Alger - l'Algérie
Le Titteri des Français
1830-1962
Médéa - partie 2
Les casernes
Documents et textes : Georges Bouchet
mise sur site le 11-3-2009

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Les casernes

Ce qui se remarque le plus, sur une vue aérienne, c'est l'étendue des casernes du quartier Camou qui est presque aussi grande que l'ensemble de la vieille ville établie entre lui et la place d'armes qui fut le cœur de la ville française jusque vers 1900.

Les murailles entourant le mini oppidum sur lequel ont été construits tous ces bâtiments militaires ont été préservées par la France : partout ailleurs elles ont été démolies, ainsi que les 5 portes qui fermaient la ville. Au pied des murailles, à l'est, une large esplanade boisée sépare les casernes et les maisons de la vieille ville.

En vérité, peu de maisons du Médéa d'avant 1840 ont dû être sauvegardées. On en a beaucoup détruit ; seules furent maintenus le tracé peu ordonné, l'étroitesse des rues, le palais du bey et les lieux de culte nombreux qui valaient à Médéa une réputation de ville Sainte.

Quand on arrivait d'Alger on ne voyait la ville que quand on y entrait ; par contre si l'on passait par Lodi, alors apparaissaient de loin, en 1963 du moins (voir photo ci-dess us) les nouveaux immeubles et surtout le plateau en pente des casernes, et ses murailles. En 1963 une partie des portes de Lodi avaient été démolies. Je ne connais pas la raison officielle de cette destruction. On peut en imaginer deux : faciliter la circulation (pourtant bien faible sur cette RN 18) ou s'épargner de coûteux travaux de consolidation d'un aqueduc inutile et devenu dangereux car menacé de ruine naturelle.