Vieil Alger :
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Extraits des Feuillets
d'El Djezaïr (voir
sur ce site)
Bien peu de chose subsiste aujourd'hui de la ceinture fortifiée qui protégeait Alger dans le passé. Ces remparts que construisit en 1540, le Pacha Hassan, développaient une ligne de 750 mètres du côté de Bab-Azoun, et de 900 mètres sur le flanc de Bab-el-Oued. Blanchis à la chaux et couronnés sur toute leur longueur de pyramidions, ils présentaient un aspect vraiment original. Cette ceinture était parfois double et même triple. Sur ses sommets croissaient des lentisques. Dans les fossés ( A la Porte Neuve, et au N.-0. de la Casbah, les fossés étaient interrompus par des terre-pleins. Cette porte devint inutile quand furent établis les nouveaux remparts où s'ouvrit en 1850, la Porte du Sahel, qu'on fit elle-même disparaître en 1931.), des ricins arborescents se développaient en toute liberté. Près de la porte Bab-Azoun, des huttes s'entassaient nombreuses au pied de l'enceinte. Sur le bord de la mer, des maisons particulières se trouvaient encastrées dans l'escarpe, dont l'assise reposait sur des blocs peu résistants, de schiste et de gneiss lamellaire. Ces remparts, flanqués de bastions de distance en distance, englobaient une partie des défenses élevées par les Berbères et par les Romains. Des tours anciennes, où furent retrouvées des pierres de balistes, se dressaient sur la partie Nord. Cette ceinture présentait la forme d'un triangle, au sommet duquel avait été construit, en 1516, le Château de la Casbah. |
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