sur
site le 5/082002 modifiée
le 18/09/2002
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17
Ko / 10 s
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-------Sur
la place
du Gouvernement, deux directions
sollicitaient le visiteur : à gauche,
la rue Bab-Azoun, qui
était le côté chic; à droite, la rue Bab-el-Oued,
qui l'était beaucoup moins.
il y avait une échoppe de barbier maure. Quand
on passait, on voyait cet homme farouche coller brutalement la tête
du client contre le mur de la mosquée et brandir de l'autre main
une espèce de coutelas, comme pour lui couper le cou. Après
quoi, il se mettait à le raser avec beaucoup de douceur et de dextérité... |
------On débouchait sur la place Bab-el-Oued, encadrée par les bâtiments fastueux du lycée et par la laide caserne du Génie.
Et puis on tombait dans un grand terrain vague, dominé
par les terrasses en étages du Jardin
Marengo et par les premières
maisons de la Rampe Valée. Au fond, on apercevait la mer, quelques
misérables poivriers tout poussiéreux, et la ligne de remparts
qui aboutissaient à une double porte voûtée avec ses
ponts-levis, comme celles de nos vieilles enceinte: à la Vauban
: la nouvelle porte Bab-el-Oued, conduisant au faubourg du même
nom. |