Bérard sur la côte turquoise - Alentours d'Alger :

Guides Bleus de 1955: « 55 km d'Alger (hôt.Nouvel Hôtel, 18 ch.,-rest.:Le Provence; de la Cascade), commune de 2000 hab.,près de la mer.La route, plantée de magnifiques platanes, traverse l'agglomération tout droit, en laissant à gauche une place au-dessus de laquelle une source abondante tombe en cascade.Un peu plus loin à g.,domaine de Ben Koucha.»


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Bérard
Bérard

sept. 2017 Galerie d'aperçus : de Bérard, de la famille
2-1-2009
Tempête à Bérard
  la côte turquoise- 1923
  Hier a été bénie la première pierre de l'église de BÉRARD
  Bérard, texte

-----Bérard, pas près de la mer: SUR la mer.
----- Village où , quand mon père eut sa Dauphine,vers 1958, nous allâmes au restaurant pour la première fois de notre vie. Sous forme de surprise. Avec "les habits du dimanche", cravaté, la brosse raide, pas un épi (pour que mes cheveux tiennent, ma mère mélangeait à l'eau un peu de jus de citron...et ça tenait bien raide. Comme ça marchait, bien plus tard, j'ai essayé pour d'autre chose, mais sans résultat.). Imaginez, au restaurant! Maintenant, c'est un truc banal dès le berceau..Pas à mon époque. Alger regorgeait de restaurants et, pas une seule fois, nous ne mîmes les pieds dans l'un d'entre eux.
-----Bérard, avec sa côte rocheuse, était aussi un lieu privilégié pour la pêche. Souvent M.Soler, mon père, mon oncle Maurice? et mon oncle Léon, qui les conduisait en Peugeot, rejoignaient cet endroit le samedi après-midi. C'était le temps où on travaillait le samedi matin (et le samedi après-midi pour les écoliers)...La veille ou l'avant-veille, ma mère achetait des petites crevettes ( très bon marché) au marché de la rue Levacher et mon père les mettait au sel. Il préparait le "bromitch": mie de pain, fromage (je crois). Le samedi, c'était l'ébullition : vent d'est? d'ouest? pas de vent? des vagues?...Rares étaient les retours bredouilles: sards, quelquefois murènes, et autres poissons en quantité dont j'ai oubliés les noms .
-----Bérard était aussi un lieu où, en famille, nous quatre, allions passer le dimanche. Mon frère et moi, délaissant les cannes, nous pêchions en tenant le fil du bout du doigt...ou avec palmes, masque, tuba, nous explorions les rochers... Manquant de patience, la pêche ne fut jamais pour moi un passe-temps...
-----Bérard qui me laisse de bons souvenirs.