HUSSEIN DEY, ma ville
Ma ville est un fille de la mer. Elle jalonne une partie du littoral algérois. Sur la Méditerranée sèche inlassablement ses larmes douces-amères. Du haut de la colline voisine, Kouba, encore un peu frustrée d'en être séparée, surveille sa voisine. Sœurs jumelles par l'histoire, elle ont grandi un temps ensemble puis se sont séparées l'âge de raison venu. En ces temps-là, la vie était dure, le sol ingrat. II a fallu beaucoup de volonté et de courage à ces hommes humbles venus d'ailleurs pour subsister misérablement d'une culture primaire. Tout était à faire mais tout était à prendre. Nos pères et les pères de nos pères ont tout fait et ont tout pris.
PNHA, n°35, avril 1993

sur site le 10/01/2002

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William Shaber, Consul Général des Etats-Unis à Alger, écrivait en 1826
------"On va d'Alger à l'embouchure de l'Harrach par une belle route qui parcourt le rivage le long d'une plage agréable dans une plaine belle et fertile qui produit des légumes en abondance".
------Le site est si agréable que Hussein, le dernier Dey d'Alger qui dispose déjà une campagne au-delà de la porte de Bab el Oued, y a installé une maison de plaisance à proximité des plages sur laquelle s'échouèrent autrefois les navires de l'expédition de Charles Quint, plages désormais gardées par des batteries côtières. Cette maison de campagne du Dey Hussein donnera son nom au lieu dit. Après la crise d'Alger, elle sera occupée par le Général Lamoricière avant de devenir quelques années plus tard l'entrepôt central des tabacs.
------Le 23 Mai 1835, une commission spéciale travaille à la répartition du territoire du massif d'Alger entre quatorze centres dont celui d'Hussein Dey qui s'étendait sur 4291 hectares et comptait une population de 433 habitants (dont 94 Européens).
------Le 20 Mai 1870 un décret impérial de Napoléon III érigeait le centre d'Hussein Dey en commune libre autonome, séparée définitivement de Kouba. La superficie totale est de 1390 ha. Le 15 Octobre 1870, l'installation officielle de la Mairie et la première Municipalité d'Hussein Dey sous la présidence de Monsieur F. Trottier est effective. Le 28 Mai 1885, Monsieur L. Narbonne est élu Maire. Au recensement de 1886, la population (3095 habitants) se décomposait comme suit
o Français (et naturalisés) : 744 habitants
o Musulmans : 384 habitants
o Etrangers (Européens) : 1931 habitants
o Israélites : 36 habitants.
Cette population allait s'accroître rapidement
o 6298 habitants en 191 1
o 10 376 habitants en 1926
o 20 489 habitants en 1936
o 37 189 habitants en 1946
(Européens 175 00 + Musulmans 19 689)
o 62 048 habitants en 1954
(Européens 19 175 + Musulmans 42 873).

------On peut supposer, qu'en 1962 la population d'Hussein Dey dépassait largement 100 000 habitants. A ce stade des statistiques, il serait injurieux pour les familles place de l'Eglise. de nos morts à la guerre 1914-1918 de ne pas rappeler qu'ils étaient 131 Français de sang à défaut de nom. Pour 1939-1945, je ne peux citer le chiffre exact. Après la cassure et l'éloignement, avec le temps qui ne connaît de pause, nos souvenirs se sont estompés mais ils ressurgissent parfois, soudainement et leur violence n'a d'égale que la tristesse qui nous étreint. Aujourd'hui, j'ai gratté la croûte qui recouvrait mon mal ; les gouttes de sang qui en perlent ont la couleur du deuil.
------Ma ville est un fille de la mer. Elle jalonne une partie du littoral algérois. Sur la Méditerranée sèche inlassablement ses larmes douces-amères. Du haut de la colline voisine, Kouba, encore un peu frustrée d'en être séparée, surveille sa voisine. Sœurs jumelles par l'histoire, elle ont grandi un temps ensemble puis se sont séparées l'âge de raison venu. En ces temps-là, la vie était dure, le sol ingrat. II a fallu beaucoup de volonté et de courage à ces hommes humbles venus d'ailleurs pour subsister misérablement d'une culture primaire. Tout était à faire mais tout était à prendre. Nos pères et les pères de nos pères ont tout fait et ont tout pris.
------Ces terres incultes ont été transformées en potagers puis en jardins maraîchers. Le travail, comme toujours, avait payé.
-------Hussein-Dey est devenu un grand centre de culture maraîchère et les artisans de sa réussite (des Mahonnais en majorité) pouvaient en tirer une légitime fierté. Plus tard, l''accroissement démographique, la recherche de diversification incitèrent les responsables économiques à entamer une industrialisation souhaitable. On voit alors surgir de terre de nouvelles constructions publiques, des usines aux hautes cheminées, des logements, des écoles. Le rail favorise le transport. Bientôt Hussein-Dey compte même un terrain d'aviation, modeste, bien sûr, à son image, mais quand même...
------Principale artère de la ville, la rue de Constantine (RN 5), continuation de la rue Sadi Carnot (Alger) depuis sa frontière (rue Polignac) irrigue Hussein Dey d'ouest en est jusqu'à Maison Carrée. Ses affluents oxygènent toute la ville. Elle abrite tous les acquis du moment : commerces, cafés, banques,... Sur son dos accueillant passent, brinquebalant, tramways électriques des C.F.R.A.. Elle est bordée d'arbres en jardinières. Ses trottoirs sont larges et propres. Les beaux soirs venus, par petits groupes, filles et garçons y promènent leurs espoirs secrets. Quête du BONHEUR !
------Maintenant la preque nuit est là. Les lampadaires sont allumés et leur faux-jour dore la rue. Les cafés sont copieusement garnis. Leurs enseignes lumineuses appellent les chalands qui souhaitent s'offrir une pause réparatrice devant quelques assortiments de "Kémia" et le verre de "blanche" qui transpire sa fraîcheur.
------Hussein-Dey comptait deux cinémas : l'un à côté du café des "Anti-Bilieux", s'appelait "le Royal", sa salle était grande. Le second cinéma "le Moderne" se situait quartier Saint Jean. Plus tard, un troisième cinéma " l'Etoile" vit le jour.
------Le Sport en général, le football en particulier tenait une place particulière dans la vie extra-professionnelle des Husseindéens.
-------Croisée d'individus d'origines différentes, notre ville a su s'en accorder dans un climat de tolérance naturelle. Nos relations de voisinage ont été toujours cordiales. Le soleil qui nivelle les êtres et les choses y fut pour beaucoup. Il facilitait les rapports humains pourtant si complexes. Le respect des autres était une règle intangible. La vie en communauté se pratiquait portes ouvertes. Elle humanisait les gens et leurs contacts. Nous les jeunes (de cette époque), avons grandi et mûri dans cette atmosphère chaleureuse parmi nos vieux merveilleux qui nous marquaient de leur sagesse et de leur bon sens. Notre roman d'amour avec une "ville de coeur" a duré longtemps. Mais il est dit que le bonheur est fragile, nous avons payé pour le comprendre.

Trois modes d'industrialisation


------ Au début de ce siècle, Hussein-Dey, banlieue d'Alger est considérée comme une région à vocations maraîchères. Pourtant l'industrialisation de notre ville va prendre rapidement son essor avec les décentralisations réussies.
1.Des ateliers Durafour
Ce complexe industriel à vocation multiple
o Constructions industrielles.
o Menuiseries, huisseries, métalliques et serrurerie
o Chaudronnerie et Emaillage
o Immeubles avec ossatures classiques, constructions mixtes béton-acier a été créé par André Durafour, ingénieur des Arts et Métiers, à Alger en 1902. Ci-après ses réalisations :
------En 1913, installation d'un atelier à Hussein-Dey et des premières contructions importantes à ossature métallique, Hôtel des Postes, Préfecture, Galeries de France, Théâtre de l'Alhambra...
------De 1922 à 1939, création des ateliers de Bone (1924) 160 ossatures d'immeubles, 50 caves coopératives, tabacoops, hangars pour chambres de commerce, gares d'Oran, Bone et Setif.
------De 1939 à 1960, après le décès de Monsieur André Durafour (1942), son frère Louis lui succède à la tête de la Société.
------En 1960, le complexe Alger / Hussein-Dey couvre 22 000 mètres carrés (dont I 500 m carrés couverts) et emploie 800 personnes. Sa production est de I 000 tonnes par mois.

2. Des Etablissements Blachère
------Créée en 1889 (13 employés) la Société Blachère a été réalisée par Monsieur Auguste Blachère rue Thiers à Hussein-Dey. Elle se composait d'un atelier de mécanique et de chaudronnerie initialement spécialisé dans la réparation des machines à vapeur.
------C'est en 1912 qu'elle se transforme en Société Anonyme au capital de 137 812 000 francs par Auguste Blachère et ses fils Charles et Gustave. Une usine est construite à Nouvel - Ambert sur une surface de 22 000 m2 de jardins maraîchers, la surface couverte est passée de 2 000 à l 200 m2 au cours des ans et les effectifs du personnel de 50 au départ a atteint 600 personnes en 1950. Une fonderie s'était ajoutée à l'atelier de mécanique et de chaudronnerie. Elle produisait 500 tonnes par an de fonte. En 1945, deux convertisseurs Bessemer de 1,5 tonnes ont été installés pour les besoins propres de la production de pièces d'acier coulé. La capacité de l'aciérie était de 3 tonnes/heure. Les fabrications étaient à l'origine destinées à l'agriculture et les réparations diverses.
------En fonction des besoins croissants du pays, Blachère S.A. complète sa gamme de matérie de cave qui a fait sa réputation mondiale, ainsi que du matériel d'extraction d'huile d'olive.
A compter de 1939, par rachat de la marque Recta, implantée également à Hussein-Dey, un département hydraulique a connu un développement continu. Les pompes Recta se sont révélées les mieux adaptées au pays et à ses habitants. Elles ont été exportées dans tout le bassin méditerranéen.
------Les évènements précédant l'abandon de l'Algérie par la France ont eu comme conséquences la fermeture de la fonderie. la diminution de l'activité vinicole, mais le renforcement de la production hydraulique.
------Jamais nationalisée, la Société n'en a pas moins été algérianisée et s'appelle actuellement S.P.A. Recta Industrie au capital de 4 400 000 dinars.
3.De la minoterie Narbonne.
------C'est en 1862 que Louis Gonzagues Narbonne alors âgé de 34 ans se fixe à Hussein-Dey. Il construit et exploite un grand moulin à vapeur de 8 paires de meules. Cette usine agrandie et transformée en moulin à cylindres permet la mouture de 350 à 400 quintaux de blé par jour. C'est la première industrie créée à Hussein-Dey.
1884-1888 Mandat de Maire (3e municipalité) par Louis Gonzagues Narbonne.
15 avril 1893, décès de Louis Gonzagues Narbonne à Hussein-Dey à l'âge de 65 ans.
------C'est Jules Narbonne, fils de Louis Gonzagues Narbonne qui continue l'activité de minotier de son père. II décèdera le 28 juin 1939 à Verneuil-sur-Vienne à 77 ans et sera enterré à Hussein - Dey. Ses fils, Louis l'aîné et Roger, le cadet, poursuivront l'oeuvre de l'entreprise.
------Louis et Roger Narbonne connurent tous deux une fin tragique le 26 Mars 1962 pour le premier nommé, en août 1987 pour le second.
Leurs noms sont inséparables de l'Histoire d'Hussein-Dey.

L'activité sportive à Hussein-Dey

------Pour une jeunesse ardente et passionnée, le sport était une voie incontournable. Les souvenirs qu'il a généré en nous éclairant nos vieux jours. Passer en revue toutes ses activités, elles le méritent toutes, est malheureusement impossible dans le cadre de cette rubrique. Nous avons donc décidé de nous en tenir, volontairement, aux deux points forts de notre réussite

 

La Société de Gymnastique et de tir d'Hussein-Dey

------Le doyen des clubs locaux, fondé en 1892, a, au cours de sa longue carrière sportive, participe de manière fort honorable à différents concours fédéraux de France et d'A.F.N. tant en gymnastique qu'en athlétisme, tir, natation et même football. Citons-en quelques uns :1896 Alger / 1897 Roubaix/1898 Saint-Étienne /1900 Paris/ 1902 Le Mans / 1903 Marseille / 1904 Arras, Alger, Blida /1908 Tlemcen, Altier 1909 Setif / 1911 Arles / 1913 Alger, Vichy / 1921 Maison Carrée / 1922 Oran. Marseille / 1923 Bone / 1924 Blida/1925 Perrégaux / 1926 Constantine /1927 Maison-Carrée, Saint-Etienne/ 1928 Relizane, Blida / 1929 Bordj-Menaiel, Orléans, Constantine / 1930 Alger, Sétif, Sète / 1931 Paris / 1932 Chambery / 1933 Bougie / 1934 Alger, Toulon / 1935 Tunis / 1936 Oran, Annecy / 1937 Paris / 1938 Alger /1939 Genève /1949 Casablanca / 1952 Roubaix / 1953 Blida / 1954 Hussein-Dey /1955 Maison-Carrée, Oran.
------Dans la participation à tous ces concours la S.G.T.H.D. se couvrit de lauriers. Elle est détentrice de plusieurs coupes : Steeg, Morinaud, Ferrer, Rockland, Dubonnet, Philips, Lebon, Nizière, La Ruche. Romoli, Milandre, Mauricette Aubry, Llorens, J.-B. Mayer, Ricard, etc.
------A ce magnifique palmarès tous les participants doivent être associés. Toutefois, un nom : Pons François, moniteur général, rnéritait plus que l'anonymat d'une équipe de champions.


L'H.O.D. (Olympique d'Hussein-Dey) Section Fooball.
------ Le 13 Décembre 1913, un groupe d'athlètes du Gallia, tous d'Hussein-Dey, créèrent une société sportive dans leur ville.
-------Sous l'impulsion des Portella, Bensiam, Bruiguières, Ceventon et Sintes une section d'athlétisme était constitué, puis le football prenait bien vite le dessus, il devenait vite l'activité la plus florissante du club. celle qui devait lui apporter la renommée.
------C'est en 1928 que l'O.H.D. accédait en division d'honneur après avoir battu l'ASM par 4 buts à 2.
------En 1930, l'OHD regagnait la 2e division pour s'en évader en 1932. II fit une ample moisson de succès et s'adjugea durant trois années consécutives 47-48, 48-49 et 49-50 le titre de champion départemental.
------Mais son grand rêve fut toujours la coupe d'AFN. En 1947, elle était pourtant art bord des lèvres cette coupe tant convoitée. Hélas, un penalty plus que douteux généreusement accordé à l'USM par un arbitre très motivé !!! (Monsieur Benzelat d'Oran) anéantit les espoirs de tout un peuple passionné. 2 à 1 et le couvert était mis... pour longtemps.

Florilège local

-------Quand coule dans nos veines un sang civilisé, il est normal que nous cèdions parfois à la magie du verbe..."Et les mots pour le dire..." Nous avons réuni ci-après quelques extraits de poèmes conçus par des amis d'Hussein-Dey, bien sûr, tout n'est pas parfait, mais tout est sincère. Et si parfois les cris du coeur paraissent naïfs, ils raisonnent tellement vrais...

Maisons basses
Aux toits dorés
Petites places
Et vieux clochers
Lampions, cortège
Amourettes
Beaux manèges
Et jours de fête
Larmes aux yeux
Bouquets fanés
Triste Adieu
Volets fermés.
G. Visca

A rnon père (interrogations)
Pas assez dur l'exil
Pas assez dur l'hiver !
Pourquoi existe-t-il
Paradis et enfer ?
Pourquoi a-t-il fallu pour la seconde fois
Partir un peu plus loin,
ce loin toujours plus froid...?
Charles Pons


Vos souvenirs (adressé aux Pieds-Noirs)
A travers vos récits, vos larmes et vos regrets
A travers votre joie quand vous vous retrouvez
Moi qui n'est pas connu votre coin de jeunesse
Votre plage d'or fin et vos soirées d'ivresse.
J'ai comme la nostalgie d'un bonheur inconnu.
Moi qui est pour racines vos coeurs déracinés
Vos rues et vos maisons à jamais éloignées
Ce cimetière en photo qui ne peut refleurir
Que par votre fidèle et tendre souvenir.
J'ai comme la nostalgie d'un quartier inconnu.
Je ne suis qu'une "Patos", excusez-moi du peu
Mais je me sens Pieds-Noirs aux larmes de vos yeux
Vos plus belles histoires ont bercé mon enfance
Et mon coeur a appris touts vos déchirances
Elisabeth Santiago


Laisse-moi rêver de toi Hussein-Dey que j'ai tant aimé...
Seul ton nuage peut me rassénérer
En attendant je t'aime et pour toujours
Hussein-Dey de mes amours
Petite ville de mes rêves
Souvenirs de mes beaux jours
Je te chérirai sans trêve
Mme et M. Michel Quil


Hussein-Dey. Hussein-Dey, trois syllabes magiques
Résonnent dans mon coeur, après bien des années
Et comme un voyageur, vers les rives d'Afrique
Mon esprit vagabonde et scrute le passé.
Après ce tut le tram. qui emprunte le rail
Et qui nous conduisait, contre vents et marées
Vers tous les terminus, dans un bruit de ferraille
Saint?Eugène et Kouba, Alger, Maison-Carrée
Et je pense à ce temps où toutes les familles
Lassées par la chaleur des étés brûlants,
Cabassette à la main partaient en longues files,
Souper à la fraîcheur, auprès du Piquet-Blanc
'Le soir, les braseros de marchands de brochettes
Répandaient leurs odeurs de viandes trop grillées
Et les badauds soucieux de prolonger la fête
Encombraient les terrasses de tables empilées.
Charles Pons


La ballade des C. F. R. A. (2)
Le tramway électrique
Qui d'El-Harrach aux DeuxMoulins
Avec son allure excentrique
Caracole et fait mille chemins
Tressautant sur le pavé
Grinçant dans les virages
Haletant dans la montée
Toujours assurant le voyage.
C'est le tramway de mon père.
Mario Longo


Amours mortes
J'en ai vu des Amours
Mourir trop tôt matin
Parce qu'elles n'avaient su
Garder leur innocence...


La Place d'Hussein-Dey sur l'air de "Pigalle" Paroles de Maria Longo
ler COUPLET
C'est une place, une Mairie
Une école tout à côté
On y passe, on y rit
Mais c'est là tout HusseinDey
Partout quand on parle d'elle
Elle fait trembler les quartiers
Elle n'a rien d'exceptionnel,
Si ce n'est qu'on y dans l'été...
Et en été les fauchés du quartier
Ont la mer à côté, la Place... etc.

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-----Son fond a été puisé dans quinze revues, parues à ce jour, de l'Amicale des Enfants d'Hussein-Dey (Présidente, Madame Huguette Pons, demeurant Résidence "Beausoleil", Bt B, Avenue J.Giono, 13090 Aix en Provence).
-----C'est donc l'aboutissement du travail collectif d'un groupe d'amis qui de 45 au départ compte aujourd'hui 1200 familles.
-----Le n° 1 de notre revue est daté du 20 octobre 1985. Le n°l6 paraîtra en juin 1993.
-----Rendons hommage à la Présidente de notre Amicale
Madame Huguette Pons et à tous ceux qui ont contribué à son succès
-----En tout premier lieu à notre ami trop tôt disparu. Monsieur Jean Claude Concession, créateur de notre revue, à son rédacteur en chef : René Genet à nos adhérents et collaborateurs.

M.M.C.


NDLR : Nos références :J. Concession, Maria Longo.Visca, mme Santini, Mme Curot-Morlat , G. Soler, Marcel-Michel Cardona.