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---------En 1952, Dominique Cianfarani, directeur d'école à Batna, conseiller de l'Union française et président de la Commission des Affaires économiques, faisait un bilan de l'uvre française de scolarisation en Algérie. Le texte présenté ici, hormis une citation extraite de l'article de Dominique Cianfarini, est inspiré de ce bilan. |
Le texte ci-dessous
est extrait d'un numéro spécial de "l'Algérianiste",
bulletin d'idées et d'information. - n°14 - 15 mai
1981.avec l'autorisation de la direction actuelle
de la revue "l'Algérianiste"
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Ko / 9 s
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------------En 1952,
Dominique Cianfarani, directeur d'école à Batna, conseiller
de l'Union française et président de la Commission des Affaires
économiques, faisait un bilan de l'uvre française
de scolarisation en Algérie. Le texte présenté ici,
hormis une citation extraite de l'article de Dominique Cianfarini, est
inspiré de ce bilan. Un peu d'histoire ------------Il n'est
donc pas superflu de rappeler que, dès les premières années
de notre établissement en Alger, le haut commandement militaire
ouvrit des classes d'enseignement français qui se heurtèrent
à la méfiance des autochtones, craignant que par l'école,
on ne visât à détacher les musulmans de la religion
du Prophète. Il faut donc avoir la loyauté de reconnaître
que l'opposition des familles fut le principal obstacle au développement
de l'instruction en Algérie. La grande insurrection de 1871 ne
devait pas aplanir les difficultés ; aussi, à la fin du
siècle dernier, à la veille de la loi accordant son autonomie
financière à l'Algérie, le nombre des enfants scolarisés
n'atteignait pas 30.000. Le plan de 1944 ------------Le Gouvernement
provisoire de la République du général De Gaulle,
bien qu'assailli par les multiples problèmes que posait la libération
de la patrie, se pencha sur celui de la scolarisation algérienne.
Par le décret du 27 novembre 1944... un plan, étalé
sur vingt ans, fut établi pour la scolarisation d'un million d'enfants.
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L'effort algérien ------------L'Assemblée
algérienne, trop souvent et injustement critiquée dans son
effort financier de scolarisation, n'a jamais méconnu l'ampleur
de la tâche à accomplir et fait le maximum de ses possibilités
pour en sortir. Devoir et charges de souveraineté ------------L'Enseignement
public, tout comme la Défense nationale, est un devoir de souveraineté.
La nation doit en assumer la charge au même titre. Dominique Cianfarani |