Hussein-Dey,
9è arrondissement du Grand Alger
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-----Caroubier
: arbre méditerranéen atteignant 10 m de haut et produisant
des caroubes. Aparté : une double rangée
de caroubiers bordait, à Réghaïa,
le chemin qui menait de la route à la ferme de mes grands-parents.
Dans ma tête, ce chemin majestueux, je le vois d'environ 200
m de long, large d'une trentaine de mètres. -----Caroube : fruit du caroubier (qui en douterait),comestible et antidiarrhéique. Peut-être qu'au Caroubier, certains parieurs-perdants en prenaient. Justement pour calmer l'effet que causaient leurs pertes!!! |
On sait que la Société
des courses procède actuellement à de nouveaux agencements
à son hippodrome du Caroubier. La nouvelle porte d'entrée
des « pelousards » ( notre photo) sera mise en service
dimanche prochain. D'autres améliorations suivront un jardin d'enfants avec toutes les installations utiles ; la réfection des tribunes et aussi celle des haies de clôture. Le Comité désire donner, petit à petit, satisfaction à tout le monde, mais encore faudrait-il qu'on n'apporte aucune entrave dans la réalisation de ses proiets |
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-------En
quittant Hussein Dey, on rencontrait le quartier des villas de Nouvel-Ambert
sur les basses pentes de Kouba. Dans le secteur se trouvaient la caserne
Lemercier et l'hôpital Parnet. Tout de suite dans le prolongement
on rencontrait l'hippodrome du Caroubier et l'ancienne gare aérienne
d'Alger avec son terrain d'aviation, établis sur des terrains sableux
de la rive gauche de l'Harrach. -------En bordure de mer, le champ de courses avait remplacé le vaste terrain où se déroula en 1860 devant Napoléon III et l'impératrice, une fantasia éblouissante avec simulacre d'attaque d'une caravane, une chasse à l'autruche et à la gazelle. Tous les dimanches, l'hippodrome du Caroubier connaissait la foule des élégantes et des parieurs d'Alger et des environs. (Guides Bleus 1938)... --------Notes personnelles : L'oncle ( voir le titre) participait, comme jockey, à des courses militaires. Il avait un cheval " Siegfrid".Le dimanche, parfois, il nous emmenait, mon cousin et moi, au Caroubier. Vaste étendue , pleine de coins et de recoins, où nous nous en donnions à coeur joie.Nous pouvions approcher les chevaux plus près que le "vulgum pecus". Autre souvenir : c'était le début du "coca-cola".Une fois, ayant commandé cette boisson, je l'agitais.Le garçon,venu ouvrir la bouteille, en fut tout aspergé ! ( Ahhhh! c'est malin ! )... |
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