le lycée Gautier
Alger, rue Hoche

DOMAINE COMMUNAL. - Extension du Lycée Gautier. Lancement, au-dessus de la rue Edgar Quinet, d'une passerelle
destinée à relier le Lycée à la future annexe.

extraits du bulletin municipal de la ville d'Alger, septembre 1953 - collection B.Venis
mise sur site le 26-5-2008

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DOMAINE COMMUNAL. - Extension du Lycée Gautier. Lancement, au-dessus de la rue Edgar Quinet, d'une passerelle destinée à relier le Lycée à la future annexe.Extension du Lycée Gautier. Lancement, au-dessus de la rue Edgar Quinet, d'une passerelletinée à relier le Lycée à la future annexe.

M. ARNOLD, Adjoint.

Mes chers Collègues,

M. Bienvenu, architecte, a saisi la Ville d'une demande d'autorisation de construire, pour le compte de l'Algérie, une annexe du Lycée Gautier sur un terrain sis entre les rues Edgar Quinet et Abbé Grégoire.
Or, la construction de cette annexe pose, pour le maître de l'ceuvre, le problème de la liaison directe du Lycée lui-même au bâtiment à édifier.

Au cours de sa réunion du 2 juillet 1953, votre 5ème, Commission, saisie de cette affaire, décida de confier à une sous-Commission spéciale le soin d'examiner sur place les deux solutions qui se présentent à l'architecte, c'est-à-dire :
- soit l'aménagement d'un passage souterrain sous la voie publique ;
- soit le lancement d'une passerelle au-dessus de la rue Edgar Quinet.

L'aménagement d'un passage souterrain présentant de sérieux inconvénients
- coût de l'opération très élevé,
- problème de la surveillance des élèves,
- risques de désordres de l'immeuble et de ses abords
la sous-Commission abandonna cette idée et se rallia au principe de la passerelle.

D'autre part, la construction de l'annexe en cause nécessite l'utilisation en sous-sol d'une bande de terrain de deux mètres de largeur comprise entre l'ancien et le nouvel alignement de la rue Edgar Quinet.

Votre 5ème Commission, faisant sien l'avis émis par sa sous-Commission en ce qui concerne la passerelle, s'est prononcée favorablement pour l'utilisation, par l'Algérie, de cette parcelle du domaine public, sous réserve qu'une concession d'occupation temporaire consacre ultérieurement cette occupation.

Compte tenu des indications ci-dessus, nous vous demandons, en conséquence, d'entériner les deux avis émis par votre Commission et d'autoriser le Maire à accomplir toutes formalités utiles en vue de la concession à l'Algérie de la parcelle dont s'agit.

Avis favorable des Commissions réunies des Travaux et des Finances.

Adopté.