |
sur site
le 20-12-2010...+juin 2021
http://alger-roi.fr/Alger/setif/setif.htm
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