Médéa à 91 km d'Alger - Algérie

« FRÈRES IL FAUT MOURIR... "
la phrase fameuse de CHATEAUBRIAND n’est qu’un mythe du poète...

Les trappistes sont heureux de vivre... et s’ils bêchent la terre c’est pour subsister !

Echo d'Alger du 25-8-1953 - Transmis par Francis Rambert

« FRÈRES IL FAUT MOURIR... "
la phrase fameuse de CHATEAUBRIAND n’est qu’un mythe du poète...

Les trappistes sont heureux de vivre... et s’ils bêchent la terre c’est pour subsister !

Ils connaissent le vrai sens de la vie

Deux heures du matin... une sonnerie électrique retentit dans le vaste dortoir du couvent montagnard de Tibharine. La journée du trappiste commence. Aussitôt, les moines qui reposaient tout habillés sur leur paillasse, soldats du Christ « en garde », s emploient à mettre en ordre leur austère cellule.

L’instant d’après les trouvera à la chapelle pour le premier office, qui est consacré à la Vierge.

Ce n’est pas par hasard que la journée commence par un « Ave Maria » : l’ordre cistercien est placé sous la protection de la mère du Christ.

Aussi les quatre-vingt-dix-huit monastères trappistes du monde, dont trente et un en territoire français (dix-huit d’hommes et treize de femmes, trappistines ou moniales cisterciennes) portent-ils le nom de « Notre-Dame » ou de « Sainte-Marie ».


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HIER A L'INSTAR DES 4.000 PÈRES TRAPPISTES DU MONDE
HIER A L'INSTAR DES 4.000 PÈRES TRAPPISTES DU MONDE
Les moines cisterciens de l'Abbaye de N.-D. de l'Atlas
ont célébré le huitième centenaire de Saint-Bernard
21-8-1953

janvier 2025

L'ABBAYE DE TIBHARINE
L'ABBAYE DE TIBHARINE
L'ABBAYE DE TIBHARINE
PARMI LES PÈRES CISTERCIENS DE LA STRICTE OBSERVANCE
Sur le portail une inscription « Défense d’entrer: cloître »
Là est la limite d'un monde : celui du silence, du renoncement
Echo d'Alger du 22-8-1953
janvier 2025
AU MONASTÈRE DE TIBHARINE TOUS LES CORPS DE MÉTIER SONT REPRÉSENTÉS
AU MONASTÈRE DE TIBHARINE TOUS LES CORPS DE MÉTIER SONT REPRÉSENTÉS
AU MONASTÈRE DE TIBHARINE TOUS LES CORPS DE MÉTIER SONT REPRÉSENTÉS
Son DISPENSAIRE REÇOIT 10.000 CONSULTANTS
L’HOSTELLERIE - HAVRE DE PAIX - SERT UN EXCELLENT VIN DE L'ABBAYE
Echo d'Alger du 23-8-1953

janvier 2025
« FRÈRES IL FAUT MOURIR... "
« FRÈRES IL FAUT MOURIR... "

« FRÈRES IL FAUT MOURIR... "
la phrase fameuse de CHATEAUBRIAND n’est qu’un mythe du poète...

Les trappistes sont heureux de vivre... et s’ils bêchent la terre c’est pour subsister !Echo d'Alger du 25-8-1953
janvier 2025

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« FRÈRES IL FAUT MOURIR... "
« FRÈRES IL FAUT MOURIR... "
« FRÈRES IL FAUT MOURIR... "
la phrase fameuse de CHATEAUBRIAND n’est qu’un mythe du poète...

Les trappistes sont heureux de vivre... et s’ils bêchent la terre c’est pour subsister !

Ils connaissent le vrai sens de la vie

Deux heures du matin... une sonnerie électrique retentit dans le vaste dortoir du couvent montagnard de Tibharine. La journée du trappiste commence. Aussitôt, les moines qui reposaient tout habillés sur leur paillasse, soldats du Christ « en garde », s emploient à mettre en ordre leur austère cellule.

L’instant d’après les trouvera à la chapelle pour le premier office, qui est consacré à la Vierge.

Ce n’est pas par hasard que la journée commence par un « Ave Maria » : l’ordre cistercien est placé sous la protection de la mère du Christ.

Aussi les quatre-vingt-dix-huit monastères trappistes du monde, dont trente et un en territoire français (dix-huit d’hommes et treize de femmes, trappistines ou moniales cisterciennes) portent-ils le nom de « Notre-Dame » ou de « Sainte-Marie ».

Les six maisons-filles de N.-D. d’Aiguebelle, par exemple, dont N.-D. de l’Atlas, ont pour noms : N.-D. des Neiges (diocèse de Viviers), où le père de Foucauld fut formé à la vie religieuse ; Ste-Marie du Désert (diocèse de Toulouse); N.-D. des Dombes (diocèse de Belley): N.-D. d’Acey (diocèse de Saint-Claude) et N.-D. de Bonnecombe (diocèse de Rodez).

Ce qui frappe d’abord en pénétrant dans la chapelle de l’abbaye de Tibharine, c’est sa simplicité, son dépouillement.

Ici, pas d’ogives impressionnantes, pas de chapiteaux ouvragés, pas de vitraux hauts en couleurs, pas de grandes toiles de maître sur la Passion ou la Résurrection, tout est net,
nu, austère.

Rien ne distrait le regard de l’autel, grande table de pierre, de forme rectangulaire, sur lequel, pour tout ornement, plane l’ombre, brisée par le tabernacle, d’un très beau Christ en ivoire, cloué à une croix d'ébène.

Dans le chœur, le trône épiscopal fait face à la stalle abbatiale, reconnaissable à la crosse du même nom, en bois sculpté, qui est fixée à la paroi du pupitre la plus proche de l’autel.

Dans le prolongement de ces deux sièges, débordant largement dans la nef, les stalles des Pères choristes.

Devant chacune d’elles, est posé un livre de chœur à grand in-folio et à la couverture ouvragée avec des motifs de cuivre.

C’est là, pratiquement, le seul ornement de ce lieu saint. Et encore ces livres sont-ils l’œuvre d'un monastère cistercien de Belgique !

Terminant cet austère alignement de« chaises de prière », posées contre elles de part et d’autre de l’allée centrale, tout près du tambour d'entrée, deux autels en bois attendent les officiants.

Les moines qui sont prêtres s’y relaieront au cours de la matinée pour y dire leur messe.

Lorsque nous avons visité la chapelle, les trappistes étaient au chapitre, les stalles étaient donc vides.

Mais nous ne pûmes nous empêcher de les imaginer priant en pleine nuit pour le monde insouciant.