Du sport, des sportifs à Alger et en Algérie
Historique du Judo en Algérie
pnha, n°103 et 104 ,août et septembre 1999
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sur site le 11-04-2003

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Remerciements pour leur collaboration à : mon professeur et ami Henri Monducci 7° Dan, Roland Seigneurie 7° Dan, Max Pastor 5° Dan, André Trivès 5° Dan et Christian Fagard 3° Dan, pionniers du judo en Algérie.

L'époque héroïque.

------Depuis les premiers balbutiements, en 1935, du judo introduit en France par Me Kawaishi, ses élèves ceintures noires ont permis son expansion et son rayonnement en l'exportant à travers l'hexagone, les départements français d'outre-mer, aux colonies et à l'étranger. Ainsi leur enseignement a fait tache d'huile et a permis au Judo de connaître son succès d'aujourd'hui. Mais ce que l'on sait moins, je parle surtout des nouvelles générations de judokas, c'est tout le travail qui a été accompli par ces pionniers qui se sont expatriés pour transmettre leur savoir loin de nos frontières et ainsi contribuer à son développement. Dans cette course à l'expansion, l'Afrique du Nord est conquise la première, et le judo apparaît en Algérie alors que la France métropolitaine ne compte qu'une poignée de ceintures noires. Dans les trois départements d'Alger, d'Oran et de Constantine des clubs s'ouvrent, d'abord timidement, tenus par des judokas au maximum ler kyu et sous la direction technique de ceintures noires métropolitaines ler ou 2ème Dan (Roger Picquemal et jean De Herdt), pour connaître ensuite un développement rapide. La pratique intense de cette activité sportive contribua grandement à l'évolution des conditions de sécurité dans tous les domaines. Au début les tapis étaient constitués d'un lit de sciure recouvert d'une bâche tendue pour évoluer par la suite avec des tapis de caoutchouc mousse et aussi la relégation de la table du jury à l'extérieur de l'aire de combat et la création de périmètres de sécurité. La rigueur du climat ne tempérait en rien l'ardeur des pratiquants qui par les températures les plus élevées continuaient leurs entraînements.

------Le judo commença à Alger en 1945 par l'ouverture du judo Club d'Alger, rue Borely la Sapie avec comme enseignant Aimé Etienne ler Kyu et pour Directeur technique Roger Piquemal 2ème Dan. Le club fut transféré par la suite rue Michelet, puis en 1948 au Chemin Yusuf, au terminus des tramways, avec comme responsable Henri Monducci alors ceinture bleue. Également en 1945, une section judo était crée à l'association Sportive de la Mairie d'Alger (A.S.M.A.) par Bonhote, délégué par la Fédération, élève de Jean De Herdt 2ème dan qui en était le Directeur Technique ce qui, avec le Dojo d'Aimé Etienne, favorisa l'émulation.
------Aimé Étienne quitte Alger en 1948, en confiant le judo Club d'Alger à Henri Monducci, pour s'installer à Oran et ouvrir un magasin de sports. Il crée par la même occasion le judo Club d'Oran qui, avec 350 licenciés, deviendra l'un des plus importants Dojo de France. Cette même ville d'Oran verra cette année la création du Cercle privé de judo Jiu Jitsu par Max Pastor dans un sous-sol de son immeuble, avec la participation d'une vingtaine de jeunes pratiquants. Max Pastor apprenant l'existence, à la Légion de Sidi BelAbbès à 80 km de là, du Maître d'Armes Roland Seigneurie ler Kyu ainsi que son ami Rinnert, qui revient d'Indochine, les décide sous leur direction technique à venir hebdomadairement les entraîner. Puis ce jeune club déménage pour s'installer dans une salle plus grande située derrière une brasserie avec une meilleure aération.Affecté en 1949 au ler Régiment Étranger à Sidi Bel Abbés, Roland Seigneurie 1 et Kyu, Maître d'Armes de garnison, et moniteur de sports de combats, crée le judo Club Légion présidé par son colonel pour les militaires et par un civil pour les affiliés extérieurs. Passé ceinture noire en 1950 ainsi que son ami Rinnert, ils créèrent des clubs militaires à Oued Sarnot (École de Gendarmerie), Mascara et Arzeu (Légion) ainsi que des clubs civils à Ain-Témouchent, Hammam-Bou-Hadjar, et ASM Alger (entraîneur Hans Gerdès élève de Seigneurie qui succède à Bonhote en 1955). Il existait de bonnes relations entre ces différents clubs d'Oran et ceux d'Alger.

Le développement.

------De son côté, en 1951, le département d'Alger connut un développement rapide, après la nomination de nouvelles ceintures noires, et l'implantation de clubs à Boufarik, El Affroun, Affreville, Miliana, Birmandreis, Birkadem, Tipaza, Sidi Moussa, Guyotville, Hussein-Dey, Maison Carrée, Surcouf,Aïn-Taya, etc ... Détaché du Judo Club d'Alger, Yves Greuet créa en 1951 le judo Club de Blida qui compta parmi ses adhérents Galiani, Picot, Richard Seilles, Fortunet et Barbet qui fut champion d'Algérie en 1957 et prit plus tard la direction du club. La Ligue d'Algérie de Judo (rattachée à la Fédération) et le Collège des Ceintures Noires d'Algérie qui travaillaient en symbiose étaient très actifs. Le Cercle Privé d'Oran avec les frères Pastor, Fourous, Ruand, Barrone et Oriol remporte en 1955 les championnats d'Algérie par équipe, qualifiée pour représenter l'Algérie aux championnats de France, elle terminera 2ème derrière le Judo Club Français. Après cela, Max Pastor ayant passé sa ceinture noire, décidé de laisser le Cercle privé de judo à son ami Faurous, et crée le Judokwaï d'Oran qui deviendra champion de France par équipe en 1959. Entre temps au fur et à mesure que ses élèves passent ceintures noires, il les aide à s'installer dans d'autres points de la ville et sur le territoire algérien. C'est ainsi qu'il crée et met en place le Judokwaï d'Ain-el-Turk (responsable Yunk Guy), le Judokwaï Mers-el-Kebir (Torroja Jacques), le Judokwaï Saint-Cloud (avec son frère Georges), la section judo de la G.M.O. (Anton Eugène), la section judo Don Bosco (Rubira José), la section judo de la Base Aéro Navale de Lartigue qu'il entraîne lui-même, le judoka, (Sanz Lucien), le Judokwaï Hammam-Bou-Hadjar (Delamata jean), le Judokwaï AïnTemouchent (Bernardin Claude) le Judokwaï Orléansville et Ain Sefra (Rival Paul) le Judokwaï Constantine (Valero Jacques) et pour terminer le Judokwaï d'Oujda avec son frère Charles. À Oran, un club existait également au sein de la police nationale. Issus du Cercle privé, les frères Pédrotti créaient un petit club à La Sénia où il y avait une section judo à la base d'aviation militaire. Un autre à RioSalado était dirigé par les frères Martinez et Perez. Des clubs existaient également à Relizane et Perregaux tenus par des élèves issus du judo Club d'Oran. Inkermann avait aussi un club dirigé par Mas, élève d'Étienne, ainsi que deux autres à Mostaganem avec Martel et Pardo.

Le changement.

------Mais pendant que tous ces développements se produisaient, une ombre vient en 1957 obscurcir le ciel du judo français par la scission du Collège des Ceintures Noires avec la FFJDA.
------Le Comité directeur de la FFJDA ayant décidé que les passages de grades seraient désormais organisés par la Fédération, le Président du Collège National des Ceintures Noires, Jean-Lucien Jazarin qui ne peut admettre cette décision, qui enlève à cet organisme une partie de sa raison d'être, porte le débat devant tous ses membres lors d'une Assemblée Générale extraordinaire le 2 juin 1957. Les ceintures noires présentes adoptent à une écrasante majorité la motion Jazarin qui a pour but de rendre l'action du Collège plus efficace. C'est donc l'idée et l'organisation générale du judo qui sont mises en cause. D'un côté le judo sportif, organisé comme un sport et dirigé par une fédération de bénévoles contrôlant toutes les activités ; de l'autre le judo traditionnel, où seuls les hauts gradés peuvent décerner les Dan et codifier l'enseignement. Le Collège veut être l'organisme complémentaire d'une Fédération se consacrant uniquement à l'aspect sportif du judo. La FFJDA ne voyait dans le Collège qu'un groupement amical de ceintures noires, sans pouvoir réel de décision, ni de nomination ou formation. Les points de vue étant inconciliables, le Collège décidait donc, en 1960, de créer sa propre Fédération : la EN.J.S. (Fédération Nationale de judo Sportif) qui eut comme Président Paul De Rocca-Serra, et pour Directeur Technique Maître Haku Michigami Shi Han, 9ème Dan. Une année plus tard, cette fédération changea de nom et devint la EN.J.T. (Fédération Nationale de judo Traditionnel). Pour en revenir au judo en Algérie, la grande majorité des clubs étant de tendance Collège, adhéra donc à cette nouvelle Fédération et mit en place la Ligue d'Algérie EN.J.T. ayant pour Président M. Moret (du J.C. d'Alger) haut fonctionnaire au Gouvernement Général de l'Algérie, et M. Simonin pour le Collège d'Algérie.

La progression

------Dans ce contexte du judo algérien, il existait une saine émulation entre les Algérois et les Oranais ce qui était profitable à tous et au judo. Dans ce but des stages étaient régulièrement organisés avec des Maîtres japonais qui enseignaient leurs techniques aux judokas algériens ce qui les faisait progresser dans notre discipline et se sentir moins isolés. Ainsi tous les ans, de 1954 à 1961, et du 1" au 15 juillet, Sensei Michigami, Directeur Technique du Collège des C.N. d'Algérie, a dirigé les stages. Au cours de ses nombreux séjours il a fait des démonstrations notamment sur le champ pétrolifère d'Hassi Messaoud, pour les ouvriers des chantiers, ainsi qu'à Hassi R'mel et à Colomb-Béchar. D'autres experts sont venus d'une manière ponctuelle dispenser leur savoir : les Maîtres Kenchiro Abe, Mikonosuke Kawashi, Hiro Mochizuki, Tamio Kurihara, Shozo Awazu, Tadashi Abe (Aïki Do), Keiichi Sato, Sano et bien d'autres...

Les champions

------La volonté de progresser des judokas algériens porta ses fruits au regard du niveau des compétitions et des résultats obtenus. Ainsi Henri Monducci, professeur du Judo Club d'Alger, qui remporta la coupe Kawashi à Alger et à Oran en 1952, fut champion d'Algérie des ceintures noires quatre années consécutives de 1953 à 1956 et dans le même temps ce fut le judo Club d'Oranie qui enlevait ce championnat par équipes quatre fois de suite. De même en 1956 Alain Grangaud (Judo Club d'Alger) est champion d'Algérie junior et champion de France Universitaire des "Moyens" en 1958 et 1960. La même année Yvon Nicolas O.C. d'Alger) est vice champion de France Universitaire des "Moyens" et champion de France militaire en 1967. Kouck et Alonzo du judo Club Légion sont également champions de France militaires en 1956 et Max Pastor champion d'Algérie en C.N. 3` Dan. Yves Reymond G.C. d'Alger) fut en 1958, 60 et 61 champion de France Universitaire des "Lourds", et 62 en "toutes catégories" pour finir en 1965 vice-champion de France Senior des "Mi-lourds" sans oublier André Trivès champion d'Algérie qui fut sélectionné 11 fois en équipe de France de 64 à 68. D'autres bons judokas tels Fichon, Henry, Fagard, Staropolo, Molinés, Marcelin, Thivaud, Guerdès, Barbet, Weber, Gauthier, Gellot qui enleva la dernière année le championnat d'Algérie en "lourds" et en "toutes catégories", Picarel, Navarro, Yves Oriol champion de France militaire, etc... ont occupé les podiums à maintes occasions. D'autres champions régionaux tels : les frères Chabbi, Ruffra (Gymnase Club d'Alger), Chevalier, Tillouine et jean Deluca (Racing Universitaire d'Alger), Parres, Drizzi et Perez (Sport Athlétique de Bab-el-Oued), Immerzouken, Bennadian Righi (J.C. Patriote), et Chicheportiche Q.C. Guyotville) se distinguèrent à de nombreuses compétitions. Ces palmarès démontraient le niveau et la bonne santé du judo en Algérie qui n'avait rien à envier à ceux de la métropole. Il faut signaler un exploit de l'équipe du S.A.B.O., entraînée par Raoul Dipas, composée de Udari, Noucki, Amanation, Perez et Pares, qui après avoir remporté les championnats d'Algérie fut qualifiée pour la Coupe de France du Collège des Ceintures Noires le 20 mai 1962 à Coubertin. Durant ce temps, des événements d'une grande gravité s'étaient produits au quartier de Bab-elOued qui de ce fait avait subi pendant une semaine un "blocus" par les forces de l'ordre. Malgré cela, la décision fut prise que le S.A.B.O. serait présent à la finale à Paris. À cette époque l'exode commençait et l'aéroport d'Alger Maison Blanche était pris d'assaut par les départs massifs des Algérois qui fuyaient l'Algérie. Autant dire que dans ces conditions les places étaient très limitées et les candidats au départ devaient attendre 2 à 3 jours dans le hall de l'aéroport avant d'obtenir une place sur les vols en partance pour la métropole. Nos judokas se rendant à Paris n'échappèrent pas à cette cohue, et après quarante-huit heures d'attente exténuante, de palabres et d'incertitudes, ils- obtinrent des passages individuels sur des vols séparés. Arrivés à Paris il fallut immédiatement, malgré la fatigue physique et l'angoisse morale, combattre, et dans ces conditions ils remportérent la Coupe de France grâce à une volonté et un esprit d'équipe exceptionnels. Paradoxalement le retour à Alger se passa sans aucune difficulté et dans un avion vide. La presse locale dans son compte rendu de l'événement termina sur une note optimiste en signalant que tous les combattants s'étaient engagés à faire sinon mieux, du moins aussi bien la saison prochaine... la suite de l'histoire est connue et nos champions vécurent, à leur tour quelques jours plus tard, l'exode avec leurs familles.

Les animations

------Le département d'Alger avait même innové, pour l'époque, en créant, en plus des compétitions classiques, une rencontre originale par équipes de clubs selon une formule aller-retour des championnats corpo. Chaque équipe était composée de 4 combattants, du 4èm° au 1" Kyu, chacun tirant dans son grade respectif et dans la catégorie junior-Senior avec licence obligatoire et sans catégorie de poids. Seul les Ippon, Waza-Ari et décision étaient comptés. Les résultats étaient comptabilisés sur deux tableaux : l'un avec un classement par victoires pour le championnat, l'autre avec un classement par points pour le challenge "Air Algérie". Ces rencontres se déroulaient, suivant un calendrier pré-établi, les dimanches matin d'octobre à juin et chaque fois dans un club différent qui remplissait les conditions d'accueil. 15 clubs y participaient . G.L.E.A. (Henry), J.E.C.A. (Jacob), Club Sportif REPAL (d'Andréa), S.A.B.O. (Dipas), E.D.E (Fagard), G.C.A. (Marcelin), C.EA. (Guillaume), J.C.P. Sasso), J.C.S.M. (Laquière), JC Blida (Barbé), JC Guyotville (Chicheportiche), R.U.A. (Fichon), ASPTT (Arnould), A.I.A. (Fabre), et JC Alger (Monducci).
------Renouvellement fin juin, avec match de barrage entre les deux derniers du championnat, et les 2 ou 3 clubs candidats remplissant les conditions. Cette formule d'animation eut l'avantage de créer une émulation formidable entre tous les clubs, et développer un esprit d'équipe et de compétition chez les judokas. Ce dynamisme était à mettre à l'actif de la Ligue d'Algérie et du Collège des Ceintures Noires qui oeuvraient en symbiose. Deux personnalités du judo français Me Henri Courtine 9èm° Dan et Pierre Guichard étaient originaires d'Algérie, et à ce propos une anecdote me vient à l'esprit. Henri Monducci devant s'absenter une dizaine de jours pour se rendre aux championnats de France confia, pour ce laps de temps, le J.C. d'Alger à Henry Roland. A son retour celui-ci lui conta qu'un militaire de passage à Alger était venu s'entraîner au club et n'ayant pas de ceinture avait demandé qu'on lui prête une ceinture blanche. Au cours des randori qui suivirent, ce visiteur avait proprement envoyé au tapis les meilleurs judokas du club à la surprise générale. On sut par la suite qu'il s'agissait d'Henri Courtine... La période troublée que connut l'Algérie, de 1954 à 1962, avec les événements que l'on sait, créa un climat d'insécurité et d'astreintes. Les attentats, les couvre-feux, les manifestations et les opérations de maintien de l'ordre
(gardes des points sensibles et patrouilles par les Unités Territoriales) n'entamèrent pas le moral de la population qui croyait en la poursuite de la souveraineté française en Algérie. Dans ce même laps de temps, les clubs et les judokas continuaient leurs activités et de nombreux musulmans partageaient avec nous notre engouement pour le judo. À ce propos en 1955, le J.C. d'Alger reçu la visite d'un homme, drapé dans son costume traditionnel des montagnes de l'Ouarsenis, demandant son inscription à un cours particulier de judo. Après avoir obtenu son adhésion, il fit savoir qu'il était venu tout simplement pour vérifier la rumeur qui aurait laissé penser une discrimination raciale à l'encontre de la population maghrébine. Satisfait d'avoir découvert qu'il n'en était rien, il repartit en s'excusant presque de sa démarche : il s'agissait du Bachagha Boualem, Président de l'Assemblée Algérienne. À la fin de la présence française en Algérie on pouvait estimer l'implantation du judo à environ 180 clubs pour 10 000 pratiquants, dont 80 % de licenciés, et quelque 350 ceintures noires.

Une heureuse transition

------Le tempérament accrocheur des Algériens ne se remarquait pas seulement dans le domaine du judo, mais aussi dans bien d'autres sports et également dans celui des arts, et l'exode de 1962 apporta à la métropole un sang neuf et l'esprit d'entreprise. La section judo du Stade Marseillais Université Club (SMUC) créé en 1963 par Henri Monducci avec ses élèves d'Alger et notamment Henry Roland, remporta en 1964 la Coupe de France par équipes du Collège des Ceintures Noires avec Alain Grangaud, Christian Amanation, Tony Trougnac, J.-Claude Acquin, jean Deluca et André Trivès ainsi que le premier titre de champion du Sud-Est en équipe de ceintures noires devant le redoutable club cannois de Roméo Degioannini qui avait marqué son époque. Il y eut aussi André Trivès et Alain Grangaud qui remportèrent en 1965 la Coupe d'Europe par équipes des Collèges Internationaux. Le travail effectué en Algérie allait donc porter ses fruits et contribuer au prestige du judo provençal.

Christian d'Andréa