Hussein-Dey : hippodrome du Caroubier-Alger,
L'oncle Maurice : présentation de l'étendard du 1er régiment de Spahis en 1941 ( je n'étais pas né). C'était au Caroubier pour les fêtes du Centenaire des Tirailleurs et Spahis.09/11/1941

mise sur site le 16/08/2002

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-----D'après Guides Bleus 1938 : En quittant Hussein Dey, on rencontrait le quartier des villas de Nouvel-Ambert sur les basses pentes de Kouba. Dans le secteur se trouvaient la caserne Lemercier et l'hôpital Parnet. Tout de suite dans le prolongement on rencontrait l'hippodrome du Caroubier et l'ancienne gare aérienne d'Alger avec son terrain d'aviation, établis sur des terrains sableux de la rive gauche de l'Harrach.
------En bordure de mer, le champ de courses avait remplacé le vaste terrain où se déroula en 1860 devant Napoléon III et l'impératrice, une fantasia éblouissante avec simulacre d'attaque d'une caravane, une chasse à l'autruche et à la gazelle. Tous les dimanches, l'hippodrome du Caroubier connaissait la foule des élégantes et des parieurs d'Alger et des environs.
-----Notes personnelles : L'oncle ( voir le titre) participait, comme jockey, à des courses militaires. Il avait un cheval " Sigfrid".Le dimanche, parfois, il nous emmenait, mon cousin et moi, au Caroubier. Vaste étendue , pleine de coins et de recoins, où nous nous en donnions à coeur joie.Nous pouvions approcher des chevaux plus près que le "vulgum pecus".Autre souvenir : c'était le début du "coca-cola".Une fois, ayant commandé cette boisson, je l'agitais.Le garçon,venu ouvrir la bouteille, en fut tout aspergé ! ( Ahhhh! c'est malin !
L'oncle Maurice : présentation de l'étendard du 1er régiment de Spahis en 1941
Maurice Berard en 1943 était alors Officier de spahis.
----Lieutenant , puis capitaine en 1945 (sorti de SAUMUR en 1935)
Porté disparu le 22- 01 -1943 et donc considéré comme mort le jour de la naissance de mon frère de lait.
----Est réapparu au cours de l'année 1944 après évasion pour prendre le commandement des "restes" du 1° régiment de Spahis. Celui-ci étant reparti pour la campagne d 'ITALIE.

----Ahhh, l'oncle Maurice !
----Je crois me rappeler qu'il m'appelait " le sénégalais ". Pourquoi ? je ne sais plus.

----L'oncle Maurice avait un langage fleuri, cru. Tout le monde y passait.
Il était, ce qu'on appelle, un "bon-vivant".