-Alger, le quartier Bab-el-Oued,
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-Les BAINS PADOVANI étaient payants et recevaient une clientèle relativement aisée. Des cabines en planches permettaient le déshabillage. Malgré la surveillance du gardien, il y avait toujours quelques garnements qui regardaient à travers les fentes les filles se dévêtir avant de mettre leur maillot de bain. Un parquet légèrement surélevé, bordé du côté de la mer par une balustrade grossièrement sculptée, servait de piste de danse pendant les soirs d'été, à une jeunesse ivre de mer, de soleil et d'amour. Un orchestre de quelques musiciens où dominait l'accordéon, jouait les valses et les tangos à la mode. |
LES BAINS PADOVAN, 18-7-1925I Comme tous les ans, au commencement de l'été, les Bains Padovani ont ouvert leurs portes. Cependant, cette année, voulant donner à leur établissement un essor plus grand, en même temps que réserver à leur clientèle un accueil plus hospitalier, Mme et M. Padovani en ont conservé la direction effective. Bains, concert, dancing sont autant de distractions que goûtent et pratiquent la foule des habitués qui recherchent à la fois le coin le plus frais en même temps que le plus agréable. Tous les soirs, de cinq à sept, un grand nombre de baigneurs se donnent rendez-vous dans ce délicieux coin de plage qui, après avoir goûté la fraîcheur de l'eau et s'être adonné au sport de la natation, viennent prendre leur apéritif sur l'immense terrasse qui domine la mer. Afin de compléter son organisation, M. Padovani a accepté d'organiser des repas et banquets sur commande. Un Vatel des plus compétents, engagé à cet effet, est en mesure de donner satisfaction aux plus fins gourmets.
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140 Ko |
Tout à gauche,
c'est El Kettani. Devant, Padovani, Nelson, Matarèse...
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Voir aussi,
Bab el Oued |
article du 15-5-1920
Bordenave, directeurs |