Ben-Aknoun

IV/ Quatre photos prises en septembre 2009
Georges Bouchet est l'auteur des textes.
Les illustrations sont issues de la collection de Micheline Taillefer

 

mise sur site le 29-6-2010

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Quatre photos prises en septembre 2009

Bien que ce site soit consacré essentiellement aux souvenirs et aux photos d'avant 1962, je me permets, avec l'autorisation spéciale de Bernard, de joindre 4 photos récentes.

Elles ont été prises par une ancienne élève, Micheline Taillefer, qui y fut demi-pensionnaire de 1948 à 1952. Ses parents habitaient El-Biar en 1948 et Chéragas par la suite. Pour rejoindre le lycée depuis El-Biar il y avait un trolleybus (ligne 7 barré) qui avait son terminus en face de l'allée conduisant au lycée. Depuis Chéragas, c'était plus long, mais tout aussi simple. Micheline emprunta d'abord les autobus Galiero qui allaient de Staouéli à Alger (square Bresson peut-être). A la fin elle prit les autobus de la ligne 15 des anciens CFRA qui reliaient Chéragas à Alger-Place du Gouvernement, par El-Achour, Dély-Ibrahim et Ben-Aknoun ; en correspondance, à Châteauneuf, avec les trolleybus de la ligne 5 qui descendaient vers la Place du Gouvernement. Le lycée était donc accessible à toutes les filles de ces trois villages, ainsi qu'à celles d'El-Biar.

C'est Micheline Taillefer qui, sur la photo 1, est debout sur les marches de l'escalier menant au palier de la porte d'apparat du bureau directorial. Le portrait au-dessus de la sus-dite porte est celui du bachaga de la Medjana, El-Mokrani, qui fut notre allié sous le Second Empire, avant de devenir notre ennemi sous la troisième république, et qui fut tué par une balle française reçue en plein front, le 5 mai 1871, près d'Aïn-Bessem. Son portrait a été placé là, car le lycée de Ben-Aknoun porte son nom.

Ce même portrait se devine sur la photo 2 prise depuis l'entrée dans le hall, avec, à droite, l'amorce du couloir conduisant aux salles S1, S2 et S3 de mon plan.

Les photos 3 et 4 sont celles que j'ai gardées de la cour numéro 1, car elles montrent que par rapport à 1962, les changements sont mineurs., si l'on oublie le drapeau aux couleurs algériennes.

Sur la 3, prise dès l'arrivée dans la cour, on identifie clairement, à gauche, le réfectoire des petits et, au fond, le réfectoire du personnel et des demi-pensionnaires filles. Et, dans leur prolongement, la classe S 4 de mon plan. Au-dessus un dortoir. A droite on devine, derrière les arcades, la longue galerie qui se poursuit tout au long des cours 1, 2 et 3 du plan.

La photo 4 montre l'entrée vue depuis le réfectoire, avec, à droite , une galerie couverte et ouverte à tous les vents. Elle relie encore l'entrée et le préau attenant au réfectoire. Il n'y aurait rien de changé si l'on n'avait pas ajouté deux antennes-paraboles, signes de progrès, et quelques vitres cassées, signe d'entretien un peu négligé.