-l'homme qui va vers l'ouest
...ou Margueritte, mon village
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MARGUERITTE, MON VILLAGE

-------Voilà comment je revois Margueritte après notre arrivée.

-------Côté sud de la nationale, se trouvent les principaux commerces et habitations, mairie et école, le long d'un trottoir bordé d'arbres indispensables pour abriter du soleil ardent de l'été. Le côté nord de la nationale est bordé par un talus de 3 à 4 mètres de haut, supportant la première route parallèle avec d'autres habitations. À l'entrée du village,de la route nationale, partent plusieurs routes qui se rejoignent à la fin du village Vers le milieu du village, une route en pente assez accentuée qui mène au nord à l'église, dont le haut clocher est vu de très loin dans la plaine. Au sud, cette route descend vers la gare ferroviaire d'Adélia et différentes villes et villages.

-------Le café de mon oncle, appelé pompeusement "Café Hôtel du Zaccar" se situe à 150 mètres de l'entrée du village, côté gauche de la route. Plus loin, à 50 mètres, la salle de la Mairie.

L'école est à l'angle de la nationale et du côté gauche de la route de l'église.

-------À la fin du village, un grand bassin recueillant les eaux des sources avec un système de vannes dirigeant l'eau vers différentes propriétés de cultivateurs, pour leurs champs de légumes.

-------Je n'ai pas de souvenirs de ce premier voyage : j'ai dormi presque tout le temps, mais pour l'avoir refait plus tard, je revois un autobus qui partait au complet de la gare, qui se trouvait au bas du square Bresson. A l'intérieur de l'autobus : des rangées de sièges, à droite et à gauche de ces rangées une portière pour y accéder. Les bagages encombrants, malles, valises, ballots, étaient placés sur le toit, à l'extérieur. On mettait cinq heures pour faire les 120 km car on s'arrêtait aux villes et villages traversés, Boufarik, Blida, Mouzaïaville, El Affroun, etc. On voyageait sans confort, des sièges durs, on tressautait sur les inégalités de la route et la voiture soulevait des nuages de poussière.

-------Je vais essayer de vous dessiner le café avec ses dépendances, comme je l'ai vu plus tard.

-------A l'extérieur, la façade avec au centre une grande porte-fenêtre, de chaque coté une fenêtre. Cette façade est limitée à gauche par un parapet qui surplombe la cour, à droite par le mur d'autres caves à vin.

A l'angle de ce mur et de la façade, une grande porte, l'entrée de la cave. Passant la porte du café, on entre dans une grande salle carrée de 100 m2 de surface, avec au fond face à la porte d'entrée, la cuisine. À gauche dans le prolongement du mur de la cuisine, le comptoir recouvert de zinc, derrière ce comptoir contre le mur des étagères garnies de bouteilles d'anis, de quinquina, de liqueurs. À droite du comptoir contre le mur de la cuisine, des étagères avec les différents verres et au-dessous le plongeoir, c'est à dire le bac où on lave les verres.

-------Sur le côté gauche de cette salle, deux portes-fenêtres donnent sur un balcon au-dessus de la cour. Sur le côté droit de la salle, peu après l'entrée, une porte ouvre sur une chambre avec une fenêtre sur la façade, puis une deuxième porte prés de la cuisine ouvrant sur une autre chambre, avec fenêtre au-dessus du toit d'un bâtiment, anciennement une écurie, et servant maintenant à l'entreposage d'objets et matériels divers.

-------Dans cette chambre, de chaque côté du lit, deux nouvelles portes, amenant chacune à une chambre. Celle de droite au-dessus d'un escalier en bois de 5 marches, donne accès à une petite chambre, appelée la chambre du haut. Celle de gauche à une autre petite chambre, dite petite chambre. La chambre du haut reçoit la clarté par une imposte communiquant avec la petite chambre

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