Les Attafs,
L'oeuvre du cardinal Lavigerie â Saint-Cyprien des Attafs
Pourvu d'installations modernes, l'hôpital des soeurs blanches de Sainte-Elisabeth
étend partout son action humanitaire
Vingt pour cent des enfants anormaux traités dans cet établissement recouvrent leur lucidité

Parallèle à la voie du chemin de fer, la route nationale déroule son ruban rectiligne de Rouïna à Oued-Fodda, à travers des terres fertiles. Au milieu d'elles, des bâtiments d'une blancheur étonnante s'offrent à la vue du voyageur. Spectacle évocateur du génie françals... image vivante de l'oeuvre du cardinal Lavigerie, dont le souvenir demeure, ici plus qu'ailleurs, impérissable.

Dans cette plaine du Chélif où dorment à jamais d'innombrables victimes du typhus, du paludisme et de la famine, conséquence de la terrible sécheresse de 1866-67, le cardinal voulut créer une des plus grandes richesses de l'Algérie. Installé depuis deux ans seulement à Alger, il prit des initiatives hardies.

C'est ainsi qu'il hébergea les enfante abandonnés dans ses orphelinats, qu'il répartit les terres, achetées par lui, en concessions, suivant une réglementation dont on apprécie aujourd'hui toute sa valeur et qu'il aménagea des fermes-.écoles.

Une inauguration mémorable


Egalement soucieux de la santé des populations, le cardinal Lavigerie décida, en 1874, la création d'un hôpital. Mais, en attendant la consteuction de cet établissement, à Saint-Cyprien des Attafs tes Soeurs Blanches de Saint-Cyprien s'organisèrent pour aller, chaque matin, munies d'un matériel médical, porter les soins aux malades disséminés dans les coins les plus reculés en montagne ou en vallée.
(suite dans l'article)

Echo d'Alger du 8-1-1949 - Transmis par Francis Rambert
mars 2020

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