Vieil Alger : la djénina
El Sebbarhim (rue des teinturiers) et mosquée Es-Saida (1830)
Place du Gouvernement

Les pêcheurs, après avoir fait leur prière à la Djama Errabta, en contrebas (qui a disparu), empruntaient un passage voûté sous la Djama Djedid pour se rendre au marché au poisson, situé devant cette mosquée. Tout le quartier était plus bas qu'aujourd'hui et mal nivelé.

La partie est de la place formait le quartier intellectuel. On y voyait flâner des étudiants devant les boutiques des libraires et des enlumineurs. Car c'était là que se trouvait l'école de la Kissaria, annexée à la petite mosquée du même nom. Dans l'angle nord-est, en face de l'actuel Hôtel de la Régence, se dressait la Djama Seïda (mosquée de la Dame). C'était le plus élégant des édifices religieux d'Alger. L'intérieur était recouvert, du haut en bas, de ces faïences émaillées qui donnent aux riches maisons mauresques un aspect si pittoresque. Grâceà cela, elle n'était pas soumise au blanchiment périodique auquel étaient astreints lotus les édifices de la ville : "La chaux n'y entrait jamais".

Dans son voisinage se trouvait une autre petite mosquée et le Beit et mal, service des Domaines s'occupant des héritages. A l'est c'était le quartier officiel, avec la Djenina, palais du dey, aujourd'hui démoli, dont l'entrée se trouvait rue Bab-el-Oued, la Monnaie, affermée à un juif, le beau palais du dey Mustapha, actuellement Bibliothèque nationale, le Dar Aziza, aujourd'hui archevêché, le Dar Hassan pacha, aujourd'hui Palais d'hiver, une prison, dans l'actuelle rue Saint-Vincent-de-Paul, enfin la mosquée Ketchaoua, qui fut transformée en cathédrale catholique.
Les quartiers commerçants d'Alger à l'époque turque

mise sur site le 13-10-2009...+ le 22-1-2011

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El Sebbarhim (rue des teinturiers) et mosquée Es-Saida (1830)
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