INTRODUCTION
Ce petit Mémoire, écrit sans
aucune prétention, veut simplement évoquer ce qu'était
le port d'Alger avant et après le venue des français en
1830, sur cette terre africaine. Il veut aussi rendre un fervent hommage
à tous ceux qui ont aimé ce port, pour lequel beaucoup d'entre
eux ont sacrifié une partie de leur vie.
De nombreux auteurs ont fait une description dithyrambique du port d'Alger
incrusté dans l'azur de son golfe, enchâssé dans une
ville blanche en amphithéâtre, sans se douter, que des hommes,
aujourd'hui disparus, furent à l'origine de la réalisation
de ce port magnifique encore ouvert aux navires du monde entier. Port
qui atteste, si besoin, l'oeuvre civilisatrice de la France dans ce pays.
Il est vraiment regrettable qu'à ce jour, des hommes se disant
français, s'élèvent contre une loi promulguant "
la reconnaissance du rôle positif de la présence française
en Algérie " .
Connaissent-ils seulement ce pays ? Une visite objective de son littoral
pourrait leur permettre de rectifier ce jugement !
Avant de poursuivre le récit de ce mémoire, les auteurs
tiennent, sans que ce soit un oubli, à s'excuser auprès
de toutes les personnes qui seront concernées par ce récit
dont le nom ne paraîtra pas dans le texte.
Tous ceux qui eurent des aïeux parmi ces hommes pourront reconnaître
les leurs : chercheurs, marins de commerce ou de la pêche, pêcheurs
de chalutiers ou de lamparos, charpentiers de marine et bien d'autres.
Ils pourront alors compléter ou développer le souvenir de
ceux dont les ouvrages, les compétences, imprègnent encore
les côtes d'Algérie !
Les Auteurs.
DES EVENEMENTS ET DES
HOMMES
Avant la venue des Français en 1830,
la darse d'El-Djézaïr, de dimension restreinte servant de
port, n'était qu'une concentration d'îlots de roches épars,
dont un sur lequel les Espagnols avaient bâti un fortin appelé
" Pénon ".
Quoique reconnue comme étant la plus mauvaise des rades de la Régence,
elle servait depuis des décennies à la puissante confédération
des Raïs, pour mettre à l'abri leurs navires, de faible tirant
d'eau, comme les Chebeks, les Galères, bricks ou Galiotes, puissamment
armés, montés par les " Baharias ", marins maures,
turcs ou renégats de toutes origines se livrant à la piraterie
en haute mer ainsi qu'aux terribles " razzias ", qui faisaient
trembler tout le littoral méditerranéen !
Dès 1510, l'émir Khair-ed-Din, plus connu sous le nom de
Barberousse, fit construire une jetée reliant l'îlot su "
Pénon " à la terre ferme au pied de la casbah. Cette
jetée (la première), sur laquelle on construira un solide
bâtiment, genre forteresse , qui subsiste encore de nos jours, isolera
la darse de la pleine mer à l'ouest.
Au début de la présence française, les liaisons maritimes
entry le France et Alger s'intensifièrent, alors que la darse ne
correspondait;âux'' dimensions des navires qui assuraient ce service.
Aussi, l'extension de cette darse fut envisagée ainsi que la construction
d'un port en eau profonde .
Les études ne manquèrent pas. C'est sur les plans de l'ingénieur
hydrographe Lieussou, aidé de l'ingénieur Poirel, qu'une
digue désignée : Jetée du Nord, fut projetée.
Elle s'étendra du Nord-Est en direction des collines de Mustapha
et protègera le premier plan d'eau du futur port d'Alger, plan
d'eau qui sera désigné : Bassin de l'Amirauté. Par
la suite, au fil des ans, les travaux se poursuivront par l'adjonction
de la Jetée Est (ce que les vieux marins appelaient : Môle
Cassé !) suivie, plus tard, des jetées Butavand et Mustapha
qui protègeront l'ensemble du bassin de l'arrière port de
l'Agha !
Toutes ces digues, qui feront barrage aux lames venant du large, devront
faire appel à des techniques nouvelles et à des matériaux
qui restent à concevoir.
Il fallait aussi établir la direction des vents et des courants
marins ainsi que la circulation des eaux dans cette partie de la Méditerranée.
C'est à quoi se consacrèrent des hommes de grande compétence
comme les ingénieurs Lieusou, Poirel, de Marquet, gay, Chasseriau,
le précurseur océanographe Georges Aimé, les géographes
Mac-Carthy, PierreEmile Watier, Jérôme Tarting, le chercheur
Louis Boutan et bien d'autres, responsables de ce projet.
L'Algérie présente la particularité d'être
située sur une côte rectiligne, balayée tout au long
de son rivage, bien souvent par les vents de " Noroît "
et d'Est .
A propos du temps, le professeur A. Gruvel du Museum d'histoire naturelle
écrira en 1926 : " La circulation
des eaux de la Méditerranée était encore mal connue
dans ses détails . Elle diffère du reste entre les deux
bassins occidental et oriental et se complique de courants secondaires
dus à des causes difficiles à préciser. Sur la côte
algérienne les vents d'Ouest sont des vents forts, souvent des
tempêtes , ceux d'Est parfois assez violents aussi sont au contraire
des vents de beau temps et de ciel clair ; Les plus fortes tempêtes,
celles qui soulèvent des vagues énormes et rendent la circulation
sur la côte dangereuse et parfois impossible, même pour les
grands bateaux, sont dues à des vents de nord-ouest qui halent
vers la nord " ;
Du fait de ces éléments, dès le début de la
colonisation, l'ampleur des travaux pour la construction de ports en eaux
profondes sur l'ensemble des côtes algériennes, en commençant
par celui d'Alger, s'avéra à l'époque une tâche
très difficile et dangereuse. Dangereuse, du fait de la répétition
constante des terribles tempêtes qui assaillirent le port d'Alger
, causant de gros dégâts aux jetées protectrices à
l'extérieur et aux quais et plans d'eaux de l'intérieur,
où souvent des cargos rompant leurs amarres se retrouvaient en
difficulté.
Beaucoup d'Algérois de notre génération peuvent encore
se souvenir des grosses tempêtes de décembre 1930, celle
aussi de décembre 1931 et la meurtrière de février
1934, où un chaland poseur de blocs de la compagnie Schneider,
fut emporté alors qu'il était en travaux à l'extérieur
du port six hommes à bord . Nous reviendrons plus en détails
sur la tempête du 18 février 1939, où en service d'assistance
du paquebot italien " OCEANIA " en partance du port d'Alger,
le petit remorqueur " Provençal 8 " fit naufrage, entraînant
dans la mort son capitaine !
Mais n'oublions surtout pas que le FLEAU qui marqua le port d'Alger fut
de tous temps : le terrible RESSAC !
Pour combattre ce phénomène, de nombreuses études
furent entreprises. D'abord par Georges Aimé en 1845, puis par
Jérôme Tarting, qui furent à l'origine de plusieurs
propositions afin que ne se dégrade la renommée du port
qui en 1930 n'offrait encore qu'un piètre abri face à la
houle et au vent engendrant le ressac à l'intérieur du port.
C'était véritablement une plaie. Car en dépit des
incontestables avantages conférés par sa situation entre
Gibraltar et Port-Saïd, la qualité de son eau et celle des
services offerts par les shipchandlers, sans oublier les charmes d'un
séjour à Alger, le port perdit un peu de son crédit.
Concernant le ressac, le temps aidant, on ira même jusqu'à
poursuivre des recherches expérimentales en 1946 au laboratoire
central d'hydraulique de Maisons-Alfort (Seine) sur un modèle réduit
du port d'Alger mesurant 30 mètres sur 40, agité par des
vagues miniatures venant frapper les ouvrages avec une force semblable
en proportion à celle de la mer. L'exécution de la maquette
coûtera, à l'époque, plusieurs millions de francs
!
Malgré les améliorations apportées par ces études,
avait.on pour autant vaincu le ressac ? Rien n'est moins sûr et
les témoignage concordent. A Alger en 1947-48, les jours de mauvais
temps, du fait du ressac (toujours lui) les chalutiers amarrés
au quai Jérôme Tarting (ou de la Pêcherie) s'empressaient
de rejoindre l'arrière port de l'Agha pour se mettre à l'abri
!
Quoi que ce ne soit pas le but de ce petit mémoire, nous consacrerons
quelques lignes aux dégâts occasionnés dans le port
d'Alger par les effets du ressac. D'abord, pour réduire ces effets,
on décidera le prolongement de 190 mètres de la jetée
Nord, adjonction appelée plus tard, Pierre Emile Watier, avant
toute extension des installations commerciales des terre-pleins des quais.
LES DESASTRES DU RESSAC
A chaque " bafagne " d'Est ou de
Nord-Ouest, les quais soumis aux assauts des lames étaient labourés,
des bollards arrachés, des amarres se rompaient. En raison de ce
ressac, les opérations d'embarquement et de débarquement
étaient rendues difficiles, en moyenne pendant 20 jours par an
et plus ou moins gènées pendant 50 jours, entraînant
pour le chargeur, le paiement à l'armateur de coûteuses surestaries.
Plus graves encore, les manoeuvres des portes des deux bassins de radoub
étaient, 70 jours par an, rendues dangereuses, voire impossible
avec toutes les conséquences qui en découlaient en cas d'avarie
ou de voie d'eau survenant à bord d'un vapeur.
Au cours des tempêtes des 17 - 18 et 19 décembre 1930, les
lames assaillaient et franchissaient la jetée du Nord, déferlant
sur les chalands amarrés à quelques mètres, balayant
à la mer leur chargement de charbon. En pleine nuit du 18 au 19,
les cargos " Stella ", " Vénus ", " Tensift
", " Saumur " et " Aïn-Mokra " ayant rompu
leurs amarres, se trouvaient en difficultés. Le paquebot "
El-Biar " rompant ses amarres était drossé
contre les vapeurs " San Francisco di Paola " et " Aïn-Bessem
". Le chalutier " Ratonneau " après avoir été
mis au mouillage en sécurité près de l'entrée
du port, dérivait vers la pleine mer avant d'être drossé
sur la jetée de Mustapha, où il se brisa. De nombreux chalands
à la dérive avec leur chargement, se fracassaient contre
le môle Sud.
Le 19 décembre 1930, nouvel assaut des vagues mettant en danger
des vies humaines et des installations maritimes. Aux effets de la houle,
s'engouffrant violemment entre les blocs de la jetée Nord, s'ajoutaient
ceux des lames contournant l'extrémité du musoir Nord ainsi
que celles qui étaient réfléchies par la branche
du brise-lames de la jetée de Mustapha en construction (plan
en annexe des lames et du ressac)
Le paquebot " Président
Dal Diaz " de la compagnie générale transatlantique,
accosté quai d'Agde subissait des avaries sur son tribord.
Amarrés sur les quais du grand môle de l'Agha, " l'Arlésienne
", le " Sainte Maxime ", le " Saint Tropez ",
le " Médéa " et le " Galéa "
étaient atteints dans leurs oeuvres vives, hélices cassées,
gouvernails faussés, avaries sur la coque. La houle pénétrait
dans le port jusque dans la darse de l'Amirauté, précipitant
de nombreuses embarcations les unes contre les autres. La passerelle du
service de la santé maritime était arrachée. A l'extrémité
du môle El-Djefna, le quai d'Arles était défoncé
par des lames. Les mouvements des courriers étaient retardés
ou supprimés en raison des risques présentés lors
de leur appareillage.
LA
TEMPETE DE DECEMBRE 1931
Les 10,11,12 et 13 décembre 1931,
un coup de tabac survenant un an après les désastres de
1930, les travaux de renforcement de la jetée du Nord n'étaient
guère plus avancés.
Carte-photo écrite : "
Une photo de la tempête subie le samedi à 15 heures,
le 12 décembre 1931.Avec une grosse bisette» Adressée
à Paris. Photo P.Raynal (pas trouvé sur l'annuaire
1961)
|
Alors que " l'Empress of Britain " était en approche
du port, la jetée Nord était assaillie par des vagues qui
projetaient des tonnes d'eau sur les chalands amarrés à
l'intérieur du bassin. En raison de l'état de la mer, le
" liner " de la Cunard, manoeuvrait en rade et aussitôt,
annulant son escale, reprenait le large.
La houle réfléchie des brise-lames du bassin de Mustapha
s'engouffrait violemment dans les vides laissés entre les blocs
artificiels rectangulaires des jetées Nord et Est. Plus tard en
1949, ces blocs seront remplacés par des tétrapodes.
La houle d'un mètre de creux se faisait sentir obliquement tout
au long de la jetée Est jusqu'à celle du Nord où
rencontrant les courants qui pivotaient autour de son musoir et se répercutaient
violemment jusqu'au fond de la vieille darse turque, causant la perte
de nombreuses chaloupes.
Depuis les bassins de radoub devant les hangars-abris, quai d'Auray, sur
celui de la " Petite douane ", des hommes devaient s'accrocher
aux bâtiments pour ne pas être emportés.
Ce très gros temps d'une exceptionnelle violence, causa sur le
plan d'eau du port la perte de 28 chalands avec leurs avaries sur les
450 en service.
Les cargos " Laurent
Schiaffino ", " Morse " et " Sainte Maxime
" drossés contre les quais à la suite de la rupture
de leurs aussières eurent des brèches sur leurs coques.
Ils ne purent se maintenir à flot que grâce à leurs
pompes de cales et à celles des remorqueurs qui se portèrent
aussitôt à leurs secours. Des capitaines d'autres navires
se jugeant plus en sécurité en mer, appareillèrent
en hâte pour se mettre à la cape au large et à l'abri.
Armateurs et importateurs de charbon subirent des pertes très importantes.
Malgré une longue procédure, les sociétés
sinistrées (plus de 12) ne furent pas indemnisées. Un port
étant un havre de sécurité par nature, les chalands
et leur cargaison n'y étaient pas assurés.
Les tempêtes précitées causèrent de gros dégâts
aux installations maritimes, chalands, appontements et navires. Encore
convient il de se souvenir des membres du personnel du port, enlevés
par les lames ou noyés dans les soutes d'un cargo ou d'un remorqueur,
sans oublier les pilotes du port, comme Monsieur Gustave Martin qui périt
noyé en rade par gros temps de Nord-Est, et les six ouvriers de
l'entreprise Schneider emportés sur leur chaland, alors qu'ils
étaient en travaux à l'extérieur du port lors de
la tempête de février 1934.
Au cours du temps, d'autres tempêtes frapperont ce port et ses installations
presque chaque hiver. Mais des hommes acharnés à sa défense
ne baisseront jamais les bras. Des études se poursuivront et par
la suite, la jetée du Nord sera prolongée et incurvée
afin de mieux protéger l'entrée principale du port. La jetée
de Mustapha sera aménagée selon le profil décidé
à la suite de la tempête du 3 février 1934. Pour ces
hommes, un seul but à combattre : le RESSAC !
Alger, la
darse de l'Amirauté en 1936 : la jetée Khair-ed-Din,
le Sport nautique, le môle Lyvois (la Santé), le môle
de pêche (avec la halle de vente)
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le port d'Alger
en 1934 (160ko)
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11 et 12 décembre 1931. La mer en furie contre les défenses
du port d'Alger.
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1934 : dégâts sur les quais
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1934 : massacre sur les plans d'eau
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1934 : dégâts sur les quais
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Les remorqueurs "Furet II", par babord avant
, et "Provençal 8", par tribord avant, assistant
à la sortie de l'"Océania" dans la nuit du
18 février 1939.Le "Provençal 8" coulé
en assistant la sortie du paquebot italien "Océania",
entrainant dans la mort le patron-borneur, Gaëtan SORRENTINO,
la nuit du 18 février 1939.(voir ci-dessous, copie du P.V officiel
relatant le naufrage du "Provençal 8". |
Page 1 du PV
|
Page 2 du PV
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APPENDICE " IN
MEMORIAM "
Gaétan SORRENTINO
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A la mémoire de Gaétan SORRENTINO,
patron-borneur, victime du naufrage du remorqueur " PROVENCAL 8 "
qu'il commandait à Alger dans la nuit du 18 Février 1939.
Qu'il repose en paix.
ERRATUM
Les auteurs de ce petit Mémoire adressent
leurs sincères excuses à la famille de Gaétan SORRENTINO,
pour l'erreur qu'ils ont commise en situant dans un précédent
ouvrage, le naufrage du " PRROVENCAL 8 " à la date du
3 Février 1934, alors que ce drame a eu lieu dans la nuit du 18
Février 1939 à Alger, comme le prouve le document irréfutable
que détient Madame Louise SENACH, fille de ce valeureux marin.
Victime de son devoir à la barre du remorqueur qu'il commandait,
àgé de 45 ans, Gaétan SORRENTINO laissera une épouse
éplorée et trois enfants en bas àge. Ce drame souleva
une émotion considérable sur le port d'Alger et dans le
quartier de Bab-el-Oued où résidait la famille ; plus particulièrement
lorsque Monseigneur LEYNAUD, archevêque d'Alger vint au domicile
mortuaire donner l'absoute et réconforter la famille.
REMERCIEMENTS
Les auteurs tiennent à exprimer leurs
sentiments de bien vive gratitude à toutes les personnes qui ont
bien voulu compléter leurs souvenirs personnels avec de précieux
témoignages, ainsi qu'à ceux qui, spontanément, ont
mis à disposition leurs archives sur des évènements
douloureux de l'histoire du port d'Alger, du temps de la présence
française en Algérie.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
:
- Yves LAYE " le port d'Alger "
imprimerie L. Rives, 8 rue Marceau - Alger.
- Jean LARRAS, directeur du port d'Alger, " L'équipement du
nouveau môle du bassin du vieux port d'Alger en 1947 " et "
Les causes de deux catastrophes " Echo d'Alger, édition du
11.08.1949.
- Edgar SCOTTI " Le port d'Alger après la seconde guerre mondiale
" ed.
L'Algérianiste n°54 Juin 1991.
" Alger capitale de la France en guerre " ed. L'Algérianiste
n°53 Mars 1991.
" Bou Haroun d'autrefois "
- M. BALENSI, ingénieur en chef, rapport de 1927.
- Charles DELVERT " Le port d'Alger " 1923. Dunod éditeur.
Paris.
- Gérard CRESPO " Les Italiens en Algérie ".
" L'Echo d'Alger " du 7 Août 1943.
- Dr. Georges DUBOUCHER " l'Algérie 1870-1930 " ed. Milan.
Toulouse.
- Joseph PALOMBA " Hommage aux scaphandriers " Avril 2000 et
" En bas la Marine ".
NOTES :
Les auteurs remercient bien vivement le Docteur Georges DUBOUCHER et Messieurs
Claude ARLES, Jacques THIBAUT, Jean de THOISY, sans oublier Monsieur Jérôme
TARTING, ingénieur en chef du port, Président de la Commission
du port d'Alger, Monsieur Pierre-Emile WATIER, directeur des ports maritimes
du Ministère des travaux publiques, Monsieur BUTAVAND, ingénieur
du port, Monsieur Oscar MAC-CARTHY, géographe ainsi que Messieurs.
Georges AIME et Anglès d'AURIAC pour leurs luttes continues contre
le terrible RESSAC qui fut la " plaie " du beau port d'Alger.
Octobre 2007
Edgar SCOTT I / Joseph PALOMBA.
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