Vieil Alger : la djénina
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voir Amirauté Extraits des Feuillets d'El Djezaïr ... Après la prise du Perion, Kheïr-ed-Din, afin de supprimer l'isolement de ce rocher dont il redoutait un armement nouveau par les Chrétiens, fit combler avec les débris de l'une des tours espagnoles, laquelle avait été démolie sur son ordre, une partie des vides que laissaient entre eux, les écueils émergeant jusqu'au rivage. Ce furent les premiers travaux entrepris pour la jetée qui porte le nom du célèbre corsaire. Celle-ci eut 20 mètres de longueur, sur 25 de large, avec une surélévation de un mètre cinquante ( Il fit aussi combler une partie des canaux séparant les îlots les uns des autres.). Hassan, successeur de Kheïr-ed-Din, fit établir là quelques batteries. Vers 1560, Salah-Raïs exhaussa la jetée qu'il dota d'une chaussée en maçonnerie ( Ce fut en 1560 que les Turcs installèrent sur le môle, la pièce connue sous le nom de la Consulaire.).La mer ayant détruit sur divers points, ces ouvrages, le pacha fit alors protéger ceux-ci par un amoncellement de roches ( A l'entrée de cette jetée, sur le rivage, les Turcs dressèrent la porte qui fut dénommée: Bab-el-Dzira (la porte de l'île). Cette porte était fermée la nuit. Sa clé, ainsi que celles de Bab-el-Behar (la porte de la mer), à la Pêcherie, et de Bab-el-Oued, étaient remises chaque soir au Kaïd-el-Bab. Il y avait là, dans une niche, le Bouab, sorte de portier consigne. Auprès de la porte, se trouvaient les bureaux de la Douane, avec deux Kodjas (secrétaires), le Saïdji (trésorier), un cuisinier et un biskri. Le chef de ce service était le Bach Goumerekdji, qui se tenait au Palais. II y avait, dans le voisinage, une fontaine à l'eau de laquelle les Musulmans prêtaient une grande vertu. Avant de partir pour une expédition, les marins ne manquaient jamais d'y venir boire.). La suite... |
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