Alger,
Notre-Dame d'Afrique
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Graines de Bouzaréa. LE RAVIN. A mi-chemin entre le fort Duperré et Notre-Dame d'Afrique. Étroite vallée, profondément encaissée. Inclinaisons rapides, souvent escarpées, recouvertes partout d'arbustes. Par endroits, une flore au coloris délicat. D'épaisses lianes de chèvrefeuille et de clématite tapissent, en les entrelaçant, arbustes et rochers, formant un fouillis de végétation luxuriante. Au fond, murmure l'eau fraîche et pure d'un ruisseau, tantôt cachée sous la mousse, le lierre et les fleurs de ses rives, tantôt sautant en cascade dans un lit de pierre taillé à pic. Tout le long serpente, en suivant les sinuosités du ruisseau, un sentier abrité constamment par l'épais ombrage de grands oliviers qui plongent leurs racines jusqu'au fond du ravin. Au milieu des séductions de la nature africaine tout porte au calme, à la paix, au recueillement mystique. A cette source naquit, il y a bientôt cent ans, le pèlerinage de Notre-Dame d'Afrique. Celui-ci s'en est éloigné ; il est monté sur un plateau. Le Ravin n'a pas changé. Descendons-y, un jour de sirocco. La déclivité raide nous laisse arriver vite en bas sur une pelouse formée par la rive du petit ruisseau. L'endroit invite à rester. Il fait si frais ici, dans ce berceau de verdure épaisse. Et quel silence, à part le chant d'un oiseau ou le bruit du ruisselet, sonnant si agréablement, lorsqu'il fnit chaud, en haut. N.B : CTRL + molette souris = page plus ou moins grande TEXTE COMPLET SOUS L'IMAGE. |
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A mi-chemin entre le fort
Duperré et Notre-Dame d'Afrique. Étroite vallée,
profondément encaissée. Inclinaisons rapides, souvent
escarpées, recouvertes partout d'arbustes. Par endroits, une
flore au coloris délicat. D'épaisses lianes de chèvrefeuille
et de clématite tapissent, en les entrelaçant, arbustes
et rochers, formant un fouillis de végétation luxuriante.
Au fond, murmure l'eau fraîche et pure d'un ruisseau, tantôt
cachée sous la mousse, le lierre et les fleurs de ses rives,
tantôt sautant en cascade dans un lit de pierre taillé
à pic. Tout le long serpente, en suivant les sinuosités
du ruisseau, un sentier abrité constamment par l'épais
ombrage de grands oliviers qui plongent leurs racines jusqu'au fond
du ravin. Au milieu des séductions de la nature africaine tout
porte au calme, à la paix, au recueillement mystique. A cette
source naquit, il y a bientôt cent ans, le pèlerinage de
Notre-Dame d'Afrique. Celui-ci s'en est éloigné ; il est
monté sur un plateau. |