La
pluviométrie diminue du nord au sud (plus de 1000mm
sur les sommets de l'Atlas blidéen, 500mm vers Boghari) mais elle
est permet des cultures sans irrigation partout où les sols ne
sont ni trop pentus, ni trop pauvres. Bien évidemment les rendements
dépendent des pluies, de leur variabilité inter annuelle
et tout autant de leur régime (répartition dans l'année).
Il y avait des mechtas partout dans ces
montagnes, peuplés de fellahs cultivateurs. Ils ignoraient la culture
en terrasse, ce qui est étonnant. On ne sait pas expliquer cette
absence. J'ai choisi d'extraire de la feuille Blida de la carte au 1/50
000 les deux versants du djebel Guerroumene pour souligner, et la présence
des points noirs des mechtas un peu partout, et le contraste des voiries.
Les amateurs de luge montaient en voiture à Chréa par une
très belle route de montagne ; les fellahs accompagnaient au marché
de Blida leur âne qui portait leur récolte de légumes
dans les deux paniers solidaires d'un chouari, au mieux sur des sentiers
" muletiers ".
On peut aussi noter que les oueds changent
de nom constamment ; ainsi en-est-il de l'oued Kerrouch, puis Guergour,
puis Mektaa qui, à partir d'Hammam Melouane, 1 0km plus à
l'est, s'appelle enfin oued el Harrach.
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