-Alger, tourisme
CÔTE D'AZUR ALGÉRIENNE, PROCHE RÉALITÉ ?
Il faut défendre les plages contre les hommes et contre la mer et II faut les entretenir, les aménager
Mais trop de gens se désintéressent du problème

Texte de R-G SOULÉ

CÔTE D'AZUR ALGÉRIENNE PROCHE RÉALITÉ ?
Il faut défendre les plages contre les hommes et contre la mer et II faut les entretenir, les aménager
Mais trop de gens se désintéressent du problème

SI l'on considère ce qui a été réalisé sur le littoral azuréen, on peut dire qu'en Algérie tout - ou presque - reste à faire.
Le Problème n'est pas nouveau. Il y a plus de trente ans, syndicat d'initiative et maires du littoral - certains syndicats et certains maires tout au moins - lançaient la première campagne de défense et d'aménagement des plages du littoral. Ces tentatives n'ont jamais abouti. Elles se sont heurtées à des difficultés de tous ordres : matérielles, financières, techniques. Il faut cependant de toute urgence aménager les plages si l'on veut équiper convenablement la Côte d'Azur algérienne.

DÉFENDRE ET AMÉNAGER LES PLAGES

Il faut d'abord les défendre contre les hommes et contre la mer. Trop souvent les voies d'accès aux plages sont impraticables. Certains propriétaires négligent d'entretenir des voles et en interdisent l'usage aux baigneurs. Il convient de réaliser un reclassement de ces chemins afin d'enrayer au plus tôt des abus particulièrement regrettables.

Les amendes qui viennent frapper les extractions de sable ne sont pas assez lourdes et trop d'entrepreneurs préfèrent acquitter cette sorte de dîme plutôt que d'aller un peu plus loin se ravitailler en sable. Par des extractions importantes et répétées, les " marchands de sable " détériorent de nombreuses plages.

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Extrait de l'Echo d'Alger du 20-8-1952 - Transmis par Francis Rambert
mise sur site :nov. 2023

nov.2023
21-8-1952
CÔTE D'AZUR ALGÉRIENNE PROCHE RÉALITÉ ?
En même temps que son équipement matériel
l'Algérie doit réaliser son équipement " psychologique "
CAR LE " COUP DE FUSIL " RISQUE DE TUER LE TOURISME ALGÉRIEN
nov.2023
ci-dessous
20-8-1952
Il faut défendre les plages contre les hommes et contre la mer et II faut les entretenir, les aménager
Mais trop de gens se désintéressent du problème
nov.2023
19-8-1952
CÔTE D'AZUR ALGÉRIENNE PROCHE RÉALITÉ ?
Il faut multiplier, sur le littoral villages de toile et camps relais...
CAR LE CAMPING
doit se développer rapidement en Algérie s'il est organisé
nov.2023
15-8-1952
POUR MODERNISER ET COMPLÉTER UN ÉQUIPEMENT HÔTELIER INSUFFISANT
100 millions de crédit sont consentis chaque année
IL EN FAUDRAIT 500
Un plan quadriennal (en projet) prévoit l''allocation de 2,milliards de crédit
nov.2023
14-8-1952
CÔTE D'AZUR ALGÉRIENNE, PROCHE RÉALITÉ ?
Supprimons en Algerie le spectre de la " morte-saison "
LE TOURISME ESTIVAL PEUT Y VIVRE

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Il faut défendre les plages contre les hommes et contre la mer et II faut les entretenir, les aménager
Il faut défendre les plages contre les hommes et contre la mer et II faut les entretenir, les aménager

CÔTE D'AZUR ALGÉRIENNE PROCHE RÉALITÉ ?
Il faut défendre les plages contre les hommes et contre la mer et II faut les entretenir, les aménager
Mais trop de gens se désintéressent du problème

SI l'on considère ce qui a été réalisé sur le littoral azuréen, on peut dire qu'en Algérie tout - ou presque - reste à faire.
Le Problème n'est pas nouveau. Il y a plus de trente ans, syndicat d'initiative et maires du littoral -
certains syndicats et certains maires tout au moins - lançaient la première campagne de défense et d'aménagement des plages du littoral. Ces tentatives n'ont jamais abouti. Elles se sont heurtées à des difficultés de tous ordres : matérielles, financières, techniques. Il faut cependant de toute urgence aménager les plages si l'on veut équiper convenablement la Côte d'Azur algérienne.

DÉFENDRE ET AMÉNAGER LES PLAGES

Il faut d'abord les défendre contre les hommes et contre la mer. Trop souvent les voies d'accès aux plages sont impraticables. Certains propriétaires négligent d'entretenir des voles et en interdisent l'usage aux baigneurs. Il convient de réaliser un reclassement de ces chemins afin d'enrayer au plus tôt des abus particulièrement regrettables.
Les amendes qui viennent frapper les extractions de sable ne sont pas assez lourdes et trop d'entrepreneurs préfèrent acquitter cette sorte de dîme plutôt que d'aller un peu plus loin se ravitailler en sable. Par des extractions importantes et répétées, les " marchands de sable " détériorent de nombreuses plages.

La mer cause, elle aussi, des dégâts. Les tempêtes chaque année provoquent des ravages. Le déversement de mazout près des côtes est aussi très regrettable.

Autre fléau : la spéculation sur les cabanons. Certains propriétaires refusent de louer leur villa ou leur cabanon à l'année, ils exigent " pour la saison " un loyer prohibitif que ne vient d'ailleurs grever aucun impôt.
Il faut assurer la propreté et la sécurité des plages, les doter d'appareils de sauvetage, installer partout des cabines, développer les installations nautiques, multiplier les plantations c1'arbres

LE CONSEIL GÉNÉRAL D'ALGER OFFRE 10 MILLIONS AUX COMMUNES

Le 8 août 1951, les maires du littoral réunis à Alger dans la salle du Conseil général, nommaient une sous-commission chargée d'amorcer la campagne de défense et de restauration des plages algériennes. M. Burckardt, président de cette sous-commission, saisissait le Conseil général d'Alger qui accueillait très favorablement son rapport. Une subvention, d'une dizaine de millions était votée pour aider les communes à développer leurs installations balnéaires. Il s'agissait d'encourager les bonnes volontés et la formule était trés intéressante.

Des circulaires étaient aussitôt adressées aux municipalités et syndicats du littoral. Pour attribuer les
subventions avec le maximum d'utilité on demandait à ces organismes ce qu'ils avaient déjà réalisé et ce qu'ils pensaient faire en 1952.

La. Préfecture reçut un nombre réduit de réponses. Trente quatre circulaires avaient été envoyées, huit réponses parvinrent dans les délais, quatre communes seulement sollicitèrent des subventions. Quelques demandes de subventions parvinrent après les délais, de sorte que huit syndicats et dix communes bénéficièrent de la sollicitude départementale.

Une somme de 4 millions et demi était notamment destinée à la " construction " d'un village de toile à Zéralda, mais le Service des Eaux et Forêts s'étant montré intransigeant, la création de ce village a été renvoyée à l'année prochaine.

L'INDIFFÉRENCE N'EST PAS UNE POLITIQUE !

Le manque d'empressement apporté par certaines municipalités à soutenir la campagne de défense et de restauration des plages algériennes est décevant. Il faut bien comprendre que les habitants du littoral algérien seront les premiers bénéficiaires des progrès du tourisme. Se désintéresser systématiquement d'un problème aussi important est une attitude facile et stérile. Ce n'est pas une politique. L'initiative privée a son rôle - un très grand rôle - à jouer. Car ici, comme ailleurs. le mouvement se prouve en marchant !