OUARGLA, oasis
de plus d'un million de palmiers (1956)
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....« En 1883, deux ans à peine après
le massacre de la mission Flattera, au puits Tadjenout, un colon
algérien s'offrit au gouvernement pour courir l'aventure
à son tour... L'homme qui se présentait pour la tenter était Fernand Foureau. « Si vous me faites l'honneur de me confier le pavillon de la France, écrivait-il au ministre de l'Instruction publique, avec une tranquille audace, je le porterai aussi loin que vous le désirerez. » « Nul autant que lui, déclarait alors à la Commission des missions, le célèbre voyageur africain Duveyrier, n'était qualifié pour une telle oeuvre. Etabli depuis une dizaine d'années déjà au sud de l'Algérie, aux premières marches du désert dont il avait fécondé toute une bande en faisant jaillir du sol les nappes artésiennes, il connaissait le pays ; il en connaissait les habitants et était connu d'eux ; il savait leur langue, leurs moeurs et leur esprit ; il s'était habitué à vivre leur vie ; il leur en imposait par une endurance physique et une énergie morale à toute épreuve, par un ascendant fait de force et de loyauté, de fermeté et de douceur, de décision et de calme, et aussi par une réputation légendaire qui l'annonçait dans le désert comme un être bienfaisant, dispensateur des eaux.» En ce qui concerne le commandant Lamy, Louis Liard écrivait aussi (suite dans l'article) |
Le monument représente une lanterne des
morts, arrangée dans le style soudanais et que, supportent
quatre pierres liées entre elles et sur la face desquelles
sont écrits les noms de tous ceux cari prirent part à
la mission Foureau-Lamy. Pour accéder au monument, trois larges marches symboliseut les trois etapes de la mission. Sur la première, on peut lire Ouarglar1898, sur la seconder Zinder 1899, sur la troisième, Brazzaville 1900. 's-- 1 Autour du monument ont pris place une délégation du 1er tirailleurs, les survivants indigènes de la mission et le drapeaux de toutes les zaouïas du territoire. A droite, stir la place sont gorupés les survivants européens. Ce sont, pour la mission Foureau-Lamy, le généraux Reibelle, Fournier, Rondenay de Chambrun, le commandant Fournier. le capitaine de Thezillat et les anclens gradés : Lelièvre, Borjean, Philippo, Guillieux, Klietz, Segalas et enfil le sous-lieutenant Britsch, représentant son pèré mort au champ d'honneur. , Pour la mission Joalland-Meynier... (suite dans l'article) |
On peut lire sur ce site: - Dossier: l'Armée d'Afrique - Les troupes sahariennes - Pierre Gourinard - Poursuite des opérations militaires et de police en Algérie- Pénétration au Sahara - pnha, n°98 , février 1999 - Achèvement de la pacification - pnha, n°93, septembre 1998 |
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