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-Alger, le musée Stéphane Gsell
Salles D - E - F - G

------------Cette plaquette éditée sur l'ordre de M.le Ministre M.-E. NAEGELEN, Gouverneur Général de l'Algérie, par la Direction de l'Intérieur et des Beaux-Arts, du Gouvernement Général, a été tirée, en juin 1950, sur les presses de L'Imprimerie Officielle à Alger.


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pages 7-8 avant-propos
pages 9-10 Répartition des salles et sens de la visite
pages 11 à 19 Salle A et cour : archéologie musulmane
pages 20 à 28 Salle B : arts marocains
pages 29 à 35 Salle C : art berbère
pages 36 à 40 Salle à coupole D : orient et occident
pages 41 à 44 Salle E dite "Salle Luce Ben Aben"
pages 45 à 50 salle F : Algérie et Tunisie
pages 51 à 53 salle G : art tunisien
pages 54 à 60 appendice

Salle à coupole D
ORIENT ET OCCIDENT

---------Au mur encadrant la fenêtre et aux deux murs adjacents
---------Tapis orientaux de Perse et d'Asie mineure.
---------Dans la vitrine à droite de la porte d'entrée ---------Legs Rodolphe Rey :
---------Grande bouteille en verre décorée d'émaux colorés et de filets d'or. Art syro-égyptien XIVe siècle.
---------Chandelier en cuivre damasquiné d'argent. Art syro-égyptien XIIIe siècle.
---------Plateau en cuivre gravé. Perse XIVe siècle.
---------Ecritoire en cuivre damasquiné d'argent, portant une inscription poétique. Art syro-égyptien XIVe siècle.
---------Vase forme " vase de l'Alhambra " en poterie gravée et émaillée de vert. Espagne XVe -XVIe siècle.

---------Dans la vitrine faisant pendant à cette dernière
---------Bouquetin, motif de fontaine (?) en cuivre damasquiné (hauteur 477 mm). Art syro-égyptien XVe siècle,
---------Gourde en cuivre gravé. Perse XVIIe siècle.
---------Coffret et son souvercle, munis de tubes permettant de les relier par des chainettes, ayant servi de brûle parfum. Le couvercle porte l'inscription coufique : " Bénédiction à son possesseur Saïd ben Ali ". Bronze Art égyptien XIIe siècle.
---------Petite boîte en cuivre gravé. Art égyptien XVI'
siècle.
---------Seau de cuivre gravé. Art syro-égyptien XVIe siècle.
---------Tasse en bronze. Art syro-égyptien XVe siècle.
---------Coupe magique en argent. Egypte XIIIe siècle.
---------Coupe magique en cuivre avec godet central à pendentif. Art syro-égyptien XVe-XVIe siècle.
---------Miroir portant deux sphinx adossés, avec bordure à inscription coufique. Art persan ou mésopotamien. XIIe-XIIIe siècle.
---------Des objets identiques à ce miroir figurent dans diverses collections. Duc de Blacas, Reinaud, Monuments musulmans II pl. VIII ; Louvre, Migeon, L'Orient musulman II pl. 16 n° 42 ; Collection Harari A. U. Pope. A Survey of Persian art, VI pl. 1302 F ; D'Allemagne, Du Khorassan au pays des Baktiaris II pp. 76-77.
---------Trois petits panneaux d'os et d'ivoire sculpté, ayant fait partie d'une chaire ou d'une porte - Egypte XIIIe-XIVe Siècle.
---------Sous la vitrine
---------Grand brasero de bronze Kkorassan (?). XVIIe siècle (?).
---------Voir d'Allemagne, du Khorassan au pays des Baktiaris II p. 64.
---------Dans la vitrine, au-dessous de la fenêtre
---------Exposition temporaire de nouvelles acquisitions.
---------Sous la même vitrine
---------Plateau de cuivre à bords dentelés, Egypte XVIe siècle.
---------Voir Martin, Altere Kupperarbeiten ausdem Orient, Stockholm Chelius1902 pl. 10.
---------Aspersoirs (mrech).Tasses (tâssa).Aiguière avec cuvetteDrageoir.Bouillottes. (liane).
---------En face de la fenêtre
---------Grande porte en bois sculpté. Oeuvre attribuée à Ahmed ben Lablatchi, qui fut amine (syndic) de la corporation des menuisiers à Alger (fin du XVIIle siècle). http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis. Cette porte faite pour la mosquée Ketchaoua (actuelle Cathédrale) fut, en 1843, après la démolition de cet édifice, transportée à l'Eglise Notre Dame des Victoires, puis mise en dépôt au Musée.
---------Voir A. Devoulx, Les édifices religieux de l'ancien Alger, Alger Bastide 1870 p. 57.
---------Sur les murs encadrant la porte et les murs adjacents
---------Tapis marocains de Rabat (voir p. 21).
---------Au bas de ces tapis
---------Bahut d'Alger, portant une jebana, faïence de Fès (voir p. 28).
---------Meuble à tiroirs, importé de France à Alger, XVIIIe siècle.
---------Coffre, importé d'Italie à Alger, XVIIIe siècle (?). ---------Fauteuil importé d'Espagne à Alger, XVIIe siècle.
---------Vitrine centrale
---------Echarpes d'étamine, broderies d'Alger

ARGENTERIE ALGERIENNE

---------Brûle parfums (mebkhâra).
---------Aspersoirs (mrech).
---------Tasses (tâssa).
---------Aiguière avec cuvette
---------Drageoir.
---------Bouillottes.

---------Sur l'étagère, au-dessous de la fenêtre : DINANDERIE ALGERIENNE.
---------Les vases en cuivre à usage domestique étaient très abondants dans l'Alger turc. Dans le palais de la Kasba notamment, "il y avait une quantité prodigieuse de ces ustensiles... de foute forme, de toute grandeur et pour tous les usages " (J.T. Merle, Anecdotes historiques et politiques pour servir à l'histoire de la conquête d'Alger en 1830. Paris Dentu 1931 p. 232). http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis. Les casernes de la milice en contenaient aussi, les anciens janissaires les offrant à la chambrée où ils avaient résidé pendant leur service. Certaines pièces portent des inscriptions qui attestent ces dons. Une inscription turque sur marbre exposée dans la Salle F et provenant de la caserne d'Osta Moûsâ (voir p. 46) est ainsi libellé : " [Année 1199 (1784 AD) ] L'homme de bien Alî ben Solaymân, le Cypriote, second achji (chef des cuisines) au palais du Sultan, à offert à sa chambrée, comme bien de mainmorte, la boutique de cordonnier, située dans le voisinage de la Porte du Pacha, à la condition que le loyer en serait affecté à la réparation et à l'étamage des grands chaudrons de la chambrée ; il en a été fait mention en cet endroit. " (G. Colin, Corpus des inscriptions arabes et turques de l'Algérie Paris Leroux 1901 - pp. 148-1949.
---------Alger était le principal centre de fabrication de ces cuivres ; on cite également Bou Saada, Laghouat et Boghar (Viollard, Industries d'art indigènes, Alger - Jourdan 1902 p. 15.) Il faut sans doute ajouter Constantine. Enfin certains vases venaient de Tunisie - Kairouan en produisait dont nous retrouverons des spécimens Salle G.
---------Faites de cuivre rouge martelé et gravé, ces pièces étaient généralement étamées. La plupart ont perdu leur étain ou ont été décapées pour satisfaire au goût des collectionneurs.
---------Les types les plus habituels sont, outre les plateaux parfois énormes, les suivants, qui figurent ici.
---------Plats creux, dit " couscoussiers " à couvercle en cône largement évasé, souvent décorés de reliefs en godrons ou en pointes de diamant ;
---------Aiguières (liane) avec leur support perforé et leur cuvette, servant au lave-mains qui suit le repas ; Sceaux à anse (setla, stîla).
---------Bassines et casseroles à manche droit ;
---------Petites cafetières et grandes pour les réceptions ;
---------Porte-manger (mrek) composés de gamelles s'emboitant les unes dans les autres, que réunissent deux tiges latérales articulées ;
---------Pots de bain (mahbès) (quatre de ces pots sont placés sous la vitrine centrale) servant à transporter au hammam les objets et produits nécessaires et pouvant aussi contenir l'eau pour le lavage.
---------Ces pièces de dinanderie algérienne, dont les plus anciennes ne semblent pas antérieures au XVIIe Siècle, affectent des formes visiblements orientales. Les prototypes seraient à rechercher en Turquie d'Europe et d'Asie, voire en Perse.

Salle E
dite " Salle de Luce Ben Aben"

---------Aux murs : TAPIS DU SUD ALGERIEN.
---------Ces tapis, souvent très riches de couleur, sont dérivés des tapis de prière d'Asie mineure à médaillon central, soit directement, soit par l'intermédiaire des tapis de Kairouan. http://perso. wanadoo.fr/ bernard. venis. Toutefois le caractère rural de ces tapis s'affirme par la tournure géométrique qu'affectent les éléments floraux empruntés. De plus, la nécessité d'accommoder les emprunts à une proportion étroite et très longue a conduit à multiplier les panneaux à médaillons hexagonaux - terminés par deux arcs rectilignes - et à élargir les bandes intercalaires.
---------Au mur latéral en face des fenêtres et au mur du fond
---------Tapis de la tribu des Nememcha (région de Tébessa) .
---------A droite de la porte d'entrée
---------Tapis du Hodna (région de Msila).
---------Au-dessus et à gauche de la porte de sortie
---------Tapis des Harakta (Nord-Est de l'Aurès).
---------Sous la fenêtre à droite
---------Tapis d'El-Oued, Souf.
---------Tissage des Maadid, Sud de Sétif.

---------Au-dessus de la porte d'entrée est exposée un petit tapis d'Asie Mineure, à comparer avec les tapis de l'Afrique du Nord, qui en sont inspirés.

---------Dans les vitrines : BRODERIES D'ALGER.
---------La broderie en soies de couleurs sur étamine, sur soie ou sur toile, fut, par excellence, l'art des femmes d'Alger pendant les trois siècles de la domination turque. Des maîtresses ouvrières l'enseignaient aux jeunes filles de la ville.
---------Exécutés sur métier bas, où l'étoffe est tendue horizontalement, les points de broderies sont de différents genres : le rna'alka (tapissé), point diagonal ; le zelîlej (petit carreau de faïence), point étoilé ; le menezzel (aligné), point passé formant de minces galons ; le meterha (matelassé), où la nappe des soies tendues est jalonnée de distance en distance par des points qui la retiennent à l'étoffe.
---------La couleur permet également de distinguer deux familles principales : les broderies à dominante violette et les broderies à dominantes bleues et rouges.
---------L'origine du décor uniquement végétal, mais où il est difficile de reconnaître une plante déterminée, doit, semble-t-il, être recherchée dans la Péninsule des Balkans ou les îles de l'Archipel. Toutefois on notera, dans certaines broderies rouges et bleues en ma'alka présumées les plus anciennes, l'analogie des formes florales découpées et disposées en couronnes concentriques autour d'un fleuron central avec les décors des brocarts et velours génois, vénitiens ou espagnols du XVe Siècle, soit que l'imitation ait été directe, soit que les modèles de ces pays méditérranéens aient été transmis par la Turquie et y aient déjà subi une adaptation à la technique de la broderie.
---------Voir A.J.B. Wace, Mediterranean and Near eastern Embroideries, 2 vol. Londres Halton, 1935; du même, Catalogue of Algerian embroideries (Victoria and Albert Museum, Département of textiles) 2e éd. Londres, Board of Education, 1935; G. Marçais, Les broderies turques d'Alger (Ars islamica, IV 1937 pp. 144-153).
---------Dans les vitrines basses
---------Echarpes (tenchîfa) servant au bain et dans la
maison.
---------Dans les vitrines hautes
---------Rideaux de portières à trois bandes, assemblées au moyen de rubans, dont un au moins est d'importation européenne, souvent française.
---------Bonnets (benika) formés d'un capuchon, se prolongeant par deux pans très longs.
---------Dans la vitrine centrale, face opposée aux fenêtres
---------Tenture murale et nappe en menezzel, sur soie et sur toile ; du côté des fenêtres : tenture de velours rouge brodée d'or à décor floral d'Alger.
---------Même vitrine : pistolets d'Alger (Voir p. 46).
---------Sous les vitrines basses
---------Cuivres d'Alger (voir p. 39) ; plateaux ; pots de bain ; plats à couvercle ; lanternes pliantes en toile avec plateaux perforés. lampes en bronze à six becs (Importation d'Italie).
---------Au-dessus des vitrines hautes, sous les fenêtres
---------Etagères en bois découpé et peint - Alger.
---------Cadre de porte : Faïences de Delft (Hollande). ---------
Au-dessus de la porte et de la vitrine du fond

---------Glaces italiennes, en usage à Alger.
---------A droite de la vitrine du fond :
---------Petite table en bois découpé et peint (Alger), avec plateau en faïence de Delft.
---------A gauche de la même vitrine
---------Coffre peint (Alger) - Lampe en bronze d'importation italienne - Inscription attestant la donation pieuse de cette lampe, 1221 Hégire/1806 AD.
---------Sur la vitrine à droite de la sortie
---------Verreries de Bohême en usage à Alger.

Salle F
ALGERIE ET TUNISIE

---------Au mur, à gauche de l'entrée
---------Tapis du Sud constantinois (Harakta).
---------Au mur, à droite de l'entrée
---------Tapis du Guergour (Petite Kabylie) dit Tapis de Sétif.
---------Le décor de ce grand tapis est très proche de celui des tapis d''Asie Mineure (voir Salle E, au dessus de la porte d'entrée) ; http://perso.wanadoo.fr/ bernard.venis mais sa proportion toute en longueur a nécessité la juxtaposition de trois médaillons hexagonaux empruntés au modèle oriental.
---------Sur l'origine de ces tapis voir P. Ricard, Bulletin de l'Enseignement des Indigènes de l'Académie d'Alger, Alger Jourdan 1912 p. 43.
---------Au mur, à gauche des fenêtres
---------Tapis du Guergour.
---------Au mur, à gauche de la porte donnant dans la Salle III:
---------Tapis dit " qtifa " des Hamama.
---------Au mur, à droite de la même porte
---------Tapis de Kâlaa (département d'Oran).
---------Deux tapis de Kâlaa sont exposés dans la Salle A, au dessus de la porte d'entrée.
---------Porte en marbre
---------Travail italien provenant de la Caserne d'Ostâ Moûsâ ou Dâr ed-droûj (Caserne des Escaliers).
---------Ces " Escaliers ", montant du port, accédaient à la rue de la Marine. Là se trouvait la Caserne des janissaires qui fut remplacée par la Caserne Lemercier, elle-même démolie en 1898.
---------Voir G Colin, Corpus des inscriptions p. 39; H. Klein, Feuillets d'El-Djezair, Alger Chaix p. 91.
---------Insérée en frise de la porte
---------Inscription turque de 1199 Hég./1784 AD, donnée p. 39.
---------Au dessus de la porte :
---------Frise et tympan à décor de plâtre sculpté (nokch hadîda) provenant de Tunis.
---------Sous les fenêtres, au bas des murs
---------Grande tenture (haïti) décorée d'arcatures en
application, ayant fait partie de la tente du Maréchal Mac Mahon.
-
---------A droite de cette tenture
---------Panneau composé de fusils algériens décorés d'incrustations et d'applications d'argent.
---------Ces fusils, spécifiquement algériens de forme et de décor, étaient surtout l'oeuvre d'armuriers de Kabylie, qui en sculptaient le bois et l'incrustaient, qui en forgeaient et ciselaient les batteries (Voir la vitrine centrale) et qui y adaptaient des canons généralement importés d'Europe. Ils étaient un des luxes des chefs algériens et figuraient souvent parmi les cadeaux envoyés par le Pacha d'Alger à son suzerain, le Sultan de Constantinople (Voir P. Eudel, L'orfèvrerie algérienne et tunisienne, pp 36-37).
---------Vitrines hautes, à droite et à gauche de la porte donnant dans la Salle III
---------Rideaux, écharpes et bonnets brodés d'Alger (voir p 42).
---------Grande vitrine en fer à cheval : VELOURS ET CUIR BRODES, HARNACHEMENTS ET ARMES.
---------Les velours et cuirs brodés, au décor floral de palmettes et de rinceaux, dans lequel on note des souvenirs de la Renaisance italienne, voire de l'art français du XVIIe Siècle, étaient surtout l'oeuvre de Maures d'Alger, descendants des Musulmans d'Espagne. " Une des industries d'Alger qu'il ne faut pas oublier, c'est celle des brodeurs : les Maures sont d'une habileté remarquable dans ce genre de travail ; ils font, dans des petites boutiques, où n'oserait pas se placer chez nous un savetier, des ouvrages en broderie d'or et d'argent du travail le plus parfait et des dessins les plus riches et les plus compliqués. Ils brodent avec le même talent sur le velours et sur le marocain. " J.T. Merle, Anecdotes historiques et politiques pour servir à l'histoire de la conquête d'Alger, Paris Dentu 1931 p. 6.
---------Voir aussi P. Eudel, L'orfèvrerie algérienne et tunisienne. pp. 208-211.
---------D'autres centres algériens, comme Blida et Tlemcen compent aussi et comptent encore d'excellents brodeurs.
---------Dans le segment de droite
---------Vêtements d'enfants.
---------voir G. Marçais, Le costume musulman d'Alger, Pari-,, Plon 1930, pp. 101-102.
---------Sacs juifs.
---------Dans les trois segments du centre
---------Harnachements de cheval ; tapis et housses de selles ; sangles de poitrail ; oeillères. Bottes, fontes de pistolets, sabretaches ( jebîra).Eperons et étriers.
Fusil et pistolets ornés d'argent et de corail. Dagues à fourreau d'argent.
--------Dans le segment de gauche.
---------Sur un brocart tunisien (Kairouan), coffret d'argent, hautbois (ghaïta) plaqué d'argent. Fonte de pistolet (Tunisie). Sabres à fourreaux d'argent (Tunisie).
---------Sous la fenêtre du milieu, dans la vitrine :
---------Broderies de Bône - Pantalons de mariée et bonnet (benika).
---------" Sur le littoral oriental de l'Algérie, à Djidjelli, à Bône... existe une broderie sur toile qui s'apparente d'une part aux broderies du bassin oriental de la Méditérranée (Syrie, Balkans, etc...), d'autre part à celles de Salé (Maroc) " Marguerite A. Bel, Les arts indigènes féminins en Algérie, p. 7 pl. 8-10.

---------Sous cette vitrine
---------Cuivres d'Alger : plat couvert et buires de porteurs d'eau.
---------Sous la fenêtre de droite, vitrine haute
---------Broderies d'Alger en point meterha (matelassé). Voir p. 42.
---------Sous la fenêtre de gauche, vitrine haute
---------Tissus de Tunis : Ceintures d'hommes et voile de tête de femme.
---------L'industrie du tissage de la soie fut importée à Tunis, dan: la première moitié du XVIIe Siècle par les " Maurisques ", Musulmans expulsés d'Espagne, dont les descendants ont conservé cette technique jusqu'à nos jours.
---------Sur l'étagère courant au-dessous des fenêtres, sous cette même étagère, sur les vitrines hautes de la salle et sur la vitrine octogonale du centre : CUIVRES ALGERIENS (Voir p. 39).
---------Plateaux, plats couverts.
---------Soupières, drageoirs et sucriers. Cafetières, vases à versoir. Aiguières et cuvettes.
---------Petit seau à anse, réservoirs portatifs de barbiers.
---------Dans la vitrine octogonale du centre, en tournant de gauche à droite :
---------ARGENTERIE ALGERIENNE : aspersoir, brûle parfums, petits flacons à koheul (poudre de sulfure d'antimoine servant à noircir le bord des paupières).
---------Voir P. Eudel, Dictionnaire des bijoux de 1'Alrique du Nord Paris Leroux 1906, pp. 117, 138, 163.
---------MONTRES anglaises signées Prior, London (en usage à Alger) et boîtiers ; boucles de ceinture ; anneaux de chevilles (khalkhâl) ; colliers ; bracelets, étuis à amulettes.
---------Voir P. Eudel, Dictionnaire des bijoux, pp. 23, 69.
---------BIJOUX TUNISIENS : colliers en argent doré et ambre ; pendants d'oreilles ; collier et pendentif décoré d'émaux cloisonnés (Moknine, Sud de Sousse).
---------BIJOUX D'ALGER, en argent orné de diamants taillés en rose : diadème (açâba) ; parures de tête (khaït er-rôh) ; épingles trembleuses (ouardat, kronfelat) ; fibules (bzaïm).
---------Voir Eudel, Dictionnaire des bijoux, pp. 4, 28, 93, 171, 185.
------Ceinture et boucles de ceintures (Alger et Msila) ; anneaux de chevilles.
---------Voir Eudel, Dictionnaire des bijoux, pp. 142-143.
FERRONNERIE : serrure, poids et mesures de longueur, coins monétaires.
---------Cf G. Marçais, Un coin monétaire almoravide - Annales de l'Institut d'Etudes orientales 1936 p. 180 pl. II.
---------Etriers, mors de cheval, batteries de fusils.
---------Petites tasses de porcelaine (d'importation) et porte-tasses (zarf) d'argent ciselé et de filigrane.
---------Voir Eudel, Dictionnaire des bijoux, pp. 142-193.
---------Dans la vitrine double en pupitre, à droite
---------Broderies de métal lamé sur tulle (Constantine).
---------Voir Marguerite A. Bel, Les arts indigènes féminins en Algérie pp. 18-21.
---------Bonnets brodés (chkoûfia) de femmes juives (Tunis).
---------Voir G. Marçais, Le costume musulman d'Alger, p. 112.
---------Même vitrine, à gauche
---------Etoffe de soie à bandes ; ceintures (Tunis).
---------Rideau formé de rubans brodés (Djerba, Tunisie).
---------Sous la vitrine :
---------Faïences de Tunis (Voir p. 52).

Salle G:
ART TUNISIEN

---------Au mur en face de la fenêtre : TAPIS DE KAIROUAN.
---------La Tunisie tissait sans doute des tapis dès l'époque romaine et peut-être antérieurememnt. Au IXe Siècle de notre ère, les Emirs de Kairouan envoyaient tous les ans comme redevance des tapis au Calife de Bagdad. http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis. On ne dut jamais cesser d'en fabriquer. Toutefois, à l'époque turque, les types anciens firent place à des modèles inspirés par les tapis d'Asie Mineure. De même que les tapis algériens du Guergour ou les tapis marocains de Rabat, ceux de Kairouan dérivent des tapis de Geordês ou de Koula (Voir la pièce de comparaison exposée sur la rampe du balcon).
---------Voir L. Poinssot et J. Revault, Tapis tunisiens, I Tapis de Kairouan, Paris, Horizons de France 1937.
---------Au mur du balcon : TISSAGES TUNISIENS.
---------Grande tenture murale : mergoum (Kairouan) ; mouchtiya : vêtements de femmes (Jebeniana).
---------Au centre : Tapis ras (Sud Tunisien-Tripolitaine).
---------Voir L. Golvin, Les tissages décorés d'El-Djem et de Djebeniana, Tunis Bascone et Muscat, 1949.
---------Sur le balcon
---------Table et cabinet à tiroirs décorés de nacre et d'écaille (Tunis).
---------Au bas de la rampe d'escalier
---------Berceau tunisien, modèle turc, décoré de nacre,
d'écaille et d'ébène.
---------Sous la fenêtre
---------Grand lit à colonnes - travail italien - en usage à Tunis, garni de tentures tunisiennes à bandes de soie et de velours.
---------Sur le lit
---------Coffret tunisien décoré de nacre, d'écaille et d'ivoire.

FAIENCES DE TUNIS.
---------Grands plats creux, plats à piedouche, vases, terrines, écuelles, urinaux.
---------Comme l'industrie du tapis, la faïence est fort ancienne en Tunisie. Nous commençons à en suivre le développement depuis le IXe Siècle de notre ère ; mais biens des étapes nous sont encore mal connues. http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis. Certaines pièces par leur forme, leur décor et leur coloration semblent représenter la vieille tradition locale (On notera la palette brun, vert et jaune qui est déjà celle des faïences du XIe Siècle de la Kal'a des Beni Hammâd, voir salle A) Cependant les modes levantines s'imposèrent dans ce domaine encore. L'inspiration orientale est visible dans quelques faïences présentées ici et dans les panneaux de revêtement à arcade et à bouquet central exposés à l'extérieur du Musée, mur de gauche, et, dans la cour, sur la façade de la Salle III.
Enfin la faïence tunisienne dût subir l'influence de l'Italie. des faïenciers italiens vinrent installer leurs fours à Gamarth, près de Carthage. Un vase exposé représente cette industrie d'importation.
---------Dans la cour, galerie latérale de gauche
---------Moulage du corps d'un supplicié.
---------Lorsqu'en 1853 fut démoli le fort turc dit " des Vingt-quatre heures ", construit par le Pacha Mohammed en 976/1563 (voir l'inscription n° 35) et terminé par le Pacha El-Eulj Alî, on trouva la cavité laissée par un corps dans un bloc de pisé du rempart et qui contenait des ossements. Ce supplicié fut identifié avec un personnage mentionné par Haedo (Dialogo de los martyres. Valladolid 1612 pp. 171-174). Un jeune musulman, pris en 1540 par les Espagnols d'Oran, fut converti à la foi chrétienne ; il fut baptisé et reçut le nom de Geronimo. Etant revenu dans sa famille, il reprit la religion musulmane, puis il retourna à Oran et redevint chrétien. Capturé par des corsaires, il fut amené à Alger. Là il refusa d'abjurer le christianisme et subit le martyre.
---------Voir Berbrugger, Geronimo, le martyr du Fort des Vingt Quatre Heures, Alger Bastide 1859 ; Devoulx, Alger, Etude archéologique... Revue Africaine 1878 p. 151 ; El-Z'dam (de Grammont) Géronimo ... a-t-il existé ?...
Etude critique. Alger, Docks de l'Imprimerie 1882 ; G. Colin, Corpus des inscriptions arabes et turques, Paris Leroux 1901, p. 23 ; A. Noureddine, Un épisode de l'histoire de l'ancien Alger, Mélanges de géographie et d'orientalisme offerts à E. F. Gautier, Tours Arrault 1937 pp. 391-399.

APPENDICE

---------Les inscriptions arabes et turques exposées sous les galeries de la cour ne sont pas rangées selon l'ordre chronologique. Nous avons, dans le présent appendice, rétabli cet ordre en renvoyant aux numéros des inscriptions, qui, dans le Musée, se suivent de la maniere que voici
1°Galerie antérieure, à partir du milieu et de gauche à droite .
2°Galerie de droite, en allant vers le fond ;
3° Galerie antérieure, à partir du milieu et de droite à gauche ;
4°Galerie de gauche, en allant vers le fond.
---------Nous nous référons au Corpus des inscriptions arabes et turques de l'Algérie. I Département d'Alger, de Gabriel Colin, Paris Leroux 1901.
Voir aussi A. Devoulx, Epigraphie indigène du Musée archéologique d'Alger, Alger Jourdan 1874 (Extrait de la Revue africaine 1872-1873) ; du même, Les édifices religieux de l'ancien Alger, Bastide 1870 (Extrait de la Revue Africaine, 1862-1870) ; Van Berchem, L'épigraphie musulmane en Algérie, Revue africaine, 1905 pp. 160-191.

---------Inscription funéraire en écriture coufique, au nom de... Et-Tamîmi, mort en 413/1022 J.-C., provenant d'Achir (Nord-Ouest de Boghari). Don du Colonel Laquière (10).
---------Voir G. Marçais, Achir, Revue africaine, 1922 pp. 35-37.
---------Stèle funéraire en forme de colonne, marbre blanc, donnant le nom d'Ibrâhîm ben Mohammed... mort le 10 dhou'l-hijja 428 (22 septembre 1037). Le reste de l'épitaphe martelé et regravé de formules pieuses. provenance inconnue (Tunisie ?) (96).
---------Stèle funéraire en forme de colonne, marbre blanc, nom indéchiffrable, mort en Rabî II 428 (28 février 1037) Provenance inconnue (Tunisie ?) (68).
---------Stèle funéraire du même genre que les précédentes, entièrement regravée de formules pieuses (78).
---------Stèle funéraire prismatique de Abd Allâh fils de Kâlifa, mort le 1er, ramadân 488 (8 septembre 1095). Kal'a des Beni Hammâd - Don Massiera (33).
---------Stèle funéraire prismatique de Fâtima fille de Abd -el-Mâlik, morte en 435/1143 - Don Massiera (44).
---------Voir G. Marçais, Sur deux stèles funéraires hammâdites, Bulletin de la Société historique... de Sétif, 1941 pp. 171-178.
---------Epitaphe de Mass'oud ben Abd er-Rahmân, mort en 715/1315, provenant de Bougie (?). (81).
---------Fondation par Mâmî er-Raïs de la mosquée de Sidi Hedi(rue de la Lyre) 910/1505 (79).
---------Fondation par Khaïr ed-dîn (Barberousse) de la mosquée dite de Khaïr ed-dîn ou Jama' ech-Chouach (voisine de la Jenina) 936/1520 (91).
---------Stèle funéraire du Khâlifa Hassan Agha, esclave de Khair ed-dîn (Barberousse), amiral de la flotte lors de l'attaque de Charles Quint, 952/1545 (7).
---------Fondation du Bordj boû lîla : Fort des Vingt-quatre heures (à Bab-el-Oued) par Mohammed Pacha 978/1568 (35).
---------Construction d'un égout dans le rempart d'Alger par Ahmed Pacha, 980/1573 (37).
---------Stèle de Khâdija fille de 'Ali Tchalabi, 993/1585, provenant du quartier de la Marine Alger (48).
---------Construction d'une porte dans la caserne supérieure de la rue Médée par Mustafa pacha, 1005/1596 (88).
---------Construction par le maître (ma'lem) Moûsa l'Andalou de la Porte de la Marine (Bâb el-Jihâd) pour Husein pacha, 1039/1627 (43).
---------Epitaphe (sculptée au revers de celle de Khâdija déjà mentionnée) de Fâtima fille de 'Alî Tchalabi, 1048/1638 (48).
---------Mechhed de tête de la même tombe (48 bis).
---------Construction d'un magasin à grains pour la milice, par El-Hajj 'Alî Agha, 1080/1669 (73).
---------Construction du Borj Kamat el-foûl (dit Fort des Anglais, sur le bord de la mer, Nord-Ouest d'Alger) par El-Hajj Alî, 1080/1669 (61).
---------Construction de la mosquée de Bâb Dzira par Haji Cha 'ban, 1105/1693 (8).
---------Décision de la milice au sujet des biens des soldats tués à la guerre ou prisonniers, 1122/1710 (72).
---------Décision du divan d'Alger contre les beys prévaricateurs, 1122/1710(29).
---------Restauration du palais du divan par Soûkali 'Ali dey, 1123/1711 (17).
---------Construction d'un édifice par Soûkali 'Alî dey 1123/1711 (26).
---------Construction d'une école par 'Alî Pacha, 1125/1713 (20).
---------Achèvement de la caserne d'El-Kerrâtin (rue BabAzoun) par Mohammed ben El-Hasen, khaznaji (ministre des finances) de 'Alî Pacha, 1125/1713 (12).
---------Construction de la Grande Mosquée de Médéa par Abou'r-Ridha Khalîl ben Mohammed, 1127/1715 (77).
---------Stèle funéraire d'Lr-Rogïa fille d'El-Hajj Ahmed ben Abd el-Latîf, 1128/1715 (56).
---------Mechhed de la même tombe (56 bis).
---------Stèle funéraire de Bou Mohammed, soldat (?), 1135/1722 (22).
---------Stèle funéraire de Abdi Pacha, 1145/1732 (16).
---------Construction du pont de l'Harrach par Ibrâhîm Pacha ben Ramdân, 1149/1736 (65).
---------Stèle funéraire d'Ibrâhîm Pacha, 1158/1745 (27).
---------Inscription mentionnant le maître ouvrier (çahib) Malik Abd Allah, provenant de la caserne d'El-Kerrâtin, 1162/1748 (42).
---------Construction d'un magasin à grains, situé à l'emplacement du Square Bresson, par Mohammed Pacha ben Bikr, 1163/1749 (70).
---------Stèle funéraire d'El-Hadj Hassan Khoja, bach defterdar (archiviste en chef), 1165/1751 (38).
---------Stèle funéraire de Mohammed Pacha ben Bikr, 68/1754 (63).
---------Fondation d'une chambrée de caserne rue Médée par Sîvri Hiçârî, 1171/1757 (18).
---------Stèle funéraire de Sultâna, fille de 'Abdi Pacha, 171/1757 (5).
---------Restauration de la mosquée de 'Alî Pacha, rue Médée, 1172/1758 (34).
---------Construction d'une fontaine par 'Ali Pacha, 1174/1760 (93).
---------Construction d'une fontaine, dite Aïn el-Kaisariya, par 'Alî Pacha, 1176/1762 (86).
---------Construction d'une fontaine dans la rue des Consuls, 1176/1762 (24).
---------Construction d'une fontaine (?) par 'Alî Pacha 1178/1764 (90).
---------Construction de la Mosquée Saïdiya (?) par Mohammed Pacha (Ben Osmân, 1766-1791 ?) (84).
---------Construction d'une fontaine (?) par Mohammed Pacha, 1180/1766 (36)
---------Stèle funéraire de Fâtima fille de 'Amîna fille de 'Abdî Pacha, 1182/1768 (3).
---------Restauration d'une chambrée dans la caserne voisine de la porte Bâb Azoûn par le Khaznadar (ministre des finances) Ibrâhîm ben Ismaïl, 1183/1769 (30).
---------Restauration d'une chambrée de caserne par le achji (chef des cuisines) 'Alî fils de Mustafa, 1184/1770 (87).
---------Construction d'un fort (?) par Abou '' l' Alî - Hosaïn (?) 1197/1782 (23).
---------Restauration d'une chambrée dans la caserne de la rue Médée par le 'achji Hasan, 1205/1790 (82).
---------Stèle funéraire du chef des finances El-Hadj 'Alî 1207/1793 (32).
---------Construction de la Mosquée Ketchaoua (cathédrale d'Alger) par Hasan Pacha, 1209/1794 (75).
---------Inscription pieuse provenant de la Mosquée Ketchaoua (64).
---------Construction d'une caserne voisine de la porte Bâb Azoûn par Hasan Pacha 1211/1796 (67).
---------Stèle funéraire de Fâtima fille de 'Abd Allâh, morte couches, 1211/1796 (4).
---------Mechhed de tête de la même tombe (4 bis).
---------Construction d'une mosquée à Médéa (El-Jâma' el ahmar) par Hasan bey ben Khelil, 1213/1798 (92).
---------Stèle funéraire de Souleyman Khoja, ancien Khojet el-Kheil (secrétaire de la cavalerie) 1206/1801 (57).
---------Construction du fort dit Borj jedid (sur l'emplacement de la caserne Pelissier) par Mustafa Pacha, 1217/1802(21)
---------
---------Construction de la fontaine dite Aïn Bab es-Souk de de la rue Bruce et de la rue du Soudan), par le khaznaji (ministre des finances) Mustafa Kâzdali, 1218/1803 (15).
---------Construction du fort dit Borj Râs Tafoûra (Fort Bâb Azoun par Mustafa Pacha. 1219/1804 (au-dessus de la porte de la Salle III).
---------Stèle funéraire de Mustafa Pacha, 1220/1805 (55).
---------Mechhed de tête de la même tombe (55 bis).
---------Inscription ayant surmonté la porte du palais de la Jenina (rue Bruce) 1227/1812 (40).
---------Stèle funéraire de Hajj 'Ali Pacha, 1229/1813 (51).
---------Cons truction du fort dit Borj el-Goumen (à l'entrée du port d'Alger) par 'Omar Pacha, 1231/1815 (85).
---------Travaux à une caserne par Ibrâhîm ben Khelil Hussein Pacha (1818-1830) (60).
---------Construction de la Mosquée extérieure de la Kasba (Eglise Sainte-Croix) 1233/1818 (28).
---------Construction d'un édifice par Hussein Pacha, 1226/1820 (76).
---------Construction de la grande fontaine de Médéa par Ahmed Khoja, 1238/1822 (89).
---------Construction d'une mosquée par Ibrâhîm Agha de Bafra (Anatolie) 1243/1827 (9).
---------Inscription du mausolée de Mohammed fils de Solaymân fils de Abd Allah, médecin (Ce mausolée était sis au-dessus de la mosquée funéraire de Sidi Abd er Rahmân (25).
---------Dans le parc, à gauche du Musée
---------Entablement de marbre avec longue inscription gravée en creux, jadis remplie de plomb et en partie partie martelée : Construction de la Mosquée de la Pêcherie (Jâma el-jedîd) vers 1075/1664.

---------Dans le parc, à droite du Musée, dans un mur précédant le bâtiment de l'administration
---------Inscription sur marbre gravée en creux et remplie de plomb, encadrée dans un arc de marbre à décor floral - Fondation d'une fontaine par HL,sein Pacha 1235/1819.
---------Sise jadis, comme la fontaine qu'elle datait, dans un endroit indéterminé de l'enceinte turque, cette inscription fut ensuite encastrée dans la muraille dominant le port " au point d'origine de la jetée Kheir ed-dîn " et de là transportée au Parc de Galland.
---------Voir G. Colin, Corpus des inscriptions, pp. 214-215.