Autres Bâtiments 
          Militaires
          Casernes de Janissaires
        Ces casernes étaient au nombre de sept. Cinq 
          d'entre elles furent construites en 1650. 
          
          Les seuls Janissaires célibataires les habitaient. Les Janissaires 
          mariés demeuraient en ville.
          
          Ces Casernes, que les esclaves entretenaient en parfait état 
          de propreté, étaient toutes pourvues d'une cour spacieuse 
          entourée de galeries à arcades avec au centre, une fontaine 
          de marbre à jet d'eau. Au long des murs étaient des banquettes 
          émaillées et ausssi des jarres d'eau pourvues d'un quart 
          à long manche, où les hommes venaient se désaltérer. 
          
          
          L'entrée de la caserne était ordinairement décorée 
          d'un navire en miniature placé sous le porche.
          
          La caserne la plus voisine de la porte d'Azoun était "M'ta 
          Labendjia": caserne des Buveurs de petit lait, devenue 
           
            Lycée. 
          Cette dénomination vient de la coutume qu'avaient les soldats 
          de ce bâtiment de prélever, chaque matin sur les laitiers 
          arrivant de la banlieue, une partie de leur marchandise.
          
          La caserne, en 1838, fut transformée en Collège et en 
          1848, en Lycée (voir à l'Ancien Collège).(voir 
          site, par B.Venis : http://lycee-bugeaud.fr)
          
          La "Revue Africaine" et M. Ch. de Galland qui fut là 
          élève, signalèrent, en cet établissement, 
          la chambre occupée par le Khasnadji Ismaêl, parée 
          de colonnes de marbre et toute tapissée d'émail (elle 
          devint le cabinet du Proviseur).
          
          La chambre habitée par Hassan-Pacha, dont on fit le salon particulier 
          du même fonctionnaire universitaire.
          
          La chambre d'Ibrahim-Agha (gendre d'Hussein), où, après 
          1848, fut installé le cabinet de physique, et que signalait une 
          inscription datant de 1826.
          
          La chambre de Yahia-Agha, qu'on transforma à la même époque 
          en chapelle. Il y avait aussi, en cet édifice, les chambres de 
          Mustapha-Agha et d'Ali-Omar.
          
          Entre les rues Boza et de l'Aigle 
          :
          La Caserne Kherratine : M'ta-Kherratine 
          (des Tourneurs), ainsi nommée de la présence 
          de nombreux ouvriers de cette profession établis dans le voisinage. 
          Là furent successivement, la pharmacie militaire, l'hôpital 
          civil et, en 1855, la Poste et le Trésor, antérieurement 
          rue Jean-Bart (renseignements 
          déjà donnés).
          
          Dans cette caserne bâtie, croit-on, par Kheir-ed-din, Mohammed-Pacha, 
          Ali- Pacha et Baba-Ali firent leur service militaire.
          
          Près de la Mosquée d'Abdy-Pacha : 
          la Caserne Macaron,  M'ta-el-Makaroun 
          qu'habita Hassen-Khodja ben Youb, devenu Khasnadji en 1815 
          (détruite en 1934).
          
          La Caserne des Consuls M'ta-Deroudj 
          (des Escaliers) ( Ces escaliers accédaient 
          antérieurement du port, à la maison de la rue la Marine, 
          que remplaça plus tard la Caserne Lemercier, et où descendaient 
          les Pachas relevés de leurs fonctions (Haëdo).) 
          près du quartier des Douamès (rue de la Banque), où 
          servit Omar-Pacha.
          
          La Caserne Lemercier : 
          M'ta-Moussa, qui eut, au nombre de ses Janissaires, le maître 
          andalou Moussa, constructeur présumé des aqueducs du Hamma 
          et du Télemly. Cette caserne était aussi appelée 
          M'ta Bab-el-Djezira (de la porte de l'lle). Une plaque, datant de 1817 
          y rappelait que Yahia-Agha l'avait habitée.
          
          Sur la pente longée par le rempart Bab-Azoun se trouvait, au 
          quartier Khoddarin (des Marchands de fruits), actuellement rue Médée 
          : M'ta Khoddarin Kedima, 
          la caserne ancienne des fruitiers, et M'ta 
          Khoddarin Djedida, la caserne nouvelle 
          des fruitiers (cette dernière, en contre-bas de la précédente). 
          En ces bâtiments fut installé le Cercle 
          Militaire (Pour la description, voir à " Cercle 
          Militaire).
        Le Cercle Militaire
          (suite des casernes turques)
        Par la disposition pittoresque de ses bâtiments, 
          par le caractère original de chacune de ses parties, le Cercle 
          Militaire d'Alger ne ressemble, on peut le dire, à aucun établissement 
          de cette catégorie.
          
          Quel curieux et joli coup d'oeil offre, du dehors, ce monument avec 
          ses terrasses à balustres parées de verdure, s'élevant 
          en gradins en face de la coquette Place de la République ! Et 
          au-dedans, quel charme présentent aux divers étages, ces 
          frais jardins, ces blancs et silencieux portiques mauresques émaillés 
          dont les lignes et la solennité éveillent l'idée 
          d'un cloître. C'est près du Théâtre 
          que se trouve l'entrée principale. 
          
          Dans l'escalier d'honneur, qui conduit à la première terrasse, 
          ou voit une plaque commémorant en ces termes la création 
          du Cercle :
        
          
            | Réunion des officiers 
                d'Alger.Au Général de Division Wolff; fondateur,
 Les officiers reconnaissants,
 15 juin 1878
 | 
        
        Au-dessous de cette inscription, une délicieuse 
          fontaine mauresque finement ciselée en marbres polychromes. C'est 
          ensuite, sur un socle, une effigie de cette grande figure militaire, 
          maintes fois rappelée en cette enceinte, du légendaire 
          Maréchal Bugeaud. Puis, c'est le jardin du premier étage, 
          charmant avec ses palmiers, son jet d'eau et son 
          vieux cyprès géant " qui vit arriver les Français 
          ". A l'entour du jardin, disposés en deux étages 
          : la buvette, les salles du restaurant, de billard, de réception. 
          C'est dans ce jardin que les soirs de musique, se réunissent 
          les officiers avec leurs familles ( Le 
          Cercle reçut maintes visites de marque. Le 18 avril 1922, y vint 
          le président Millerand. En outre des conférences militaires 
          sont données là, depuis quelques années, les conférences 
          de la "Société de Géographie". Le Comité 
          du Vieil Alger y a, à plusieurs reprises, ainsi qu'en d'autres 
          monuments, évoqué le passé.).
          
          En arrière de la buvette : une petite cour à ogives, ce 
          sont les cuisines.
          
          Au bas de l'escalier, conduisant au deuxième étage, apparaît 
          une cloche chinoise. C'est un souvenir rapporté du Pays Jaune 
          en 1887. Dans le haut, c'est la Grande Cour mauresque, de très 
          beau caractère architectural, et à qui donnent tant de 
          séduction ces majestueux ficus au travers desquels filtre une 
          lumière verte. Au centre, un bijou artistique, précieuse 
          pièce historique à la fois. C'est une fontaine toute de 
          marbre, à quatre colonnes torses, couronnée d'une coupole. 
          Cette fontaine se trouvait jadis au Palais de la Casbah sous le porche 
          d'entrée. Ce fut sur le rebord de sa vasque que, sur l'ordre 
          du Dey, fut décapité en 1830, comme il a été 
          dit, l'interprète militaire, Georges Garoué, Syrien de 
          naissance, autrefois trésorier du Pacha de Damas, et qui, malgré 
          les représentations de ses amis, se rendit (muni d'une autorisation 
          du général en chef) parmi les contingents arabes qu'il 
          espérait amener à faire cause commune avec les Français 
          contre les Turcs. Sa tête, ainsi que celle d'autres victimes, 
          fut exposée sous le porche de la Casbah.
          
          Tout autour des portiques de la cour se remarquent des bandeaux de faïence 
          aux jolis tons bleus, des grilles de cuivre travaillé, des portes 
          à compartiments multicolores.
          
          A l'étage supérieur la Bibliothèque, riche d'environ 
          30.000 volumes, dont un grand nombre de haute valeur. Dans les salles 
          de lecture, divers tableaux représentant des généraux 
          de la Conquête de l'Algérie. Citons les portraits du prince 
          de Nemours, des maréchaux de Bourmont, Bugeaud, Saint-Arnaud, 
          Randon, Canrobert (avec autographe); des généraux Létang, 
          d'Arbonville, Levasseur, Bosquet, Gentil, Cavaignac, Lamoricière, 
          Mustapha ben Ismaël, le Flô, de la Hitte; des lieutenants- 
          généraux Négrier, Daumas, Le Pays, de Bourjolly, 
          Bedeau; du colonel Ladmirault; du lieutenant-colonel Eynard. Mentionnons 
          encore le portrait du capitaine de Géreaux avec inscription relatant 
          le fait d'armes de Sidi-Brahim. A signaler, également une inscription 
          arabe sur bois, surmontant autrefois la porte de Tazza, ville prise 
          par les troupes que commandaient le général Baraguay-d'Hilliers 
          et le duc d'Aumale. En voici la traduction :
          
          "Louange à Dieu, la bénédiction et le salut 
          soient sur l'apôtre de Dieu. Cette ville de Tazza a été 
          relevée, bâtie et peuplée par l'Emir des Croyants, 
          notre seigneur El- Hadj Abd-el-Kader (que Dieu l'assiste). Lorsqu'il 
          fit son entrée, il prit Dieu à témoin de ses actes 
          et de ses intentions; il dit : "Dieu sait bien que ceci n'est point 
          de ma part, l'indice de longues espérances, certes, la mort est 
          prochaine et bientôt je serai couché misérablement 
          sous la terre. Le comble de mes voeux est d'être agréable 
          à Dieu et de laisser après moi une oeuvre durable et utile 
          aux hommes."
                                             "Année 
          hégirienne 1255 (1839)."
          
          Citons encore deux tableaux avec autographes, don du Comte de Paris, 
          représentant : l'un, le passage des Portes-de-Fer (18 octobre 
          1838); l'autre, le combat du Tenia de Mouzaïa (12 mai 1840).
          
          Voici maintenant la Salle d'Honneur, dite "des Maréchaux" 
          qui est en quelque sorte le sanctuaire de ces lieux. C'est là 
          qu'ont lieu les grandes réunions, certaines cérémonies, 
          que se donnent aussi les conférences.
          
          Au pourtour : une galerie surélevée, bordée d'une 
          balustrade orientale, d'un fin travail. C'est en cette partie que se 
          tiennent, au cours des séances, le Chef du XIXème Corps, 
          les généraux, les officiers subalternes. Une élégante 
          coupole vitrée éclaire la salle.
          
          Tout autour, appendus aux murs, de grands tableaux à l'huile 
          représentant les différents gouverneurs militaires : le 
          duc d'Aumale, Bugeaud, Randon, Lamoricière, Pélissier, 
          etc..., puis l'Amiral Duperré, chef de la flotte de 1830. Signalons 
          encore deux toiles : le "Passage du Guadarrama" par 
          Napoléon, en 1808 (de Béranger) et "L'Arrivée 
          du duc d'Aumale à Alger", en 1846, avec la physionomie 
          ancienne du pavillon de l'Amirauté dont le balcon apparaît 
          couvert de toilettes pittoresques de l'époque.
          
          Des trophées d'armes, des panoplies complètent la décoration 
          de ce magnifique Musée d'Histoire. Cette salle reçut, 
          en 1878, le buste de Duperré. En 1880, celui du Dr Baudens (de 
          L. Guibert). En 1876, le Ministre des Beaux-Arts lui avait envoyé 
          les bustes de Charles X (de Ravio) et du duc d'Aumale. S'y trouvent 
          encore, entre autres souvenirs, les bustes en marbre de Louis-Philippe 
          (de Desprez, auteur de l'effigie du Général Foy, de la 
          Chambre des Députés); du duc de Nemours (de A. Barré); 
          le buste en bronze du Maréchal de Bourmont (de J. Roux).
          
          Il faudrait encore décrire d'autres salles telles que celles 
          de chimie, d'escrime, les logements des officiers de passage, du Trésorier 
          du Cercle (qu'habita, en 1890, le général Roger, alors 
          commandant), puis les bâtiments réservés à 
          la Gérance, aux hommes de service; nous nous contenterons d'en 
          faire mention, ayant encore à parler du passé de cette 
          maison.
          
          Il y eut là, pendant bien des années, de la troupe, des 
          soldats du Génie, dans la partie supérieure, des ouvriers 
          d'Administration dans la partie inférieure.
          
          Les deux portes sculptées, surmontées d'inscriptions, 
          qui donnent dans la rue Médée, correspondent aux deux 
          casernes d'autrefois qu'on dénommait : "Médée- 
          Supérieure" et "Médée-Inférieure".
          
          Dans le mur extérieur de ces casernes étaient encastrées 
          des échoppes d'artisans que l'Autorité Militaire respecta. 
          Le morcellement de la propriété indigène a produit 
          de nombreuses curiosités de ce genre à Alger. Nous citerons 
          comme autre exemple : la pharmacie de 
          l'angle des rues Philippe et Bab-el-Oued qui se trouve enclavée 
          dans un bâtiment du Génie.
          
          Le luxe des Casernes Médée n'était assurément 
          pas celui du Cercle actuel. La Cour mauresque et la terrasse du bas 
          étaient alors pavées en grès bleu. Celle-ci, dégagée 
          aujourd'hui, était entourée d'une galerie à ogives. 
          Le cyprès qui s'y trouve avait, à cette époque, 
          un frère dans la Cour mauresque, non encore complantée 
          de ficus.
          
          Près de cette cour s'élevait une mosquée dite "d'Ali-Pacha" 
          (voir à "Monuments 
          Religieux Occupés"), mosquée sur l'emplacement 
          de laquelle se trouve la Salle des Maréchaux.
          
          Dans ces casernes, de 1859 à 1860, furent logés des soldats 
          autrichiens faits prisonniers pendant la campagne d'Italie. Ajoutons 
          que dans la suite, en 1870, une école religieuse ( Le 
          collège St-Louis que dirigea l'abbé Dusserre.) 
          fut, sous les auspices de l'Archevêque Lavigerie, installée 
          dans une partie des locaux de l'établissement devenus vacants 
          après le départ des troupes qu'on avait logées 
          en,des casernes nouvelles. Ce ne fut qu'en 1878 que l'on établit 
          là, le Cercle Militaire.
          Voilà pour la période française.
          
          A l'époque turque il y avait, en ce groupe d'édifices, 
          deux casernes de Janissaires (déjà mentionnées) 
          : "El-Foukania", la supérieure 
          et "Esfelania", l'inférieure. 
          Toutes deux étaient désignées sous le nom de "Casernes 
          des Janissaires des Marchands de Légumes", en raison 
          de la proximité d'un marché de produits potagers.
          
          Les soldats de la première étaient surnommés "Daïlaren" 
          (gens de bien). Sous le porche, nous dit Berbrugger, étaient 
          exposés, un canon, un vaisseau en miniature et de grandes côtes 
          que l'on attribuait à des géants païens et qui n'étaient 
          en réalité que des côtes de cétacés. 
          Des chaînes pendaient devant la porte. Un criminel, poursuivi 
          qui parvenait à les saisir, s'écriant : "Cher'a 
          illa ia soultan !" (voir "Casbah") était sauvé. 
          Chaque caserne était en effet un lieu d'immunité. Les 
          soldats de l'autre caserne avaient le surnom de " Jeteurs de balles 
          d'argent" à cause de leur adresse au tir qui leur valait, 
          à l'exercice de la cible, de nombreuses récompenses en 
          numéraire. Ce tir s'exécutait à Rahbat-el-Fham, 
          (Marché au Charbon), sur une élévation rasée 
          aujourd'hui, à la place de laquelle s'élève le 
          Théâtre Municipal.
          
          Chacun des embellissements de ces casernes fut pompeusement célébré 
          par l'épigraphie. Voici quelques échantillons de cette 
          prose lapidaire dont nous devons la traduction à M. le professeur 
          Colin.
          
          Pour la construction d'une porte à la caserne supérieure 
          par le Pacha Mustapha, gouverneur en 1595 :
          
          "Que Dieu comble en tous temps le désir de Mustapha-Pacha, 
          le fasse parvenir à son but. Il a construit une porte pour les 
          guerriers de la religion. Il n'est rien de semblable pour offrir un 
          sujet d'admiration si parfait. Une voix mystérieuse a dit : "Allons 
          regarde, toi qui demandes quelle est la date. Le nom de celle-ci est 
          : Porte de l'Assistance de Dieu !" (chonogramme).
          (
          Pour la création d'une fontaine :
          
          "L'abondance de cette fontaine est due à Ali-Pacha, O 
          notre Maitre, fais que ses efforts soient l'objet des éloges 
          ! Bois de son eau et lis la date. Une boisson pure rend la vie agréable." 
          1174 (1760-61).
          Ces inscriptions ont été déposées au Musée 
          d'Alger.
          
          Les deux suivantes sont encore en place, rue Médée, au-dessus 
          des portes d'entrée.
          
          Caserne du bas :
          
          "La construction d'une maison, au nombre des plus belles, a 
          été achevée avec bonheur et prospérité 
          par les nobles soldats à l'époque de l'obtention des désirs, 
          sous le règne de notre Maitre Mourad (Amurat IV sultan de Constantinople) 
          au temps du Pacha Hassein - puisse-t-il avoir toujours les deux mains 
          ouvertes (pour faire le bien) - et par les soins de Mousa l'Yasriy l'Andalousy 
          l'Himyary, en trente et mil et sept (1728). Tant qu'Alger durera, les 
          soldats l'habiteront !"
          
          Cet architecte Mousa était un réfugié andalou, 
          qui bâtit plusieurs monuments à Alger. La dénomination 
          d'Himyary indique que sa famille était originaire de l'Arabie 
          Heureuse (Colin).
          
          La caserne du haut fut rebâtie dix ans plus tard par son fils. 
          Voici la traduction de l'inscription de la porte d'entrée :
          
          "Cette construction florissante a été terminée 
          par autorisation de la milice victorieuse, sous le gouvernement de notre 
          maître auguste, l'illustre Pacha Abou l'Hasan Aly, représentant 
          de notre maître padi schah (que Dieu perpétue pour nous 
          son règne dans la joie), par les soins du fidèle sieur 
          Aly, fils du sieur Mousa, le constructeur - dans les premiers jours 
          du mois de Rebi lawwel de l'année parfaite sept et quarante et 
          mil (1738)."
          
          Les casernes, rappelons-le, étaient au nombre de sept à 
          Alger. Chacune contenait environ 600 hommes. Les janissaires recrutés, 
          pour la plupart, en Asie-Mineure, atteignirent et dépassèrent 
          le nombre de 6.000. Ils n'étaient plus que 4.000 en 1830.