Biskra,
BISkRA : GUIDES BLEUS HACHETTE, 1955

 

sur site en avril 2012

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Biskra et ses environs.

BISkRA (ethn. biskri), petite ville de 36.500 hab., et siège d'une commune mixte de 73 2300 hbt. disséminés sur 1.900.000 hect., à 128 m d'alt.sur la rive droite de l'oued Biskra.

Biskra est une station d'hivernage très fréquentée, officiellement érigée en station climatique. Le climat y est très agréable pendant les mois d'hiver ; quoique moins doux et plus inégal que celui d'Alger, il est aussi bien moins humide ; la température moyenne est de 10°3 C en janvier, avec des minima de 5°7C et des maxima moyens de 16,3°C ; le soleil y brille de façon à peu près constante et la pluie atteint seulement 175 mm. par an. La saison dure de novembre à avril.

Biskra est doté d'un laboratoire scientifique annexe de l'Institut Pasteur d'Algérie.

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES.

Aérodrome : - À 15 k. S., sur la route d'Oumache. M
Chemin de fer : - gare au terminus de la ligne XIII venant de Consstantine, décrite p. 30 ; - changement obligatoire pour la ligne XIV de Touggourt
Routes : - Alger, 427 k. ; - Arris, 91 k. ; - Batna, 117 k. ; - Bou Saada, 178 k. ; - Constantine, 235 k. ; - El Oued, 220 k. ; - M'Choundche, 33 k. ; - Tolga, 37 k. ; - Touggourt, 220 k.
Services automobiles : - pour Tolga, Bou Saada et Alger ; - El kantara, Batna et Constantine ; - khenchela ; - M'Choundche, Rhoufl, et Arris ; - khanga-Sidl-Nadji ; - Chegga, Guémar, kouinine et El Oued ; - Tolga et Ouled Djellal. - Départ, av. Ben Gana.
Hôtels : - Transatlantique, route de Touggourt, au delà du Casino (81 ch. ; rest. ; jardin ; tél. 0-14 ; fermé du 1., juin au 1., oct.).
Oasis, rue Cardinal-Lavigerie (50 ch.; rest. ; tél. 0-78 ; fermé on juillet et août).
du Cheik, bd Gambetta (23 ch. ; te. 1-25).
Sahara, av. Cazenave (50 ch. ; tél. 0-34).
L'hôtel Dar Diaf, attenant au Casino, est ouvert par intermittence (se renseigner).
Restaurants : - outre ceux des hôtels :
Glacier, rue Cardinal-Lavigerie.
Sahara, av. Cazenave.
Cafés :
- du Casino (fermé l'été).
Glacier, rue Cardinal-Lavigerie.
Sahara, av. Cazenave.
Voitures de place et taxis : _là la gare ; av. Lacroix.
Poste : - square de l'Hôtel-de-Ville.
Garages : - Citroën (tél. 0-21) ; - Renault (Lloret), rue Laurent (tél. 1-59).
Guides : - s'adresser aux hôtels ; les prix sont fixés par arrêté municipal.
Chameaux et mulets : - s'adresser aux guides des hôtels et aux loueurs de voitures.
Spectacles :
- Casino, route de Touggourt ; orchestre ; salle de jeux (d'oct. à mai) ;
- danses des Oulpd rue Arcelin.
Sports :
- Tennis, dans le parc entre l'église et le fort ;
- Société hippiquescourses intéressantes, dimanche el lundi de Pâques ;
- Aéro-Club, terrains terrissage, route d'Oumache.
En mars sont parfois organisées des courses de mehara, entre Biskra et Touggourt , des fêtes indigènes et fantasias.
Banques :
- de l'Algérie;
- Nationale pour le Commerce et l'Industrie (B. N. C.I
- Crédit Lyonnais ;
- Société G Agence de voyages :
- Wagons Lits Cook, toutes compagnies aériennes, maritimes, ch. de fer et cars, av.Lacroix (ancien hôtel Royal), fermé du 1 juin au 20 sept. (tél. 3-71).
Spécialités et artisanat :
- daltesda Zibans, du rouf et de l'oued R'Hir
- oranges sanguines et citrons ;

- tapis de haute laine à points noués des klatma et du Souf ; fabrication locale à l'ouvroir Lavigerie, route de Touggourt (on visite; vente).
Syndicat d'Initiative :
- kiosque av. Lacroix, en face de l'ancien hôtel Royal ; ouvert d'oct. à mai

HISTOIRE.

La ville romaine s'appelait Vescera. Elle fut le siège d'un évêché. Au V. s., un de ses évêques, Optat de Vescera, fut envoyé en exil par les Vandales (VIIe. s.). Sidi Okba, le grand conquérant arabe, y passe et de là parvient jusqu'à l'Atlantique ;il meurt vingt ans après dans les environs (p. 452). Au XIIe. s., Biskra tombe, comme territoire des Zibans, sous la domination des sultans de la kalaa des Beni Hammad (p. 307) ; puis sous celle des Arabes hilaliens, qui ont eux-mêmes à se défendre contre les Almohades (XIIe. s.). Au XIVe. s., elle dépend tantôt des Hafsides de Tunis, tantôt des Mérinides de Fés. Elle est conquise par les Turcs dès le XVIe s. (expédition d'Hassane Agha en 1542, de Salah Reïs en 1552). Au XVIIIe s., le commerce y est actif et l'agriculture florissante.

En 1844, le duc d'Aumale l'occupe et y laisse une petite garnison ; celle-ci ayant été massacrée, on y envoie des forces plus considérables qui assurent la soumission pays. En 1849, l'insurrection des Zibans se termine par la prise et la destruction de Zaatcha (p. 455).


VISITE DE LA VILLE.


La ville française de Biskra se trouve en amont de l'oasis, auprés du fort Saint-Germain bâti sur l'ancienne kasbah turque et commandant les eaux qui assurent la fertilité des jardins. Des plantattions l'entourent, formant un parc ombragé (tennis) qui longe l'avenue Cazenave (ancienne rue Berthe), principale artère de la ville reliant la place de la gare à la route de Touggourt.

A dr. de l'avenue Cazenave s'ouvre le square Maréchal- Foch (Pl. B 2), avec le monument aux Morts, par Popineau (1929) auquel fait suite le square de l'Hôtel-de-Ville ou Clemenceau s'élèvent la poste et l'hôtel de ville avec une façade de style mi-mauresque, mi-Renaissance.

Au-delà du square, l'avenue Cazenave passe à hauteur de l'église située dans la partie E. du parc ; après avoir croisé la rue Cardinal Lavigerie, elle devient commerçante, traverse le square Béchu et aboutit square Dufour devant la statue du cardinal Lavigerie; par Falguière (Pl. C 3). A g., s'ouvre le boulevard Mac-Mahon ; l'avenue de Lacroix est prolongée par la route de Touggourt.

A dr. du square Dufour se trouve la place du Marché, qui chaque matin offre un spectacle animé et fort curieux. Tout près de là sont les rues (à parcourir le soir) qu'habitent les femmes indigènes en partie de la tribu des Ouled Naïl (danses intéressantes dans quelques cafés maures, principalement rue Arcelin).

En continuant au S. par l'avenue de Lacroix, on voit à dr., au-delà du boulevard Ben' Cana, le casino, de style mauresque, édifié au milieu d'un charmant jardin (entrée libre); Dar Diaf lui est contigu. Plus loin s'élève l'hôtel Transatlantique et à g. le village nègre (assez peu intéressant).

De Biskra, la vue est superbe, au lever et au coucher du soleil sur l'horizon des montagnes, notamment sur l'Ahmar khaddou au N.-E. Très beau panorama de la terrasse de l'hôtel Transatlantique ou de l'ancien hôtel Royal. De la butte du vieux port turc(ci-après), où les palmeraies environnantes font un premier plan de verdures, le spectacle est plus admirable encore.


PROMENADES.

Au S. de la ville, à g. de la route de Touggourt, par la route de Sidi Okba, qui prend en face de l'hôtel Transatlantique au-dessous du village nègre, puis par le chemin qui longe l'oued Biskra, on atteint la *villa de Bénévent, ou jardin Landon (hors Pl. C 4), ancienne propriété du comte de Landon de Longueville, acquise par l'Etat; on visite le jardin (ouvert de 8 h. au coucher du soleil ; entrée payante).

C'est un magnifique enclos d'une dizaine d'hect., planté d'essences très diverses (lauriers blancs et roses, glycines, belombras, cyprès, hibiscus, bougainvillées, etc.), qui donne l'impression d'une " serre en plein air",)

Le grand intérêt de Biskra est son *oasis ( V. la carte, p. 453) qui s'étend sur 5 k. le long de la rive dr. de l'oued, couvrant une superficie de 1.300 hect. C'est une forêt de 150.000 palmiers et de plusieurs milliers d'arbres fruitiers, où sont épars des villages bâtis en toubes ou briques séchées au soleil (population de 6.000 hab.

--------------------------------------ci-dessous, non corrigé, non retoiuché. Se reporter au PDF ( lui-même de mauvaise qualité)-------------------
A proximité sont quelques palmeraies moins importantes, petit oasis satellites de la grande : à l'O., Beni Mora près de l'hippodrcnnii à 4 k. S., Cora ; au S.-E., sur l'autre rive de l'oued (1 k. 5), El AIN et (3 k.) Filiache.
let villages, d'aspect pauvre, aux murailles croulantes, sont médiocre- il curieux. En revanche, les touristes peu familiers avec l'étrange tire des oasis ne se lasseront pas de parcourir les jardins et les palme- a qui les entourent. Les clôtures assez élevées qui bordent chemins et tiers ne permettent guère, même à des promeneurs montés, de voir lerleur des jardins ; mais il est facile (rétributions modiques) de se
ouvrir quelques portes. Les palmiers sont généralement de belle tir, mais c'est plus au S., dans l'oued R'Hir et le Souf, sous un climat t torride et plus sec encore, que sont produits les fruits de choix exportés Europe et qui ont rendu célèbres les dattes de Biskra.
I a route de Touggourt traverse l'oasis de bout en bout ; on relire' re à g. l'hôpital Lavigerie à l'usage des musulmans et tenu par
4$1 Soeurs Blanches ; plus loin, l'ouvroir Lavigerie (tapis, broderie), dgé également par des Soeurs Blanches (on peut visiter) et le ônirlière musulman. On arrive alors au vieux fort turc : ruines d'une lenne forteresse couronnant une butte sur laquelle on montera
r avoir une vue d'ensemble.
'out autour du vieux fort sont groupés des villages dont l'en- Ide porte le nom de Vieux-Biskra o Mcid et Bab Ed Darb, et à l'E. de la route ; Bab Fatah et Gueddacha à l'O.; Medjelie, Sidi Barkat, Ras El Gueria et Star Mellouk, au N.
Il est difficile d'indiquer un itinéraire. Un certain nombre de chemins I praticables aux voitures et les touristes qui choisiront ce mode de motion devront prendre le véhicule à l'heure en spécifiant au cocher It désirent aller. Bien convenir du prix à l'avance, pourboire compris. plus agréable sera d'errer sans plan arrèté, à pied, au gré de la fantaisie Ilu hasard des sentiers.
Nous conseillons le circuit suivant (5 k. env.) qui permettra de courir les plus beaux sites. Il peut être suivi à pied ou en voiture. De Biskra au jardin Landon, V. ci-dessus. La route continue et tic près du marabout de Sidi Sahabi. Plus loin, on aperçoit, au Ileu du lit de galets, la koubba de Sidi Zerzour que les crues de lied ne parviennent pas à entamer, pas plus que la maison du ver, u bit el mal ", ruine romaine voisine ; appuyer à dr. et traner le village de Mcid, d'où l'on gagne celui (3 k.) de Bab Ed rb ' o au sortir de celui-ci, on retrouve la route de Touggourt, au- IA de laquelle est le vieux fort turc, d'où l'on rayonnera dans la sure du temps disponible. Retour à Biskra par la route qui longe pital Lavigerie, à moins qu'on ait le loisir de continuer au trac (les palmeraies, de l'autre côté de la route, par Medjeniche et i El Gueria.
ENVIRONS.
III Dunes de sable (8 k. S.-0. ; on peut y aller en voiture ; recomiule). - On suit la piste d'Oumache et Touggourt ; au-delà de la voie 101o, les dunes donneront quelque idée de ce genre de formation déserue.
o Hammam Salahine (8 k. N.-0. ; route). - Au-delà de la petite ratlineraie et de l'hippodrome de Beni Mora, au pied du djebel Bou Gliezal pl t'élève à 403 m., est situé le petit établissement thermal d'Hammam 11,olabine (thermes des saints) ou de Fontaine Chaude, l'Ad Piseinam
des Romains, qui utilise une abondante source d'eau chlorurée et sulfurée (46°).
L'établissement, à demi abandonné, n'est plus fréquenté quo Musulmans. La municipalité de Biskra projette d'amener les eaux d' mam Salahine à Biskra, et d'y créer un établissement thermal.
3° Col de Sfa (8 k. N.-N.-0. ; bonne route). - De ce col, situé à d'alt. sur la route de Batna, entre les djebels Mlaga (397 m.) à l'E. Rhezal (403 m.) à l'O. ; la vue est fort curieuse : au S., le désert oasis o au N., la plaine d'El Outaya et les montagnes.
4° Montagne de sel du djebel El Melah (27 k. N.-0., par la r Batna jusqu'à EI Outaya ou par ch. de f., p. 31). - Le rocher est E.-N.-E. d'El Outaya ; V. p. 421.
5° Sidi Obka (ZAB CHERGUI) (20 k. S.-E. ; route praticable aux a deux services automobiles par jour). - On suit la route de To jusqu'à hauteur de l'hôtel Transatlantique et l'on prend à g. - I , franchit à gué l'oued Biskra au lit rempli de galets ; on laisse à dr. lem (à 1 k.) d'El Alia et (à 3 k.) de Filiache pour s'engager dans la vaste pl Cultures de céréales irriguées, puis steppe désertique ; o à g. mont au pied desquelles font tache des oasis : Chetma, Drauh, Seriana.
20 k. Sidi Okba, au milieu d'une oasis de 90.000 palmiers, ott centre d'aspect curieux avec ses constructions en terre séchée. On aussi avec intérêt les palmeraies, créées au début du xv no s., qui tout à fait remarquables par les proportions et la beauté des arbres. la ville, une rue d'échoppes au voisinage de la mosquée offre, les jou marché, un spectacle des plus pittoresques.
L'oasis doit son nom au conquérant arabe Okba Ben Nafi, qui aux environs (62 de l'hégire, 683-684 après J.-C.) et dont le corps r dans la mosquée du village. Celle-ci (pour la visiter, envoyer chenet gardien ; droit d'entrée) est un monument fort ancien, mais des simples ; la koubba sous laquelle repose Sidi Okba, ainsi que le comme une inscription en caractères coufiques, est très modeste o, le mihrab cependant fort curieux, et une *porte en bois sculpté, dont le décor, cédant du style byzantin, est peut-être du x° s., donne sur le port extérieur o du sommet du minaret de type saharien, vue intéressante, tombeau de Sidi Okba attire d'assez nombreux pèlerins musulman% l'oasis est un centre religieux pour toute la région.
A 5 k. N. (piste à la sortie de la vallée de l'oued El Ablod), le village indld Thouda n'est plus qu'un pâle reflet de ce que fut fane. Thabudeos qu'en 683 le g Okba Ben Nati se proposa de bloquer. - A 4 k. plus au N., Seriana (V. ci-apr611, Au lieu de regagner Biskra par la même route, on pourrait faire, au retour, un chet par Chetma et même par Garta et Scriana ( V. ci-dessous).
6° Chetma, barrage de Fourn El Gherza et oasis voisines (I ressant circuit que l'on peut faire en automobile : 60 k. env. ; route qu'au barrage, piste ensuite). - Au pied des contreforts de l'Aur succèdent comme un chapelet de petites oasis. On prend la route d' (N. 31) qui franchit à gué l'Oued Biskra en amont de celle de Sidi 0
- 8 k. On laisse à g. la N. 31 pour prendre l'embranchement de dr.it
8 k. 5. Chetma, petit centre et oasis de 18.000 palmiers ; ksar pre
et bien bati ; hautes constructions ; jardins bien irrigués.
18 k. Barrage de Founi El Gherza barrant, dans une gorge, le lit l'oued El Abiod, commencé en 1947 et terminé en 1952.
Ce barrage-voûte de 65 m. de haut et d'une capacité de 45 millions de na', am débit annuel moyen de 30 millions de permet l'irrigation de 18.000 hect. d' be raie dont la palmeraie de Sidi Okba.
La liaison entre le barrage et l'usine électrique souterraine est assurée par mi conduite forcée de 156 m. de long. - La centrale, équipée de deux groupes, est Int
Mans deux galeries ouvertes dans la paroi rocheuse. L'électricité fournie est blé., à alimenter Le Relaie, petite agglomération construite pour loger le person- Au barrage et de l'usine ; elle est, en outre, raccordée au réseau de Biskra.

1.a piste se dirige vers le S. et atteint Seriana, oasis de 12.000 palmiers. Oit traverse l'oued Biraz.
$0 k. Garta, oasis de 4.000 palmiers oit un monument funéraire comme-More le souvenir du commandant de Saint-Germain qui réprima l'insurlor lion des montagnards du djebel Chechar (1849).
De Garta, une mauvaise piste rejoint Sidi Okba d'où l'on pourrait rentrer A par la route directe (5°).
De Garta également, par une piste difficile, on pourrait passer par (50 k. 11, Masmoudi pour aller à (60 k.) Djemina et à (75 k.) Tadjemout (p. 442), où se tr. les guelaas les plus curieuses de l'Aurès, en raison de leur position presque In Bible, et d'où l'on pourrait gagner (100 k.) T' kout (p. 442) par le col de F au N.-E. de l'Ahmar khaddou.
7^ M'Chounèche et l'Ahmar khaddou (33 k. N.-E., route prat en auto jusqu'à M'Chounèche ; service automobile). - On sort de par la route d'Arris (N. 31) qui franchit l'oued Biskra à gué. - 8 laisse, à dr., la route de Chetma et du barrage (ci-dessus 6°) ; prendr
15 k. Drauh, petite oasis de 4.000 palmiers, à environ 200 m. d'4
La route laisse à dr., dans une gorge pittoresque, la petite oasis Hubei et serpente à travers une région ravinée et désolée. - 27 h quitte la route d'Anis pour prendre à dr. La piste, offrant des vues aldine figues, descend vers M'Chounèche et traverse une partie de la 1-m1111.1e avant d'arriver à l'oued que l'on traverse à gué.
33 k. M'Chounèche (fondouk-hôtel), agglomération musulman" s 1.800 hab. sur la rive g. de l'oued El Abiod ; longue et belle oasis à 3.16 h d'alt., blottie au pied des contreforts de l'Ahmar khaddou.
On ne manquera pas de remonter l'oued El Abiod pendant quelques amont de M'Chotinèche, afin d'avoir un aperçu du canon de cette rl Pour cela, les touristes devront traverser le village, laisser la v devant le fondouk et descendre à g. vers l'oued bordé de palmiers g la dr., ils suivront alors les magnifiques *gorges, encaissées dans la rouge.
A l'E., l'Ahmar khaddou (1.925 m. ; montée 5 h. env. ; desc. course très intéressante) est cette montagne dont la belle couleur a puscule justifie le nom (Ahmar khaddou veut dire la "joue rose*) domine à l'E. l'oued El Abiod. - De M'Chounèche, un bon sentier tien conduit au (8 k. ; 2 h. 30) poste optique (1.152 m.). De là, par une cession de montées et descentes, on suit la crête et, par une courte Jade, on atteint (11 k. ; 5 h. 30) le sommet (signal à 1.440 m.) : pano de toute beauté. Le sommet le plus élevé, qui culmine à 1.925 m. au est en face de Rhoufi.
Au voisinage, curieux villages de Mechkal, Zemmora, Zouggaria, nabes, Miottri, Bou Haba, Meriche, El Gueraba, Remmel.
Les touristes qui disposent de plus de temps pourront, au-del M'Chounèche, aller jusqu'à Baniane et Rhoutl sur la route d'Arris d en sens inverse p. 444-442.