Ténès
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La nature qui a prévu des
antidotes contre la ciguë et la belladone ne pouvait pas ne pas
prévoir un tempérament à la chaleur accablante
qu'elle fait lourdement peser sur la plaine du Chélif
f. C'est pourquoi, à cinquante kilomètres d'Orléansville, au bord des flots bleus de la Méditerranée, elle a placé Ténès, sur laquelle, par grâce spéciale du ciel, flottent constamment, durant la saison chaude, les brises les plus délicieuses. Aussi, les riverains du Chéliff, plus particulièrement les Orléansvillois, lorsqu'ils sentent passer sur leur épiderme brûlant de fièvre les souffles ardents du sirocco, s'empressent-ils de plier hâtivement bagages et d'aller installer leurs pénates dans ce lieu de prédilection où les journées ne manquent point de charmes et où les nuits sont agréablement fraiches. L'Echo d'Alger, qui se plaît à faire connaître les beautés touristiques de notre Algérie, ne pouvait pas ne pas essayer de faire aimer Ténès à ses nombreux lecteurs qui n'ont aucunement besoin d'abandonner leurs affaires, de s'imposer un long et coûteux voyage afin de passer l'été sous un ciel plus clément (suite dans l'article) |
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Ko
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