Cet édifice est
ma fierté. Je l'ai désiré tel qu'il est :
digne de Kouba, digne de ses habitants.
M. CHANEL, maire de Kouba.
Vous avez raison de vouloir que soit somptueuse dans la cité
la maison de la République et qu'elle symbolise le grand
idéal qu'elle comporte.
M. Jacques DUROUX, sénateur d'Alger
On inaugurait hier
après-midi, à, Kouba, le nouvel hôtel de ville.
Et cette cérémonie avait revêtu le caractère
d'une imposante manifestation puisque le préfets d'Alger,
M. Charles Bourrat, qui représentait M. le Gouverneur général
parti le matin même à Paris, le sénateur Jacques
Duroux et le député Marcel Régis y assistaient
avec MM. Raoul Zévaco et Marty, délégués
financiers, Chekiken, conseiller général, les maires
ou leurs représentants des communes voisines Rozis, maire
d'Alger, Orfila, maire de
Sidi-Moussa, Michaud, maire d'El-Biar,
Marty, maire d'Hussein-Dey,
Chevalier, maire de
Birmandreïs, Bernard, premier adjoint de Maison-Carrée,
Pons, maire de Fort-del'Eau, Berthier, maire de Birkadem et MM.
Cazenave, président du conseil de préfecture, Bergeaux,
directeur du centre des invalides de Kouba, Farnet, commandant
des sapeurs-pompiers d'Algérie, André, sous-directeur
de l'Intérieur au Gouvernement général, Renaud,
ingénieur en chef, Grizier, directeur du port, Molbert,
ingénieur en chef du service vicinal, le docteur Biscos,
le capitaine Demoyen, de la gendarmerie, etc., etc.
Quand les personnalités arrivèrent sur la place
où se dresse, sobre de lignes, imposant et splendidement
situé, le nouvel hôtel de ville, elles furent reçus
par M. Jules Chanel, maire, entouré de tout son conseil
municipal, MM. Emile Gaudet, Verlaguer, Varayol, Landy et Kassab,
adjoints, MM. Beccarel, Ducros. Coste, Cunin, Sastre, Grasser,
Mercadal, Gajeau, Mattéi, Deveze, Moutte, Morand
Pourcher, Noque, Pons, Rouquet, Capo, Karaïchi, Kassasni,
Ben Kadour, Ben Kara et Ben Marabet, conseillers municipaux et
M. Bodin, curé de la paroisse.
De chaque côté de l'escalier monumental qui conduit
à l'édifice, les membres des sociétés
la Philharmonique de Kouba, l'U.N.C., la 950è section des
médaillés militaires, la fanfare du Réveil
de Kouba et le Gymnaste Club Koubéen formaient une haie
impeccable, leurs drapeaux flottant au vent.
Une fillette et un garçonnet du Gymnaste Club et une fillette
et un garçonnet musulmans offrirent chacun une gerbe de
fleurs au préfet, au sénateur, au député
et au maire qui allèrent les déposer au monument
aux morts tandis que la fanfare faisait retentir les notes lugubres
de la sonnerie aux morts.
(suite dans l'article.)