Salle
à coupole D
ORIENT ET OCCIDENT
---------Au
mur encadrant la fenêtre et aux deux murs adjacents
---------Tapis
orientaux de Perse et d'Asie mineure.
---------Dans
la vitrine à droite de la porte d'entrée ---------Legs
Rodolphe Rey :
---------Grande
bouteille en verre décorée d'émaux colorés
et de filets d'or. Art syro-égyptien XIVe siècle.
---------Chandelier
en cuivre damasquiné d'argent. Art syro-égyptien XIIIe siècle.
---------Plateau
en cuivre gravé. Perse XIVe siècle.
---------Ecritoire
en cuivre damasquiné d'argent, portant une inscription poétique.
Art syro-égyptien XIVe siècle.
---------Vase
forme " vase de l'Alhambra " en poterie gravée et émaillée
de vert. Espagne XVe -XVIe siècle.
---------Dans
la vitrine faisant pendant à cette dernière
---------Bouquetin,
motif de fontaine (?) en cuivre damasquiné (hauteur 477 mm). Art
syro-égyptien XVe siècle,
---------Gourde
en cuivre gravé. Perse XVIIe siècle.
---------Coffret
et son souvercle, munis de tubes permettant de les relier par des chainettes,
ayant servi de brûle parfum. Le couvercle porte l'inscription coufique
: " Bénédiction à son possesseur Saïd ben
Ali ". Bronze Art égyptien XIIe siècle.
---------Petite
boîte en cuivre gravé. Art égyptien XVI'
siècle.
---------Seau
de cuivre gravé. Art syro-égyptien XVIe siècle.
---------Tasse
en bronze. Art syro-égyptien XVe siècle.
---------Coupe
magique en argent. Egypte XIIIe siècle.
---------Coupe
magique en cuivre avec godet central à pendentif. Art syro-égyptien
XVe-XVIe siècle.
---------Miroir
portant deux sphinx adossés, avec bordure à inscription
coufique. Art persan ou mésopotamien. XIIe-XIIIe siècle.
---------Des
objets identiques à ce miroir figurent dans diverses collections.
Duc de Blacas, Reinaud, Monuments musulmans
II pl. VIII ; Louvre, Migeon, L'Orient musulman II pl. 16 n°
42 ; Collection Harari A. U. Pope. A Survey of Persian art, VI
pl. 1302 F ; D'Allemagne, Du Khorassan au pays des Baktiaris II
pp. 76-77.
---------Trois
petits panneaux d'os et d'ivoire sculpté, ayant fait partie d'une
chaire ou d'une porte - Egypte XIIIe-XIVe Siècle.
---------Sous
la vitrine
---------Grand
brasero de bronze Kkorassan (?). XVIIe siècle (?).
---------Voir
d'Allemagne, du Khorassan au pays des Baktiaris II p. 64.
---------Dans
la vitrine, au-dessous de la fenêtre
---------Exposition
temporaire de nouvelles acquisitions.
---------Sous
la même vitrine
---------Plateau
de cuivre à bords dentelés, Egypte XVIe siècle.
---------Voir
Martin, Altere Kupperarbeiten ausdem Orient, Stockholm Chelius1902
pl. 10.
---------Aspersoirs
(mrech).Tasses (tâssa).Aiguière avec cuvetteDrageoir.Bouillottes.
(liane).
---------En
face de la fenêtre
---------Grande
porte en bois sculpté. Oeuvre attribuée à Ahmed ben
Lablatchi, qui fut amine (syndic) de la corporation des menuisiers à
Alger (fin du XVIIle siècle). http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis.
Cette porte faite pour la mosquée Ketchaoua (actuelle Cathédrale)
fut, en 1843, après la démolition de cet édifice,
transportée à l'Eglise Notre Dame des Victoires, puis mise
en dépôt au Musée.
---------Voir
A. Devoulx, Les édifices religieux de l'ancien Alger, Alger
Bastide 1870 p. 57.
---------Sur
les murs encadrant la porte et les murs adjacents
---------Tapis
marocains de Rabat (voir
p. 21).
---------Au
bas de ces tapis
---------Bahut
d'Alger, portant une jebana, faïence de Fès (voir
p. 28).
---------Meuble
à tiroirs, importé de France à Alger, XVIIIe siècle.
---------Coffre,
importé d'Italie à Alger, XVIIIe siècle (?). ---------Fauteuil
importé d'Espagne à Alger, XVIIe siècle.
---------Vitrine
centrale
---------Echarpes
d'étamine, broderies d'Alger
ARGENTERIE ALGERIENNE
---------Brûle
parfums (mebkhâra).
---------Aspersoirs
(mrech).
---------Tasses
(tâssa).
---------Aiguière
avec cuvette
---------Drageoir.
---------Bouillottes.
---------Sur
l'étagère, au-dessous de la fenêtre : DINANDERIE
ALGERIENNE.
---------Les
vases en cuivre à usage domestique étaient très abondants
dans l'Alger turc. Dans le palais de la Kasba notamment, "il y avait
une quantité prodigieuse de ces ustensiles... de foute forme, de
toute grandeur et pour tous les usages " (J.T. Merle,
Anecdotes historiques et politiques pour servir à l'histoire
de la conquête d'Alger en 1830. Paris Dentu 1931 p. 232).
http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis. Les casernes de la milice en contenaient
aussi, les anciens janissaires les offrant à la chambrée
où ils avaient résidé pendant leur service. Certaines
pièces portent des inscriptions qui attestent ces dons. Une inscription
turque sur marbre exposée dans la Salle F et provenant de la caserne
d'Osta Moûsâ (voir p. 46) est ainsi libellé : "
[Année 1199 (1784 AD) ] L'homme de bien Alî ben Solaymân,
le Cypriote, second achji (chef des cuisines) au palais du Sultan, à
offert à sa chambrée, comme bien de mainmorte, la boutique
de cordonnier, située dans le voisinage de la Porte du Pacha, à
la condition que le loyer en serait affecté à la réparation
et à l'étamage des grands chaudrons de la chambrée
; il en a été fait mention en cet endroit. " (G.
Colin, Corpus des inscriptions arabes et turques de l'Algérie
Paris Leroux 1901 - pp. 148-1949.
---------Alger
était le principal centre de fabrication de ces cuivres ; on cite
également Bou Saada, Laghouat et Boghar (Viollard,
Industries d'art indigènes, Alger - Jourdan 1902 p. 15.)
Il faut sans doute ajouter Constantine. Enfin certains vases venaient
de Tunisie - Kairouan en produisait dont nous retrouverons des spécimens
Salle G.
---------Faites
de cuivre rouge martelé et gravé, ces pièces étaient
généralement étamées. La plupart ont perdu
leur étain ou ont été décapées pour
satisfaire au goût des collectionneurs.
---------Les
types les plus habituels sont, outre les plateaux parfois énormes,
les suivants, qui figurent ici.
---------Plats
creux, dit " couscoussiers " à couvercle en cône
largement évasé, souvent décorés de reliefs
en godrons ou en pointes de diamant ;
---------Aiguières
(liane) avec leur support perforé et leur cuvette, servant au lave-mains
qui suit le repas ; Sceaux à anse (setla, stîla).
---------Bassines
et casseroles à manche droit ;
---------Petites
cafetières et grandes pour les réceptions ;
---------Porte-manger
(mrek) composés de gamelles s'emboitant les unes dans les autres,
que réunissent deux tiges latérales articulées ;
---------Pots
de bain (mahbès) (quatre de ces pots sont placés sous la
vitrine centrale) servant à transporter au hammam les objets et
produits nécessaires et pouvant aussi contenir l'eau pour le lavage.
---------Ces
pièces de dinanderie algérienne, dont les plus anciennes
ne semblent pas antérieures au XVIIe Siècle, affectent des
formes visiblements orientales. Les prototypes seraient à rechercher
en Turquie d'Europe et d'Asie, voire en Perse.
Salle
E
dite " Salle de Luce Ben Aben"
---------Aux
murs : TAPIS DU SUD ALGERIEN.
---------Ces
tapis, souvent très riches de couleur, sont dérivés
des tapis de prière d'Asie mineure à médaillon central,
soit directement, soit par l'intermédiaire des tapis de Kairouan.
http://perso. wanadoo.fr/ bernard. venis. Toutefois le caractère
rural de ces tapis s'affirme par la tournure géométrique
qu'affectent les éléments floraux empruntés. De plus,
la nécessité d'accommoder les emprunts à une proportion
étroite et très longue a conduit à multiplier les
panneaux à médaillons hexagonaux - terminés par deux
arcs rectilignes - et à élargir les bandes intercalaires.
---------Au
mur latéral en face des fenêtres et au mur du fond
---------Tapis
de la tribu des Nememcha (région de Tébessa) .
---------A
droite de la porte d'entrée
---------Tapis
du Hodna (région de Msila).
---------Au-dessus
et à gauche de la porte de sortie
---------Tapis
des Harakta (Nord-Est de l'Aurès).
---------Sous
la fenêtre à droite
---------Tapis
d'El-Oued, Souf.
---------Tissage
des Maadid, Sud de Sétif.
---------Au-dessus
de la porte d'entrée est exposée
un petit tapis d'Asie Mineure, à comparer avec les tapis de l'Afrique
du Nord, qui en sont inspirés.
---------Dans
les vitrines : BRODERIES D'ALGER.
---------La
broderie en soies de couleurs sur étamine, sur soie ou sur toile,
fut, par excellence, l'art des femmes d'Alger pendant les trois siècles
de la domination turque. Des maîtresses ouvrières l'enseignaient
aux jeunes filles de la ville.
---------Exécutés
sur métier bas, où l'étoffe est tendue horizontalement,
les points de broderies sont de différents genres : le rna'alka
(tapissé), point diagonal ; le zelîlej (petit carreau de
faïence), point étoilé ; le menezzel (aligné),
point passé formant de minces galons ; le meterha (matelassé),
où la nappe des soies tendues est jalonnée de distance en
distance par des points qui la retiennent à l'étoffe.
---------La
couleur permet également de distinguer deux familles principales
: les broderies à dominante violette et les broderies à
dominantes bleues et rouges.
---------L'origine
du décor uniquement végétal, mais où il est
difficile de reconnaître une plante déterminée, doit,
semble-t-il, être recherchée dans la Péninsule des
Balkans ou les îles de l'Archipel. Toutefois on notera, dans certaines
broderies rouges et bleues en ma'alka présumées les plus
anciennes, l'analogie des formes florales découpées et disposées
en couronnes concentriques autour d'un fleuron central avec les décors
des brocarts et velours génois, vénitiens ou espagnols du
XVe Siècle, soit que l'imitation ait été directe,
soit que les modèles de ces pays méditérranéens
aient été transmis par la Turquie et y aient déjà
subi une adaptation à la technique de la broderie.
---------Voir
A.J.B. Wace, Mediterranean and Near eastern Embroideries, 2 vol.
Londres Halton, 1935; du même, Catalogue of Algerian embroideries
(Victoria and Albert Museum, Département of textiles) 2e éd.
Londres, Board of Education, 1935; G. Marçais, Les broderies
turques d'Alger (Ars islamica, IV 1937 pp. 144-153).
---------Dans
les vitrines basses
---------Echarpes
(tenchîfa) servant au bain et dans la
maison.
---------Dans
les vitrines hautes
---------Rideaux
de portières à trois bandes, assemblées au moyen
de rubans, dont un au moins est d'importation européenne, souvent
française.
---------Bonnets
(benika) formés d'un capuchon, se prolongeant par deux pans très
longs.
---------Dans
la vitrine centrale, face opposée aux fenêtres
---------Tenture
murale et nappe en menezzel, sur soie et sur toile ; du côté
des fenêtres : tenture de velours rouge brodée d'or à
décor floral d'Alger.
---------Même
vitrine : pistolets d'Alger (Voir p. 46).
---------Sous
les vitrines basses
---------Cuivres
d'Alger (voir p. 39) ; plateaux ; pots de bain ; plats à couvercle
; lanternes pliantes en toile avec plateaux perforés. lampes en
bronze à six becs (Importation d'Italie).
---------Au-dessus
des vitrines hautes, sous les fenêtres
---------Etagères
en bois découpé et peint - Alger.
---------Cadre
de porte : Faïences de Delft (Hollande). ---------
Au-dessus de la porte et de la vitrine du fond
---------Glaces
italiennes, en usage à Alger.
---------A
droite de la vitrine du fond :
---------Petite
table en bois découpé et peint (Alger), avec plateau en
faïence de Delft.
---------A
gauche de la même vitrine
---------Coffre
peint (Alger) - Lampe en bronze d'importation italienne - Inscription
attestant la donation pieuse de cette lampe, 1221 Hégire/1806 AD.
---------Sur
la vitrine à droite de la sortie
---------Verreries
de Bohême en usage à Alger.
Salle
F
ALGERIE ET TUNISIE
---------Au mur,
à gauche de l'entrée
---------Tapis
du Sud constantinois (Harakta).
---------Au
mur, à droite de l'entrée
---------Tapis
du Guergour (Petite Kabylie) dit Tapis de Sétif.
---------Le
décor de ce grand tapis est très proche de celui des tapis
d''Asie Mineure (voir Salle E, au dessus de la porte d'entrée)
; http://perso.wanadoo.fr/ bernard.venis mais sa proportion toute en longueur
a nécessité la juxtaposition de trois médaillons
hexagonaux empruntés au modèle oriental.
---------Sur
l'origine de ces tapis voir P. Ricard, Bulletin de l'Enseignement des
Indigènes de l'Académie d'Alger, Alger Jourdan 1912
p. 43.
---------Au
mur, à gauche des fenêtres
---------Tapis
du Guergour.
---------Au
mur, à gauche de la porte donnant dans la Salle III:
---------Tapis
dit " qtifa " des Hamama.
---------Au
mur, à droite de la même porte
---------Tapis
de Kâlaa (département d'Oran).
---------Deux
tapis de Kâlaa sont exposés dans la Salle A, au dessus
de la porte d'entrée.
---------Porte
en marbre
---------Travail
italien provenant de la Caserne d'Ostâ Moûsâ ou Dâr
ed-droûj (Caserne des Escaliers).
---------Ces
" Escaliers ", montant du port, accédaient à la
rue de la Marine. Là se trouvait la Caserne des janissaires qui
fut remplacée par la Caserne Lemercier, elle-même démolie
en 1898.
---------Voir
G Colin, Corpus des inscriptions p. 39; H. Klein, Feuillets
d'El-Djezair, Alger Chaix p. 91.
---------Insérée
en frise de la porte
---------Inscription
turque de 1199 Hég./1784 AD, donnée p. 39.
---------Au
dessus de la porte :
---------Frise
et tympan à décor de plâtre sculpté (nokch
hadîda) provenant de Tunis.
---------Sous
les fenêtres, au bas des murs
---------Grande
tenture (haïti) décorée d'arcatures en
application, ayant fait partie de la tente du Maréchal Mac Mahon.-
---------A
droite de cette tenture
---------Panneau
composé de fusils algériens décorés d'incrustations
et d'applications d'argent.
---------Ces
fusils, spécifiquement algériens de forme et de décor,
étaient surtout l'oeuvre d'armuriers de Kabylie, qui en sculptaient
le bois et l'incrustaient, qui en forgeaient et ciselaient les batteries
(Voir la vitrine centrale) et qui y adaptaient des canons généralement
importés d'Europe. Ils étaient un des luxes des chefs algériens
et figuraient souvent parmi les cadeaux envoyés par le Pacha d'Alger
à son suzerain, le Sultan de Constantinople (Voir
P. Eudel, L'orfèvrerie algérienne et tunisienne,
pp 36-37).
---------Vitrines
hautes, à droite et à gauche de la porte donnant dans la
Salle III
---------Rideaux,
écharpes et bonnets brodés d'Alger (voir p 42).
---------Grande
vitrine en fer à cheval : VELOURS ET
CUIR BRODES, HARNACHEMENTS ET ARMES.
---------Les
velours et cuirs brodés, au décor floral de palmettes et
de rinceaux, dans lequel on note des souvenirs de la Renaisance italienne,
voire de l'art français du XVIIe Siècle, étaient
surtout l'oeuvre de Maures d'Alger, descendants des Musulmans d'Espagne.
" Une des industries d'Alger qu'il ne faut pas oublier, c'est
celle des brodeurs : les Maures sont d'une habileté remarquable
dans ce genre de travail ; ils font, dans des petites boutiques, où
n'oserait pas se placer chez nous un savetier, des ouvrages en broderie
d'or et d'argent du travail le plus parfait et des dessins les plus riches
et les plus compliqués. Ils brodent avec le même talent sur
le velours et sur le marocain. " J.T. Merle, Anecdotes
historiques et politiques pour servir à l'histoire de la conquête
d'Alger, Paris Dentu 1931 p. 6.
---------Voir
aussi P. Eudel, L'orfèvrerie algérienne et tunisienne.
pp. 208-211.
---------D'autres
centres algériens, comme Blida et Tlemcen compent aussi et comptent
encore d'excellents brodeurs.
---------Dans
le segment de droite
---------Vêtements
d'enfants.
---------voir
G. Marçais, Le costume musulman d'Alger, Pari-,, Plon 1930,
pp. 101-102.
---------Sacs
juifs.
---------Dans
les trois segments du centre
---------Harnachements
de cheval ; tapis et housses de selles ; sangles de poitrail ; oeillères.
Bottes, fontes de pistolets, sabretaches ( jebîra).Eperons et étriers.
Fusil et pistolets ornés d'argent et de corail. Dagues à
fourreau d'argent.
--------Dans
le segment de gauche.
---------Sur
un brocart tunisien (Kairouan), coffret d'argent, hautbois (ghaïta)
plaqué d'argent. Fonte de pistolet (Tunisie). Sabres à fourreaux
d'argent (Tunisie).
---------Sous
la fenêtre du milieu, dans la vitrine :
---------Broderies
de Bône - Pantalons de mariée et bonnet (benika).
---------"
Sur le littoral oriental de l'Algérie, à Djidjelli, à
Bône... existe une broderie sur toile qui s'apparente d'une part
aux broderies du bassin oriental de la Méditérranée
(Syrie, Balkans, etc...), d'autre part à celles de Salé
(Maroc) " Marguerite A. Bel, Les arts indigènes
féminins en Algérie, p. 7 pl. 8-10.
---------Sous
cette vitrine
---------Cuivres
d'Alger : plat couvert et buires de porteurs d'eau.
---------Sous
la fenêtre de droite, vitrine haute
---------Broderies
d'Alger en point meterha (matelassé). Voir p. 42.
---------Sous
la fenêtre de gauche, vitrine haute
---------Tissus
de Tunis : Ceintures d'hommes et voile de tête de femme.
---------L'industrie
du tissage de la soie fut importée à Tunis, dan: la première
moitié du XVIIe Siècle par les " Maurisques ",
Musulmans expulsés d'Espagne, dont les descendants ont conservé
cette technique jusqu'à nos jours.
---------Sur
l'étagère courant au-dessous des fenêtres, sous
cette même étagère, sur les vitrines hautes de la
salle et sur la vitrine octogonale du centre :
CUIVRES ALGERIENS (Voir p. 39).
---------Plateaux,
plats couverts.
---------Soupières,
drageoirs et sucriers. Cafetières, vases à versoir. Aiguières
et cuvettes.
---------Petit
seau à anse, réservoirs portatifs de barbiers.
---------Dans
la vitrine octogonale du centre, en tournant de gauche à droite
:
---------ARGENTERIE
ALGERIENNE : aspersoir, brûle parfums, petits flacons à
koheul (poudre de sulfure d'antimoine servant à noircir le bord
des paupières).
---------Voir
P. Eudel, Dictionnaire des bijoux de 1'Alrique du Nord Paris Leroux
1906, pp. 117, 138, 163.
---------MONTRES
anglaises signées Prior, London (en usage à Alger) et boîtiers
; boucles de ceinture ; anneaux de chevilles (khalkhâl) ; colliers
; bracelets, étuis à amulettes.
---------Voir
P. Eudel, Dictionnaire des bijoux, pp. 23, 69.
---------BIJOUX
TUNISIENS : colliers en argent doré et ambre ; pendants
d'oreilles ; collier et pendentif décoré d'émaux
cloisonnés (Moknine, Sud de Sousse).
---------BIJOUX
D'ALGER, en argent orné de diamants taillés
en rose : diadème (açâba) ; parures de tête
(khaït er-rôh) ; épingles trembleuses (ouardat, kronfelat)
; fibules (bzaïm).
---------Voir
Eudel, Dictionnaire des bijoux, pp. 4, 28, 93, 171, 185.
------Ceinture
et boucles de ceintures (Alger et Msila) ; anneaux de chevilles.
---------Voir
Eudel, Dictionnaire des bijoux, pp. 142-143.
FERRONNERIE : serrure, poids et mesures de
longueur, coins monétaires.
---------Cf
G. Marçais, Un coin monétaire almoravide - Annales de
l'Institut d'Etudes orientales 1936 p. 180 pl. II.
---------Etriers,
mors de cheval, batteries de fusils.
---------Petites
tasses de porcelaine (d'importation) et porte-tasses (zarf) d'argent ciselé
et de filigrane.
---------Voir
Eudel, Dictionnaire des bijoux, pp. 142-193.
---------Dans
la vitrine double en pupitre, à droite
---------Broderies
de métal lamé sur tulle (Constantine).
---------Voir
Marguerite A. Bel, Les arts indigènes féminins en Algérie
pp. 18-21.
---------Bonnets
brodés (chkoûfia) de femmes juives (Tunis).
---------Voir
G. Marçais, Le costume musulman d'Alger, p. 112.
---------Même
vitrine, à gauche
---------Etoffe
de soie à bandes ; ceintures (Tunis).
---------Rideau
formé de rubans brodés (Djerba, Tunisie).
---------Sous
la vitrine :
---------Faïences
de Tunis (Voir p. 52).
Salle
G:
ART TUNISIEN
---------Au mur
en face de la fenêtre : TAPIS DE KAIROUAN.
---------La
Tunisie tissait sans doute des tapis dès l'époque romaine
et peut-être antérieurememnt. Au IXe Siècle de notre
ère, les Emirs de Kairouan envoyaient tous les ans comme redevance
des tapis au Calife de Bagdad. http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis.
On ne dut jamais cesser d'en fabriquer. Toutefois, à l'époque
turque, les types anciens firent place à des modèles inspirés
par les tapis d'Asie Mineure. De même que les tapis algériens
du Guergour ou les tapis marocains de Rabat, ceux de Kairouan dérivent
des tapis de Geordês ou de Koula (Voir la pièce de comparaison
exposée sur la rampe du balcon).
---------Voir
L. Poinssot et J. Revault, Tapis tunisiens, I Tapis de Kairouan,
Paris, Horizons de France 1937.
---------Au
mur du balcon : TISSAGES
TUNISIENS.
---------Grande
tenture murale : mergoum (Kairouan) ; mouchtiya : vêtements de femmes
(Jebeniana).
---------Au
centre : Tapis ras (Sud Tunisien-Tripolitaine).
---------Voir
L. Golvin, Les tissages décorés d'El-Djem et de Djebeniana,
Tunis Bascone et Muscat, 1949.
---------Sur
le balcon
---------Table
et cabinet à tiroirs décorés de nacre et d'écaille
(Tunis).
---------Au
bas de la rampe d'escalier
---------Berceau
tunisien, modèle turc, décoré de nacre,
d'écaille et d'ébène.
---------Sous
la fenêtre
---------Grand
lit à colonnes - travail italien - en usage à Tunis, garni
de tentures tunisiennes à bandes de soie et de velours.
---------Sur
le lit
---------Coffret
tunisien décoré de nacre, d'écaille et d'ivoire.
FAIENCES DE TUNIS.
---------Grands
plats creux, plats à piedouche, vases, terrines, écuelles,
urinaux.
---------Comme
l'industrie du tapis, la faïence est fort ancienne en Tunisie. Nous
commençons à en suivre le développement depuis le
IXe Siècle de notre ère ; mais biens des étapes nous
sont encore mal connues. http://perso.wanadoo.fr/bernard.venis. Certaines
pièces par leur forme, leur décor et leur coloration semblent
représenter la vieille tradition locale (On notera la palette brun,
vert et jaune qui est déjà celle des faïences du XIe
Siècle de la Kal'a des Beni Hammâd, voir salle A) Cependant
les modes levantines s'imposèrent dans ce domaine encore. L'inspiration
orientale est visible dans quelques faïences présentées
ici et dans les panneaux de revêtement à arcade et à
bouquet central exposés à l'extérieur du Musée,
mur de gauche, et, dans la cour, sur la façade de la Salle III.
Enfin la faïence tunisienne dût subir l'influence de l'Italie.
des faïenciers italiens vinrent installer leurs fours à Gamarth,
près de Carthage. Un vase exposé représente cette
industrie d'importation.
---------Dans
la cour, galerie latérale de gauche
---------Moulage
du corps d'un supplicié.
---------Lorsqu'en
1853 fut démoli le fort turc dit " des Vingt-quatre heures
", construit par le Pacha Mohammed en 976/1563 (voir l'inscription
n° 35) et terminé par le Pacha El-Eulj Alî, on trouva
la cavité laissée par un corps dans un bloc de pisé
du rempart et qui contenait des ossements. Ce supplicié fut identifié
avec un personnage mentionné par Haedo (Dialogo
de los martyres. Valladolid 1612 pp. 171-174). Un jeune musulman,
pris en 1540 par les Espagnols d'Oran, fut converti à la foi chrétienne
; il fut baptisé et reçut le nom de Geronimo. Etant revenu
dans sa famille, il reprit la religion musulmane, puis il retourna à
Oran et redevint chrétien. Capturé par des corsaires, il
fut amené à Alger. Là il refusa d'abjurer le christianisme
et subit le martyre.
---------Voir
Berbrugger, Geronimo, le martyr du Fort des Vingt Quatre Heures,
Alger Bastide 1859 ; Devoulx, Alger, Etude archéologique...
Revue Africaine 1878 p. 151 ; El-Z'dam (de Grammont) Géronimo
... a-t-il existé ?...
Etude critique. Alger, Docks de l'Imprimerie 1882 ; G. Colin, Corpus
des inscriptions arabes et turques, Paris Leroux 1901, p. 23 ; A.
Noureddine, Un épisode de l'histoire de l'ancien Alger, Mélanges
de géographie et d'orientalisme offerts à E. F. Gautier,
Tours Arrault 1937 pp. 391-399.
APPENDICE
---------Les inscriptions
arabes et turques exposées sous les galeries de la cour ne sont
pas rangées selon l'ordre chronologique. Nous avons, dans le présent
appendice, rétabli cet ordre en renvoyant aux numéros des
inscriptions, qui, dans le Musée, se suivent de la maniere que
voici
1°Galerie antérieure, à partir du milieu et de gauche
à droite .
2°Galerie de droite, en allant vers le fond ;
3° Galerie antérieure, à partir du milieu et de droite
à gauche ;
4°Galerie de gauche, en allant vers le fond.
---------Nous
nous référons au Corpus des inscriptions arabes et turques
de l'Algérie. I Département d'Alger, de Gabriel
Colin, Paris Leroux 1901.
Voir aussi A. Devoulx, Epigraphie indigène du Musée archéologique
d'Alger, Alger Jourdan 1874 (Extrait de la Revue africaine 1872-1873)
; du même, Les édifices religieux de l'ancien Alger,
Bastide 1870 (Extrait de la Revue Africaine, 1862-1870) ; Van Berchem,
L'épigraphie musulmane en Algérie, Revue africaine,
1905 pp. 160-191.
---------Inscription
funéraire en écriture coufique, au nom de... Et-Tamîmi,
mort en 413/1022 J.-C., provenant d'Achir (Nord-Ouest de Boghari). Don
du Colonel Laquière (10).
---------Voir
G. Marçais, Achir, Revue africaine, 1922 pp. 35-37.
---------Stèle
funéraire en forme de colonne, marbre blanc, donnant le nom d'Ibrâhîm
ben Mohammed... mort le 10 dhou'l-hijja 428 (22 septembre 1037). Le reste
de l'épitaphe martelé et regravé de formules pieuses.
provenance inconnue (Tunisie ?) (96).
---------Stèle
funéraire en forme de colonne, marbre blanc, nom indéchiffrable,
mort en Rabî II 428 (28 février 1037) Provenance inconnue
(Tunisie ?) (68).
---------Stèle
funéraire du même genre que les précédentes,
entièrement regravée de formules pieuses (78).
---------Stèle
funéraire prismatique de Abd Allâh fils de Kâlifa,
mort le 1er, ramadân 488 (8 septembre 1095). Kal'a des Beni Hammâd
- Don Massiera (33).
---------Stèle
funéraire prismatique de Fâtima fille de Abd -el-Mâlik,
morte en 435/1143 - Don Massiera (44).
---------Voir
G. Marçais, Sur deux stèles funéraires hammâdites,
Bulletin de la Société historique... de Sétif, 1941
pp. 171-178.
---------Epitaphe
de Mass'oud ben Abd er-Rahmân, mort en 715/1315, provenant de Bougie
(?). (81).
---------Fondation
par Mâmî er-Raïs de la mosquée de Sidi Hedi(rue
de la Lyre) 910/1505 (79).
---------Fondation
par Khaïr ed-dîn (Barberousse) de la mosquée dite de
Khaïr ed-dîn ou Jama' ech-Chouach (voisine de la Jenina) 936/1520
(91).
---------Stèle
funéraire du Khâlifa Hassan Agha, esclave de Khair ed-dîn
(Barberousse), amiral de la flotte lors de l'attaque de Charles Quint,
952/1545 (7).
---------Fondation
du Bordj boû lîla : Fort des Vingt-quatre heures (à
Bab-el-Oued) par Mohammed Pacha 978/1568 (35).
---------Construction
d'un égout dans le rempart d'Alger par Ahmed Pacha, 980/1573 (37).
---------Stèle
de Khâdija fille de 'Ali Tchalabi, 993/1585, provenant du quartier
de la Marine Alger (48).
---------Construction
d'une porte dans la caserne supérieure de la rue Médée
par Mustafa pacha, 1005/1596 (88).
---------Construction
par le maître (ma'lem) Moûsa l'Andalou de la Porte de la Marine
(Bâb el-Jihâd) pour Husein pacha, 1039/1627 (43).
---------Epitaphe
(sculptée au revers de celle de Khâdija déjà
mentionnée) de Fâtima fille de 'Alî Tchalabi, 1048/1638
(48).
---------Mechhed
de tête de la même tombe (48 bis).
---------Construction
d'un magasin à grains pour la milice, par El-Hajj 'Alî Agha,
1080/1669 (73).
---------Construction
du Borj Kamat el-foûl (dit Fort des Anglais, sur le bord de la mer,
Nord-Ouest d'Alger) par El-Hajj Alî, 1080/1669 (61).
---------Construction
de la mosquée de Bâb Dzira par Haji Cha 'ban, 1105/1693 (8).
---------Décision
de la milice au sujet des biens des soldats tués à la guerre
ou prisonniers, 1122/1710 (72).
---------Décision
du divan d'Alger contre les beys prévaricateurs, 1122/1710(29).
---------Restauration
du palais du divan par Soûkali 'Ali dey, 1123/1711 (17).
---------Construction
d'un édifice par Soûkali 'Alî dey 1123/1711 (26).
---------Construction
d'une école par 'Alî Pacha, 1125/1713 (20).
---------Achèvement
de la caserne d'El-Kerrâtin (rue BabAzoun) par Mohammed ben El-Hasen,
khaznaji (ministre des finances) de 'Alî Pacha, 1125/1713 (12).
---------Construction
de la Grande Mosquée de Médéa par Abou'r-Ridha Khalîl
ben Mohammed, 1127/1715 (77).
---------Stèle
funéraire d'Lr-Rogïa fille d'El-Hajj Ahmed ben Abd el-Latîf,
1128/1715 (56).
---------Mechhed
de la même tombe (56 bis).
---------Stèle
funéraire de Bou Mohammed, soldat (?), 1135/1722 (22).
---------Stèle
funéraire de Abdi Pacha, 1145/1732 (16).
---------Construction
du pont de l'Harrach par Ibrâhîm Pacha ben Ramdân, 1149/1736
(65).
---------Stèle
funéraire d'Ibrâhîm Pacha, 1158/1745 (27).
---------Inscription
mentionnant le maître ouvrier (çahib) Malik Abd Allah, provenant
de la caserne d'El-Kerrâtin, 1162/1748 (42).
---------Construction
d'un magasin à grains, situé à l'emplacement du Square
Bresson, par Mohammed Pacha ben Bikr, 1163/1749 (70).
---------Stèle
funéraire d'El-Hadj Hassan Khoja, bach defterdar (archiviste en
chef), 1165/1751 (38).
---------Stèle
funéraire de Mohammed Pacha ben Bikr, 68/1754 (63).
---------Fondation
d'une chambrée de caserne rue Médée par Sîvri
Hiçârî, 1171/1757 (18).
---------Stèle
funéraire de Sultâna, fille de 'Abdi Pacha, 171/1757 (5).
---------Restauration
de la mosquée de 'Alî Pacha, rue Médée, 1172/1758
(34).
---------Construction
d'une fontaine par 'Ali Pacha, 1174/1760 (93).
---------Construction
d'une fontaine, dite Aïn el-Kaisariya, par 'Alî Pacha, 1176/1762
(86).
---------Construction
d'une fontaine dans la rue des Consuls, 1176/1762 (24).
---------Construction
d'une fontaine (?) par 'Alî Pacha 1178/1764 (90).
---------Construction
de la Mosquée Saïdiya (?) par Mohammed Pacha (Ben Osmân,
1766-1791 ?) (84).
---------Construction
d'une fontaine (?) par Mohammed Pacha, 1180/1766 (36)
---------Stèle
funéraire de Fâtima fille de 'Amîna fille de 'Abdî
Pacha, 1182/1768 (3).
---------Restauration
d'une chambrée dans la caserne voisine de la porte Bâb Azoûn
par le Khaznadar (ministre des finances) Ibrâhîm ben Ismaïl,
1183/1769 (30).
---------Restauration
d'une chambrée de caserne par le achji (chef des cuisines) 'Alî
fils de Mustafa, 1184/1770 (87).
---------Construction
d'un fort (?) par Abou '' l' Alî - Hosaïn (?) 1197/1782 (23).
---------Restauration
d'une chambrée dans la caserne de la rue Médée par
le 'achji Hasan, 1205/1790 (82).
---------Stèle
funéraire du chef des finances El-Hadj 'Alî 1207/1793 (32).
---------Construction
de la Mosquée Ketchaoua (cathédrale d'Alger) par Hasan Pacha,
1209/1794 (75).
---------Inscription
pieuse provenant de la Mosquée Ketchaoua (64).
---------Construction
d'une caserne voisine de la porte Bâb Azoûn par Hasan Pacha
1211/1796 (67).
---------Stèle
funéraire de Fâtima fille de 'Abd Allâh, morte couches,
1211/1796 (4).
---------Mechhed
de tête de la même tombe (4 bis).
---------Construction
d'une mosquée à Médéa (El-Jâma' el ahmar)
par Hasan bey ben Khelil, 1213/1798 (92).
---------Stèle
funéraire de Souleyman Khoja, ancien Khojet el-Kheil (secrétaire
de la cavalerie) 1206/1801 (57).
---------Construction
du fort dit Borj jedid (sur l'emplacement de la caserne Pelissier) par
Mustafa Pacha, 1217/1802(21)
---------
---------Construction
de la fontaine dite Aïn Bab es-Souk de de la rue Bruce et de la rue
du Soudan), par le khaznaji (ministre des finances) Mustafa Kâzdali,
1218/1803 (15).
---------Construction
du fort dit Borj Râs Tafoûra (Fort Bâb Azoun par Mustafa
Pacha. 1219/1804 (au-dessus de la porte de la Salle III).
---------Stèle
funéraire de Mustafa Pacha, 1220/1805 (55).
---------Mechhed
de tête de la même tombe (55 bis).
---------Inscription
ayant surmonté la porte du palais de la Jenina (rue Bruce) 1227/1812
(40).
---------Stèle
funéraire de Hajj 'Ali Pacha, 1229/1813 (51).
---------Cons
truction du fort dit Borj el-Goumen (à l'entrée du port
d'Alger) par 'Omar Pacha, 1231/1815 (85).
---------Travaux
à une caserne par Ibrâhîm ben Khelil Hussein Pacha
(1818-1830) (60).
---------Construction
de la Mosquée extérieure de la Kasba (Eglise Sainte-Croix)
1233/1818 (28).
---------Construction
d'un édifice par Hussein Pacha, 1226/1820 (76).
---------Construction
de la grande fontaine de Médéa par Ahmed Khoja, 1238/1822
(89).
---------Construction
d'une mosquée par Ibrâhîm Agha de Bafra (Anatolie)
1243/1827 (9).
---------Inscription
du mausolée de Mohammed fils de Solaymân fils de Abd Allah,
médecin (Ce mausolée était sis au-dessus de la mosquée
funéraire de Sidi Abd er Rahmân (25).
---------Dans
le parc, à gauche du Musée
---------Entablement
de marbre avec longue inscription gravée en creux, jadis remplie
de plomb et en partie partie martelée : Construction de la Mosquée
de la Pêcherie (Jâma el-jedîd) vers 1075/1664.
---------Dans
le parc, à droite du Musée, dans un mur précédant
le bâtiment de l'administration
---------Inscription
sur marbre gravée en creux et remplie de plomb, encadrée
dans un arc de marbre à décor floral - Fondation d'une fontaine
par HL,sein Pacha 1235/1819.
---------Sise
jadis, comme la fontaine qu'elle datait, dans un endroit indéterminé
de l'enceinte turque, cette inscription fut ensuite encastrée dans
la muraille dominant le port " au point d'origine de la jetée
Kheir ed-dîn " et de là transportée au Parc
de Galland.
---------Voir
G. Colin, Corpus des inscriptions, pp. 214-215.
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