Ce séduisant
ensemble que constitue, en son architecture intime, le palais de
l'Archevêché. a été visité hier
par le Comité du Vieil Alger, auquel, en l'absence de Mgr
Leynaud, accès avait été aimablement accordé
par Mgr Teullière qui, pour l'instant. administre le diocèse,
de concert avec Mgr Dauzon. Les sociétaires, à l'arrivée,
furent, de la meilleure grâce, accueillis par M. l'abbé-professeur
Poggi, secrétaire général de l'Archevêché,
auprès de qui se tenait M. l'abbé Jacquier.
Ce fut à tous un plaisir grand de pouvoir, en ses détails,
admirer ce bijou mauresque dont marbres, faïences, bois - sculptés,
enluminés, plâtres travaillés font une réalisation
d'élégance toute particulière, une chose unique
à Alger. Dans la cour du jet d'eau où se développe,
se superpose à elle-même, l'harmonie de galeries à
délicates colonnes torses, le président, M. Henri
Klein, après avoir dit la gratitude de la société,
évoqua l'histoire de ce palais au passé duquel se
trouve lié le souvenir d'une princesse, fille de dey et épouse
d'un bey de Constantine celui aussi d'une jeune fille de
haute noblesse française qui, captive des Barbaresques au
début du XVIIIe siècle, y fut rachetée avec
d'autres compagnes d'infortune par les soins du consul de France.
lire sur ce site :
Extraits des-Feuillets d'El Djezaïr,
Henri
Klein
Quelques
Monuments
- Jenina (Dar-Sultan)
La Jénina,
palais des Deys, s'étendait de la rue du Divan à la
rue Jénina. Elle comprenait plusieurs bâtiments : le
Palais proprement dit (Dar-Sultan), construit par Salah Raïs,
de 1552 à 1556, que surmonta, en 1842, une horloge, placée
dans la suite sur le minaret de la Mosquée-Neuve; l'actuel
archevêché; la mosquée Ech-Chouach
(entrée de la rue Bab-el-Oued; Dar-Ahmed, l'ancien harem
du Dey Ahmed, assassiné en 1808; les fours et les magasins
de la Manutention, limités par la rue Jénina. (Voir
à : Autres Bâtiments Militaires).
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