| LA PLAINE DE LA MITIDJA 
           AVANT 1962 | 
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| SOUMA 
 Origine du nom : arabe ou berbère ? C'est le nom d'un lieu-dit, au pied du djebel Feroukha, qui a d'ailleurs été conservé après 1962. Origine du centre 
          : française. Le territoire communal est 
          double : à moitié en plaine et à moitié 
          en montagne. La montagne est l'Atlas blidéen avec le djebel Feroukha 
          qui culmine à 1496m. Ce djebel est largement forestier sur les 
          sommets ; mais les collines qui dominent directement la plaine de la 
          Mitidja sont depuis longtemps défrichées, peuplées 
          et cultivées. La plaine est en pente douce du sud (200m) au nord 
          (moins de 100m à la limite de la commune de Boufarik). C'est 
          une altitude suffisante pour que le drainage naturel ait évité 
          la formation de marécages. La route nationale 29 de Blida à Palestro est dans la plaine mais longe le pied de la montagne. La départementale 112 allait à Boufarik. D'autres routes ou de bonnes pistes desservaient toutes les agglomérations indigènes de la plaine et la plupart des mechtas de la montagne. Les activités étaient presque uniquement agricoles. 
 Des activités minières sont signalées à partir de 1868 avec une éphémère mine de fer et trois carrières de pierre qui peuvent justifier l'existence de pistes en montagne plus nombreuses qu'ailleurs dans l'Atlas en bordure de la Mitidja. Elles employaient quelques dizaines d'ouvriers. Un seul et modeste centre de 
          colonisation : le village de Souma. Il est inclus dans un 
          rectangle centré sur la RN qui est confondue avec la rue principale, 
          et deux rues parallèles au nord et au sud. Une grande place, 
          mais un peu décalée, située entre la RN et le boulevard 
          sud. En 1935 le village disposait d'une gendarmerie et d'un dispensaire. 
          Et il n'avait pas encore supprimé l'abreuvoir de ses débuts. Particularité : Il fut question en 1956 d'un jumelage Souma-Meaux. Un adjoint du maire fit même le voyage à la tête d'une délégation municipale. Mais ce projet, sûrement trop tardif, ne put aboutir. En 1956 l'insécurité était déjà grande dans cette commune qui était devenue un haut-lieu de la rébellion. Population en 1954 : 
          12 095 dont 222 non musulmans (soit 1,84%). C'est le pourcentage le 
          plus faible de toutes les communes de la Mitidja. A Souma le Français 
          était plus rare qu'ailleurs dans la Mitidja. Et pourtant c'est 
          à Beni-Mered, une commune limitrophe que le pourcentage des Européens 
          était le plus élevé, 55 ! Etonnant rapprochement. |