rue
Michelet à Alger,
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Voici quelques précisions sur MILLY.
(9, Chemin Edith Cawell, non loin du Sacré-Coeur,
et du premier Couvent des Pères Dominicains)
J'y suis arrivée, en 1940, à
l'âge de trois ans, au jardin d'Enfants tenu par une extraordinaire
Madame JURUSSE, irrévérencieusement surnommée par
les malicieuses "Grandes" "PETARD", on devine aisément
pourquoi... Mais aimée de toutes... Professeurs, "grandes"
et "petites"... Il y avait aussi la Chorale, fondée et menée initialement par le Père Lefèvre, notre aumônier dominicain, aumônier du Groupe Scout de la ST DO - qui, accaparé par trop de charges, m'en avait confié la direction, les dernières années... Ce sont des religieuses dominicaines qui avaient fondé
le Pensionnat, (comportant, en réalité, internat et externat),
autour des année 1900. Sur le plan spirituel Milly était attaché à la Maison des Pères Dominicains, et ceux-ci assumaient l'Aumônerie en totalité. Toute ma vie, je suis restée très attachée aux Demoiselles de Milly, allant très souvent les voir dans leur maison de retraite à Nice. Je vous confie, ci-dessous, ce que j'ai écrit, avec une autre "Ancienne", Bernadette Morin, peu après le décès de Mademoiselle Gineste, "Tante". (Sa nièce, Denise Gineste, a été ma meilleure amie toute notre vie : elle est partie trop tôt, à mon goût, emportée par un cancer, en 1994.) J'y ajoute, en Post-scriptum, quelques mots sur la dernière de ces demoiselles qui est morte à son tour, en décembre dernier. Je pense qu'à travers ces lignes, vous sentirez
l'âme de Milly que nous avons essayé de faire revivre, à
ce moment-là, dans l'évocation de nos souvenirs. GENEVIEVE |