Georges Averseng est né
à Alger le 14 novembre 1908 et les travaux auxquels il se
consacre sont en passe de lui valoir la notoriété.
Si ce jeune est encore peu connu, nos lecteurs, par contre, connaissent
bien son père et en pensant au distingué maire d'El-Affroun,
ils se représentent une silhouette alerte et un visage pétillant
d'intelligence et d'esprit. Gaston Averseng est, en plus, conseiller
général du département d'Alger, industriel,
président des associations agricoles de la région
d'El-Affroun.
Est-il utile de noter qu'il se dévode fort utilement aux
intérêts de l'Algérie et qu'il est l'ami de
tous ceux qui ont eu la chance de l'approcher ?
Georges, le fils, fait ses premières études à
l'école de Notre-Dame d'Afrique, près d'Alger.
Dès l'âge de vingt ans, il marque un intérêt
particulier aux choses de l'aviation et aux moteurs. Il conquiert
en Algérie son brevet de pilote et il annonce aux siens et
à ses amis qu'il a en tête un projet de moteur. Sur
le conseil de son père, il va exposer son idée à
un professeur. Et celui-ci de lui déclarer : « Je ne
vois pas pourquoi cela ne pourrait pas tourner.»
Georges fait son année de service militaire dans l'aviation
à Blida.
Il devient même sergent-pilote.
Dès sa libération, il se remet aux études.
Et, comme il se devait, il ne tarde pas à concevoir une nouvelle
formule de moteur.
Ce qui est extraordinaire dans le cas de ce jeune inventeur, c'est
qu'il ne lit jamais, n'est, par conséquent, au courant de
rien. C'est un travers, mais qui porte sa compensation : pas de
déformation professionnelle et, partant, aucune prévention
contre les hommes ni contre les faits. Il lui advient, après
s'être donné beaucoup de mal, de réaliser un
moteur nouveau.
.......................................
(suite dans l'article.)
PLUS
...pas de "plus"...
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