L'EAU
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De tout temps. l'homme s'est préoccupé
du problème de l'eau. Pour sa subsistance, pour l'hygiène
de son corps, l'eau a toujours été pour lui un élément
indispensable. L'effort humain, déployé au cours des siècles en matière d'hydraulique, a permis d'approcher aujourd'hui la perfection. Si bien que le monsieur qui ouvre, le matin, le robinet de son lavabo, ne songe nullement au travail considérable qui lui permet ce geste simple et facile. Sait-il encore que cette eau potable qu'il boit sans appréhension fait l'objet d'une surveillance constante ? L'alimentation de l'eau potable à Alger est une des plus grandes et des plus belles réalisations. A l'époque des Romains et des Turcs Les Romains de l'antique Icosium avaient déjà songé à cette question comme semblent l'attester d'authentiques documents. L'écrivain El-Belkéri signale, dans un ouvrage, la présence d'une source jaillissante de terre devant une église romaine, encore debout au onzième siècle et située à l'endroit même de la Ketchawa, emplacement de l'actuelle cathédrale d'Alger. Et Devoulx, dans une étude sur Alger, fait état de la découverte de citernes dans 1'ancienne rue de Chartres et d'un aqueduc dont une arrivée se trouvait à proximité de la cathédrale et une autre près de l'ancienne préfecture. " Ces constatations, nous a dit M. Pasquali, ingénieur de la ville d'Alger, nous permettent de penser qu'Icosium était alimentée en eau potable ". S'intéressant également à la question de l'eau, le RP. Diego de Haedo, dans un de ses livres, met en relief les travaux exécutés par les Turcs, en particulier les canalisations et les fontaines N.B : CTRL + molette souris = page plus ou moins grande TEXTE COMPLET SOUS LES ARTICLES. |
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Sur ce site: HYGIÈNE et PROPRETÉ DE LA VILLE D'ALGER - Echo d'Alger - 1930 L'alimentation d'Alger en eau potable - Echo d'Alger du 11-7-1933 - - Comment Alger est alimentée en précieux liquide |
De tout temps. l'homme
s'est préoccupé du problème de l'eau. Pour sa subsistance,
pour l'hygiène de son corps, l'eau a toujours été
pour lui un élément indispensable. L'arrivée des Français
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Pour les besoins de sa
population la vile d'Alger a donc été obligée de
capter les eaux hors de sa commune. Si las nappes aquifères de
la Mitidja fournissent la presque totalité de l'eau potable nécessaire
à la consommation algéroise, si les forages des domaines
de l'Harrach et de Baraki fournissent une quantité d'eau appréciable,
les services de la ville utilisent également des eaux provenant
de puits situés dans des domaines privés de Sidi-Moussa
et de Gué-de-Constantine. |