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site le 6-02-2004
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------Le
nom de Tagouraît qu'employaient encore certains autochtones était
le nom originel du village de Bérard, bâti dans la verdure,
à flanc de coteau, au-dessus de la mer. Une légende remontant
à des temps immémoriaux voulait qu'une jeune princesse berbère
se nommant Tagouraît ait été guérie de sa cécité
par 1' eau d'une cascade qu'on disait miraculeuse. Une source jaillissait
d'une colline proche et son eau se perdait dans la mer. Le nom de Tagouralt
fut donné à la tribu établie près de la cascade
dans laquelle la petite princesse avait recouvré la vue et se conserva
jusqu'à l'arrivée des Français, en 1857 .
------La région
fut pacifiée par le Comte de Bourmont , et l'emplacement de Tagourait
fut confié à l'Officier de Marine chargé du Service
Topographique qui traça les plans de la nouvelle cité. Il
s'appelait Mr Bérard et son nom fut attribué au village.
Les Français captèrent la source qui permit la viabilité
et l'irrigation et conservèrent la cascade miraculeuse qui devint
l'une des attractions de Bérard . |
tant par les autochtones que par les autres populations. ------Hélas, arriva la date fatidique de l'indépendance de l'Algérie, et Bérard redevint Tagourait. Mektoub! Maryse Riche-Muller ------Lorsqu'en
1857 le Comte de Bourmont entreprit de coloniser Tagourait devenu Bérard,
24 concessions furent attribuées à des familles originaires
du Dauphiné et de Savoie, dont certaines se perpétuèrent
jusqu'à l'indépendance ( Dorveaux, Jacquemond, Petitjean
...). ------En
1900 , la commune ne comptait que 242 musulmans et 495 européens
de souche française ou espagnole. Grâce à un micro-climat
particulier à cette région, après le débroussaillage
des collines, on tenta la culture du bananier, qui fut remplacée
par celle de la vigne, plus rentable; puis, on intensifia les cultures
maraîchères surtout poivrons et tomates qu'entreprirent avec
succès ceux que nous appellions les "tomatéros",
ouvriers ou petits propriétaires espagnols M. R.M |