-------2234
k. TÉBESSA, petite ville de 23.400 hab., ch.-l. de canton et ch.-l.
d'une commune mixte de 95.800 hab., à 850 m. d'alt., au revers
N. des avant-monts du djebel Doukhane (1.685 m.), au débouché
de routes et de pistes faciles sur la Tunisie, au centre de terres fertiles
en céréales lorsqu'il pleut suffisamment, et de ressources
forestières et minières intéressantes. Tébessa
est en outre un important centre artisanal (tapis).
-------2Chemin
de fer : - terminus d'une ligne venant de Souk-Ahras, Duvivier et Bône,
et correspondance one fois par jour pour Le Kouif.
-------2Routes
: - Alger, 636 km ; - Biskra, 920 km. ; - Bougie, 440 km ; - Constantine,
203 km ; - Guelma, 210 km ; -Philippeville, 290 km ; - Souk-Ahras, 134
km
Histoire.
-------2Tébessa
est l'antique Theveste, qui aurait été déjà
une ville important au IIIe s. avant notre ère. La 3e légion
Auguste y eut son quartier général dés le Ier
s. après avoir été à Ammoedara (Haidra
en Tunisie) et avant d'être transférée à
Lambèse. Theveste fut érigée en colonie, probablement
sous Trajan ; elle comptait alors 30.000 hab. Éprouvée
par les troubles religieux et sociaux du IVè s., elle fut
pillée mais non détruite par les Vandales au Ve s.
Occupée et relevée en 535 par les soins de Solomon,
général de Justinien, qui la mit à l'abri de
sa muraille byzantine, elle put vivre encore quelques siècles
; elle n'en tomba pas moins sous le joug des Maures: des Berbères
en 597 et des Arabes en 682. Elle subit dès lors les destinées
de cette partie de l'Afrique.
-------2Au
temps des Turcs, Tébessa était occupée par
une petite garnison de janissaires, mais les véritables maîtres
de la région étaient les Nemencha, forte et belliqueuse
tribu de Berbères arabisés comme les Hanencha, leurs
voisins du Nord et les Harakta, leurs voisins de l'0. Après
la prise de Constantine, la garnison turque s'enfuit en Tunisie.
- Deux reconnaissances furent dirigées sur Tébessa
, l'une en 1842 par Négrier, l'autre en 1846 par Randon,
mais notre prise de possession définitive, affirmée
par l'établissement d'une garnison, ne date que de 1851 .
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-------2C'est
au milieu des ruines de Theveste, vers la partie S.-0 que s'élève
la ville actuelle de Tébessa, incluse dans la citadelle bâtie
par Solomon. L'enceinte de cette citadelle, encore debout (restaurée
par les services du Génie), est une muraille très haute,épaisse
de 2 m., longue de 320 m. au N. et au S., de 280m à l'o et à
l'E., et percée de quatre portes : Bab El Kedima, la Vieille
porte ou arc de triomphe de Caracalla, au N. ; la porte de Constantine,
à l'0., et la porte de Solomon, à l'E. ; enfin, au
S., une porte bâtarde près de la tour de l'horloge. Treize
tours carrées flanquent cette enceinte. Un chemin de ronde, auquel
on accède par des escaliers, permet aux touristes d'embrasser le
panorama des environs de Tébessa.
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Tébessa - porte Solomon
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------2Au
centre de cette enceinte se trouve la place de la Kasbah, bordée
au S. par la caserne de la Kasbah (Infanterie coloniale); à l'E.,
les restes d'une maison romaine occupent presque toute la longueur
de la rue jusqu'à l'esplanade où a été érigé
le monument aux Morts (au pied de la tour de l'horloge).
-------2Vers
le S., adossé à l'extérieur du rempart byzantin,
on peut voir les restes d'un théâtre où furent
trouvées des bases de colonnes en marbre. De la place de la Kasbah,
vers l'O., le cours Carnot, planté d'arbres et surélevé
sur la moitié de sa largeur, a été établi
sur l'emplacement de l'ancien forum dont il ne reste rien; le cours
conduit à la porte de Constantine, en dehors de laquelle s'édifie
le faubourg moderne (poste ; écoles ; etc.), où la construction
d'un musée est à l'étude.
-------2Au-delà
de la porte (à g. en arrière de la poste), monument commémoratif
à l'expédition de Tunisie en 1882, érigé à
l'emplacement de l'arc de Cirta dont le pied droit sert de base
au monument; on voit encore des restes de dallage de l'ancien decumanus
maximus.
-------2En
prenant toujours la place de la Kasbah comme point de départ, et
en suivant la rue qui conduit vers la N., on passe devant deux mosquées
et on arrive à la porte de Caracalla en laissant à g.
l'église, la mairie et le temple de Minerve.
-------2Dans
l'église moderne, on remarquera des matériaux provenant
de ancienne basilique chrétienne (Rome chrétienne) : un
sarcophage qui sert d'autel, avec des sculptures d'une exécution
barbare; les colonnes du ciborium qui le surmontent ; les niches
de la Vierge et de St Joseph ; les colonnes à l'entrée du
choeur, avec leurs chapiteaux et leurs corbeaux; les chapiteaux posés
sur les fausses colonnes de la nef avec les monogrammes du Christ qui
les surplombent. Les autres ornements de style ancien sont des moulages
de pièces authentiques.
-------2Entre l'église et la porte de Caracalla
se trouve la place Minerve, encadrée par la mairie et le
temple, qui renferme un petit musée.
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3-Tébessa- le Capitole, IIIè siècle, appelé
Temple de Minerve
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------2Ce
temple doit etre du début du IIIè siècle Il se dressait
au fond d'une cour quadrangulaire, entourée de portiques, dont
il ne reste plus qu'une partie du front antérieur E. (façade
de la zaouïa, ou école arabe). Le temple lui-même est
bien conservé, et on l'a souvent comparé à la Maison-Carrée
de Nîmes.
-------2On
y montait par un escalier d'une vingtaine de marches, qui a été
bien refait. Sur le devant s'élèvent quatre colonnes en
marbre d'ordre corinthien; les parois du sanctuaire sont rehaussées
de pilastres. La frise qui surmonte les colonnes et les pilastres offre
des sculptures assez médiocres: têtes de boeufs ornées
de bandelettes ; aigles tenant sous leurs serres deux serpents. Au-dessus
règne un attique, avec des Victoires, des divinités diverses,
des cornes d'abondance croisées, des guirlandes.
Le temple de
Minerve : à l'époque romaine
chaque ville avait son temple. A Théveste, ce temple bien conservé
a servi de musée après avoir été transformé
successivement depuis la conquête française en fabrique
de savon, bureau du génie, Tribunal musulman, cantine, cercle
militaire et église.
-----On y montait par un escalier d'une
vingtaine de marches. Le portique antérieur compte 4 colonnes
de façade sur deux de profondeur et la " Cella "
est flanquée de 4 pilastres. La partie supérieure est
lourdement ornementée. L'architrave qui surmonte les colonnes
et les pilastres est divisée en panneaux carrés, décorés
de bucranes et d'aigles aux ailes ouvertes, tenant dans leurs serres
des serpents ; au-dessus, un attique, non moins,chargé, présente
alternativement des trophées, des victoires, des images divines,
des cornes d'abondance croisées, des guirlandes, des rosaces,
des masques, tout cela d'une richesse outrée et presque déplaisante.
-----Ce qui choque aussi c'est l'absence
de fronton. On l'a appelé "Temple de Minerve
" parce que l'on a pris pour des chouettes les aigles de l'entablement.
On ignore à quelle divinité il était dédié.
Dans le musée, on y trouvait : des fragments de statues en
marbre, des statuettes en terre cuite de divinités, une grande
et belle mosaïque : Vénus portée par un ou deux
tritons accompagnée d'amours ; mais aussi d'autres mosaïques
provenant des thermes ou de la Basilique. Dans les
Temple de Minerve. vitrines,
~- _ nombreuses étaient les lampes, mais aussi des silex préhistoriques.
-----Il est situé entre l'ancienne
Casbah turque et l'arc de triomphe. |
------2Dans
le musée, à l'intérieur du sanctuaire : fragments
de statues marbre ; sarcophage représentant les Muses ; statuettes
de divinités en terre cuite, avec des restes de peintures (trouvées
à Aïn Chabrou) etc.
-------2-
Sur la paroi du fond, grande mosaïque, trouvée dans les thermes
romains au quartier militaire, et représentant : Vénus portée
par un ou deux Tritons, accompagnée d'Amours; Néréides
sur des monstres marins . Au-dessous, petit panneau en mosaïque provenant
de la basilique décrite ci-dessous, qui représente un monogramme
du Christ se détachant sur fond d'une abside.
-------2-
Contre la paroi de dr., autre mosaïque, découverte aussi dans
les thermes; c'est une grande composition dont le sujet principal est
la fin d'un combat ou d'une lutte, et la proclamation du résultat
par le juge dirigeant la rencontre.
-------2-
En face, mosaïque représentant la métamorphose de Daphné.
-------2-
Dans les vitrines : très importante collection de lampes provenant
de nécropoles des IIè et IIIè siècles fragments
de décoration d'églises antiques de la région, collection
de silex préhistoriques.
-------2-
Dans la petite cour, auprès du temple, nombreuses antiquités:
autel funéraire sculpté sur trois faces.
--------2Servant
de porte N. à la citadelle, l' arc de triomphe, dit de Caracalla,
est un édifice de 11 m. de côté, avec une grande baie
sur chacune des faces, baie flanquée de quatre colonnes.
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Arc de triomphe de Caracalla
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------2L'intérieur
était couvert d'une coupole qui s'est effondrée; deux édicules
y abritaient des statues; l'édicule du S. est seul conservé.
Cet arc est richement décoré; remarquer en particulier les
deux médaillons qui ornent les clefs des arcades de l'O. (médaillon
de Julia Domna) et à l'E. (médaillon de Septime-Sévère).
Des inscriptions, gravées à l'intérieur sur deux
des parois, nous apprennent que ce monument fut élevé en
vertu d'une disposition testamentaire de Cornelius Egrilianus, préfet
de la 14e légion en Pannonie et originaire de Theveste, et qu'il
coûta 250.000 sesterces (67.000 fr.-or env.).
------2Sur les frises de trois des faces, on lit
des dédicaces à Caracalla, à son père Septime-Sévère
(mort à cette époque), à sa mère Julia Domna.
La date indiquée correspond à l'année 214 de notre
ère. Sur la face N. a été encastrée une inscription
byzantine, célébrant la reconstruction de Theveste par Solomon.
------2A 500
m. environ de l'arc de triomphe de Caracalla, sur la gauche de la route,
on visitera les ruines de la basilique chrétienne, très
important et intéressant monument qui date de la fin du IVe s.
-------
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Porte extérieure de la basilique byzantine
|
2On
entre par une porte monumentale, qui était précédée
de colonnes et qui mène à une large
avenue dallée, terminée du côté opposé
par une porte analogue. A g., une vaste cour quadrangulaire est bordée
au sud , à l'Ouest et à l'Est. de terrasses élevées
qui devaient servir de promenoirs; celle du S. offrait un portique à
colonnes. Cette cour était partagée en quatre parterres
carrés par des balustrades en pierre. Dans l'un d'eux, ouverture
conduisant par un escalier de 32 marches à une galerie souterraine
éclairée de place en place par des lucernaires. Elle conduit
à une chapelle en forme de trèfle renfermant des tombes
chrétiennes, dont deux à épitaphes. Deux tombeaux
jumelés, en marbre, forment un autel. Une autre galerie sinue au-dessous
de la basilique et renferme également quelques tombes chrétiennes.
Cette galerie avait été comblée et même murée
lors de la construction de l'édifice situé au-dessus. A
dr., un grand escalier accède à la cour entourée
de portiques, ou atrium, qui précède la basilique
proprement dite; au milieu se voient les restes d'une vasque, en forme
de quatre feuilles (vasque aux ablutions ou bénitier primitif).
-------2Cette
basilique était divisée en trois vaisseaux par des colonnes
adossées à des piliers. Le fond de la nef était isolé
par des balustrades; un cadre en pierre y indique l'emplacement de l'autel.
Par derrière, deux petits escaliers conduisent à l'espace
réservé à l'évêque, de forme semi-circulaire,
selon l'usage. A dr. et à g. de cet espace sont les sacristies.
Tout le sol de l'église est tapissé de mosaïques ornementales,
qui sont actuellement recouvertes de terre.
-------2-
Des tribunes étaient au-dessus des bas-côtés. On y
montait par deux escaliers établis dans des tours sur les côtés
de l'atrium.
-------2A
dr. de l'atrium, un passage conduit à un baptistère entouré
de marches et tapissé d'une belle mosaïque : le fond de la
piscine est formé d'une large plaque circulaire en marbre blanc
orné sur le pourtour de douze alvéoles semblables aux pétales
d'une marguerite.
-------2-
Sur le flanc droit de la basilique s'ouvre une large baie, suivie d'un
escalier par lequel on descend à une grande chapelle tréflée,
qui était décorée avec luxe : l'autel était
placé au milieu de cette salle et recouvrait probablement le corps
ou des reliques d'un saint. Des sondages ont révélé
l'existence à 1 m. 50 d'un dallage en mosaïque avec inscriptions
funéraires chrétiennes très bien conservées.
De nombreuses cellules, à g. et derrière l'église,
ont dû servir d'habitations à des moines ou à des
religieuses.
-------2Le
domaine de la basilique fut entouré dès sa construction
par un mur qui, plus tard, fut sans doute aménagé en rempart.
Une petite chapelle fut établie contre ce rempart à l'E.,
derrière la salle tréflée : on voit, au fond de la
nef, les trous dans lesquels s'enfonçaient les montants d'un autel,
qui devait être en bois; sous les dalles, nombreuses sépultures,
dont une couverte d'une mosaïque. A proximité, nombreux vestiges
de tombes païennes et chrétiennes.
-------2On
visitera encore dans la partie S.-O. des ruines, au-delà et à
g, de la porte monumentale de l'O., une salle rectangulaire qui présente
deux rangées de petites auges, placées à 1 m. au-dessus
du sol : il y en a environ 80. On se trouve vraisemblablement en présence
d'une hôtellerie, avec écuries et remises pour les voitures.
-------2A
500 m. environ, au N.-E. de la basilique, sur la dr. de la route, on peut
voir la koubba de Sidi Djaballah, mausolée antique de forme
hexagonale, qui a été coiffé ultérieurement
d'une coupole.
-------2Enfin,
dans la partie E. de la ville, en partant de la place de la Kasbah, on
suit la rue Solomon conduisant à la porte du même nom; elle
forme un étroit couloir surmonté d'une courtine avec meurtrières
et machicoulis.
-------2Au-delà,
en traversant-à dr. la place du Marché, on arrive rapidement
à l'amphithéâtre, pas encore dégagé,
mais dont les vestiges sont apparents, au-dessus des murs bordant l'oued
Zerhour. A 500 m. environ en aval, aqueduc, d'origine romaine,
souvent restauré, qui amène à Tébessa l'eau
de la source d'Ain El Bled et des Jardins. Ces sources captées
au début de l'occupation romaine , alimentent encore la ville.-
En suivant l'aqueduc , on arrive au château d'eau moderne; à
proximité se trouvent les sources.
A quelques centaines de mètres, à l'est du château
d'eau, près de la route nationale et de la koubba de Sidi Mohamed
Chérif, gisement préhistorique.
ENVIRONS
-------2Tébessa
dut sa prospérité ancienne à l'agriculture, et notamment
à la culture del'olivier. Le pays est couvert de vestiges de villages,
de fermes et d'exploitations rurales, en particulier de fabriques d'huile.
Ses richesses arbustives ont disparu et ne semblent pas prés d
' être reconstituées. A l'exception d'une zone assez étroite
de jardins et dans le environs immédiats de la ville, le plateau
de Tébessa est maintenant le pays à céréales;
les récoltes y étant entièrement dépendantes
de l'abondance et de l'opportunité des pluies. On a relevé
aussi de nombreux vestiges de mausolées, d'églises chrétiennes,
de forts byzantins, mais ceux-ci restent encore d'accès trop incommode
pour qu'on puisse en recommander la visite méthodique à
de simples touristes. On ne signalera donc que les plus faciles à
visiter. Certains paysages valent aussi d'être contemplés,
notamment celui d'Youks. Une promenade dans un centre minier ou une randonnée
sur le plateau donneront enfin la caractéristique des paysages
du Sud constantinois.
-------1.-Tébessa Khalia (3
k. S.-O.), dont le nom signifie Tébessa l'abandonnée, est
située sur un mamelon, offrant un vaste panorama. Les ruines avaient
jusqu'alors été peu fouillées, mais elles viennent
d'être reprises, On peut voir une grande enceinte circulaire qui
était entourée de colonnes corinthiennes dont il ne reste
que les tronçons; deux piscines avec quelques débris de
mosaïque à chevrons; deux petites basiliques chrétiennes,
l'une au SO, l'autre au N.-E.; dans celle-ci, un disque de calcaire mesurant
1, 80 m de diamètre sur 25 cm. d'épaisseur, fermait une
ouverture en roulant de dr. à g.; en 1943, les officiers alliés
vinrent prendre ce monolithe pour leur servir de table dans un campement;
il fut retrouvé en 1952 à 3 k. S., au milieu de la forêt.
-------2. Orfana, ou R'Fana (4 km
S.-O.), gorges et ruines antiques; route taillée dans le roc par
les Romains, sur une longueur de 2 km et qui porte encore les traces creusées
pour les roues des chars; aussi les Arabes l'appellent-ils Trik El Kareta
(le chemin du char).
-------3.- Tenoukla (8 km S: E., route).
- Belles gorges, dans une région boisée de pins et de genévriers
oxycèdres.
-------4.- Youks (24 km O. ; service
automobile par la ligne de Constantine jusqu'à l'embranchement).
- On suit la route N. 10 vers Aïn Beida décrite en sens inverse
jusqu'à (17 k.) la bifurcation de la route V. 4 que l'on prend
à g.
-------- 20 k. Youks-les-Bains, centre
européen créé sur l'emplacement d'Aquae Csaris,
près d'une source thermale légèrement sulfureuse.
A 500 m. O. du village, au lieudit Gaga, restes d'un petit temple
ou d'un mausolée romain.
-------- En amont, à 4 k., se trouve
le village indigène de Youks, pittoresquement situé
au fond du cirque formé par les djebels Tasbent (phosphates) et
Mesliri, où l'oued Bou Akkous prend sa source; gorges très
pittoresques; grotte dont l'entrée présente de curieuses
stratifications; ruches en pierre d'un type apparemment très
ancien; marabouts de Sid El Hadj Ahmed Ben Brahim (en haut) et
de Sidi El Ouendi (en bas).
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