Transports divers
Brûlons les gadoues

Janvier 1932. — Les maraîchers ne veulent plus de gadoues. Qu'en faire
On les jette à la mer, prés du Jardin d'Essai. Remarquez les indigènes qui viennent rechercher parmiles détritus de toutes sortes les objets de valeur
qu'ils peuvent receler.

UN STOCK INDESIRABLE

Au cours de deux récents reportages consacrés aux opérations de nettoiement d'Alger, nous nous sommes employé à montrer l'importance de ces opérations dans notre ville en constant développement. Nous avons dit aussi comment les services municipaux du nettoiement s'efforcent, avec un zèle patient, inlassable, à mener à bien la tâche difficile qui leur est confiée. Nous avons tenu, enfin, à souligner la sollicitude dont nos édiles entourent ce service, sollicitude qui se traduit par l'affectation au nettoiement d'un budget de sept millions et demi.

Le tiers de cette somme est consacré à l'achat et à l'amélioration du matériel : bennes automobiles pour l'enlèvement des ordures ménagères, arroseuses automobiles, etc. L'imposant matériel que nous avons vu fonctionner et son parfait état d'entretien attestent l'emploi judicieux des crédits accordés par la municipalité.

Les deux préoccupations essentielles du service du nettoiement sont, nous l'avons noté l'eau, pour approprier les voies publiques la destruction des résidus ménagers dont les 140 tonnes journalières constituent un stock indésirable.
(suite dans l'article.)

Echo d'Alger du 24-3-1933 - Transmis par Francis Rambert
mis sur site : février 2019

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