--------En 1832,
dans le Jardin du Dey, au pied de la colline de
Bouzaréah, parmi les riches allées d'orangers
et de bananiers, les tonnelles couvertes de jasmins, de clématites
et de liserons, se dressait une grande habitation luxueuse datant de la
seconde moitié du XVIIè siècle. Il y avait là
trois petites bâtisses de style mauresque avec le classique jet
d'eau au milieu du bassin de marbre... et, aussi, neuf longues baraques
en planches où étaient installés les lits de soldats
malades.
1. L'école de
médecine militaire
--------Elle fut
la première créée, par nécessité. Très
vite, en effet, on envisagea la mise en place d'une "Ecole
de médecine", sur l'initiative du savant opérateur
Baudens qui, malgré sa jeunesse - dit
Pélissier de Reynaud - s'était acquis une réputation
européenne. Avec le soutien de l'intendant Bondurand,
ses efforts virent l'aboutissement de la création du premier établissement
français d'enseignement supérieur, moins de deux ans après
le débarquement de Sidi-Ferruch !
--------L'un
des pavillons du jardin fut aménagé en salle de conférences
avec quelques tables et quelques bancs. Devant une assistance d'une trentaine
de futurs praticiens, M. Stéphanopoli,
médecin principal du corps d'armée, a fait l'ouverture du
cours de physiologie qui eut lieu désormais les lundis, mercredis
et vendredis.
--------Dès
le lendemain, le chirurgien major Baudens commença ses conférences
d'anatomie descriptive qu'il continua tous les mardis, jeudis et samedis.
Le 23 janvier 1833, avait lieu la première distribution des prix
de l'École de médecine militaire, devant le général
en chef et les plus hautes autorités. Chargé de prononcer
le discours d'usage, le baron Bondurand définissait le but poursuivi
qui devait déborder considérablement le cadre de l'enseignement
médical : "L'institution d'une école
de médecine à Alger, disait-il, n'est pas seulement
un événement utile aux officiers de Santé appelés
à en profiter et aux nombreux malades qu'ils sont destinés
à traiter : ne peut-elle pas être le prélude d'une
régénération des sciences dans un pays jadis si connu,
et dont il faut étudier aujourd'hui le climat, le sol, les productions,
les améliorations à faire dans la culture, les maladies,
leurs causes, leurs effets, les moyens curatifs, les niveaux des habitants,
leurs habitudes, leur manière de vivre, leur degré de civilisation
et d'instruction, la possibilité de perfectionner l'un et l'autre.
"
--------Des
cérémonies analogues se déroulaient en décembre
1833 et en avril 1835. Les médecins et pharmaciens les plus en
vue de l'armée tenaient à honneur d'enseigner à l'hôpital
du Dey. Avec Stéphanopoli et Baudens, c'étaient
Molinard, Guyon, Maillot, Monard, Chevreau, Desbrières, Juving...
En mai 1835, le ministre de la Guerre nommait officiellement un corps
professoral de trois médecins, quatre chirurgiens et trois pharmaciens.
On parvenait à créer un jardin botanique de 5 à 600
plantes. La bibliothèque de l'École s'enorgueillissait de
7 à 800 volumes provenant, pour quelques-uns, du ministère
de la Guerre, pour la majeure partie de la générosité
du corps médical et, en particulier, du legs de Chevreau,
chirurgien en chef de l'Armée, décédé en février
1834 et qui avait abandonné toute sa bibliothèque à
l'hôpital d'instruction où il enseignait la clinique chirurgicale.
--------L'Ecole,
cependant, était menacée. On l'accusait de coûter
cher et de créer des embarras peu compatibles avec les exigences
de la guerre. Au début de 1836, se répandait le bruit de
sa suppression prochaine.
--------Les
étudiants découragés ne savaient que penser. Dans
une lettre émouvante, Baudens en appelait aux inspecteurs généraux
: "Je vous conjure de venir à notre
secours ; l'hôpital d'instruction d'Alger est notre ceuvre ; vous
ne lui refuserez pas votre appui. Je m'efforce de remonter le moral de
nos élèves et chaque jour je passe quatre heures avec eux,
depuis 6 h du matin jusqu'à 10 h. Ce temps est partagé entre
la clinique et les leçons de chirurgie opératoire.
--------Je
fais mes leçons à l'hôpital du Dey, dans mon logement
militaire. J'ai fait de l'une de mes chambres une salle de clinique, et
j y ai fait déposer mes amputés.
--------L'autre
a été convertie en amphithéâtre. "
--------Il
terminait en signalant une intervention spectaculaire qu'il avait pu pratiquer
suivant un nouveau procédé opératoire.
--------Tout
cela en vain : en juin 1836, Clauzel supprimait
l'hôpital d'instruction et, l'année suivante, Baudens quittait
l'Algérie où il avait séjourné sept ans.
--------Ainsi,
passèrent plus de dix ans au cours desquels l'organisation militaire
absorba l'essentiel des activités... Cependant, à partir
de 1839, l'importance des travaux réalisés par la commission
scientifique de l'Algérie (à laquelle appartenaient notamment
trois médecins de l'ancien hôpital d'instruction), montrait
ce que l'on pouvait attendre d'une équipe de chercheurs fixés
à demeure en terre d'Afrique.
--------... et 1848
vit poindre le renouveau.
--------D'abord,
l'Algérie fut érigée en "
académie " par un arrêté du 7 septembre.
Belle distinction, à une époque où le nombre d'académies
de la métropole était ramené de 27 à 19 !
La Corse, notamment, perdait cette qualité et le titulaire d'Ajaccio,
M. Delacroix, allait être nommé en Algérie (de préférence
à Victor Duruy, qui avait sollicité le poste). Il fallait
donc trouver des médecins ou, tout au moins, des auxiliaires médicaux.
Dès 1848, le docteur Trollier, médecin
en chef de l'hôpital civil, avait demandé la création
à Alger d'une école préparatoire de médecine
et de pharmacie. En 1849, l'idée était soutenue par la Société
de médecine, en 1850 par le conseil municipal d'Alger, mais le
recteur Delacroix s'y opposait en demandant
"que la sollicitude et les ressources de
l'Etat fussent portées d'abord sur l'instruction primaire. "
Une nouvelle campagne commençait en 1853 dont l'initiateur semble
avoir été Baudens. Devenu inspecteur du service de Santé
et membre du Conseil de santé, il effectuait alors une tournée
d'inspection médicale en Algérie et adressait au
maréchal de Saint-Arnaud, ministre de la Guerre, un rapport
dans lequel il déclarait "le moment
tout à fait opportun pour restaurer l'enseignement médical
à Alger". Rappelant la première école,
il ajoutait: "En ce qui nous concerne, nous
considérons comme un titre glorieux d'avoir eu la bonne fortune
de rouvrir sur cette terre d'Afrique, les cours d'anatomie et de chirurgie
qu'avaient illustrés dans les anciens siècles, Rhazez, Avicenne
et Albucasis ".
--------De
nombreux soutiens se manifestaient conseil municipal d'Alger, préfet,
conseil de gouvernement, autorité universitaire, sans parler du
maréchal Randon que Bertherand
considère comme le véritable fondateur de l'école
et qui appuyait la création surtout en vue des services qu'elle
pourrait rendre aux indigènes.
--------Mais
Baudens se doutait-il qu'au moment même où il plaidait la
cause d'une école de médecine, un enseignement médical
existait déjà à Alger ? Une sage-femme de l'hôpital
de la rue Bab-Azoun, Mme Mahé, avait,
en effet, décidé d'initier à l'obstétrique
l'élément féminin mauresque, songeant peut-être,
elle aussi, à l'uvre accomplie en Egypte où Clot
Bey et ses disciples étaient parvenus, quelques années
auparavant, à ouvrir un établissement unique au monde, école
d'accouchement où les femmes n'avaient d'autres médecins
que des femmes. Mme Mahé faisait ses cours en arabe et son succès
s'étendit bien au-delà de la génération estudiantine
puisqu'elle vit venir à elle une élève de cent trois
ans ! L'histoire ne nous dit pas si cette dernière fut une des
huit lauréates que couronna, en 1853, un jury composé de
trois médecins français, d'un médecin maltais, de
l'interprète Bresnier et des membres du medjelès
!
--------Cette
institution pittoresque semble avoir été éphémère,
mais, en 1855, sur l'ordre du maréchal Randon, on inaugurait officiellement,
à l'hôpital militaire du Dey et à l'hôpital
civil de Mustapha, des cours de médecine en faveur de dix élèves
musulmans recrutés dans les écoles primaires arabes-françaises
et dont on espérait faire des praticiens capables de pallier dans
les tribus l'insuffisance numérique des médecins militaires.
Sous l'habile direction d'un élève de Baudens, Bertherand,
les résultats étant encourageants, on envisageait rapidement
l'ouverture d'une véritable école préparatoire de
médecine et de pharmacie.
--------La
création dépendait du maréchal Vaillant,
ministre de la Guerre. Celui-ci sollicita l'avis de Baudens qui revenait
d'une nouvelle inspection en Algérie. La réponse du 21 février
pesa d'une manière décisive. Baudens accumulait les arguments
: "l'aptitude fort remarquable" des
indigènes pour la médecine opératoire, les dépenses
assumées par la ville d'Alger, l'existence d'un corps de professeurs
(il donnait les noms), la possibilité d'utiliser comme sous-aides
les dix élèves qu'il avait vu travailler... Il ajoutait:
"L'institution existe de fait, il ne lui
manque plus qu'une consécration, un décret émanant
de votre Excellence, Monsieur le Ministre. "
--------Et
ce fut le décret du 4 août 1857, qui décernait ses
lettres de noblesse à l'enseignement supérieur algérien.
2. L'école de
médecine et de pharmacie
--------Le décret
du 4 août 1857 créait un véritable établissement
d'enseignement supérieur, comme le prouvent les considérants
qui invoquaient "le décret du 22
août 1854 sur le régime des établissements d'enseignement
supérieur" et l'article 5 plaçant l'école
préparatoire de médecine et de pharmacie d'Alger, quant
aux sessions d'examen, dans la circonscription de la faculté de
médecine et de l'école supérieure de pharmacie de
Montpellier.
--------Afin
de faciliter le recrutement des étudiants, il avait cependant fallu
prévoir une adaptation locale et le décret spécifiait
que les indigènes et les étrangers ("chrétiens
et musulmans", précisait l'article 9) seraient
admis sur simple présentation d'un certificat délivré
par les autorités académiques et attestant leur aptitude
à suivre les cours.
--------Le
corps enseignant comprenait huit professeurs titulaires et quatre professeurs
suppléants. L'un des professeurs titulaires, désigné
par le ministre de l'Instruction publique, devait remplir les fonctions
de directeur : cette charge échut à Bertherand, connu par
ses travaux de clinique chirurgicale et aussi par un ouvrage remarquable
paru deux ans auparavant sous le titre Médecine
et hygiène des Arabes. Il présidera aux destinées
de la jeune école jusqu'en 1862. Prenant part alors à l'expédition
du Mexique, il sera remplacé par un médecin civil, le docteur
Patin.
--------Le
décret de 1857 prévoyait que le siège de l'école
serait établi dans un édifice domanial que l'État
céderait gratuitement à la ville d'Alger, à charge
pour elle de pourvoir à l'entretien du bâtiment et à
toutes les autres dépenses. Pour l'instant, il fallut se contenter
d'un local au n° 4 bis de la rue René-Caillé,
et c'est là que, le 17 janvier 1859, le docteur Patin. chargé
de l'anatomie descriptive, ouvrit les cours de la nouvelle école
devant 21 élèves inscrits et quelques auditeurs.
--------Le
10 novembre 1859 avait lieu la première rentrée solennelle.
--------Le
nombre d'élèves progressait lentement et encore en 1882
il n'atteindra que 72 au total : candidats pour le doctorat, l'officiat,
le grade de pharmacien de première classe et celui de pharmacien
de deuxième classe.
--------Y
avait-il des étudiantes en médecine ? La première
fut Mlle Rengguer de la Lime, à laquelle
le ministre de l'Instruction publique accorda l'autorisation de s'inscrire
en 1865.
--------Dès
le début, l'École disposa d'une belle collection de plantes
africaines, grâce à la générosité du
docteur L. Leclerc et à un legs d'un
colon-botaniste, nommé Clauson, qui
avait consacré tous les loisirs de sa vie à constituer un
herbier riche de 4000 végétaux. Par contre, aucun jardin
botanique pour les étudiants jusqu'en 1866. A ce moment, le professeur
Bourlier obtint une partie du jardin Marengo et là il fit ses leçons
non seulement aux élèves de l'Ecole, mais à tous
les Algérois qui s'intéressaient au règne végétal.
Cela dura une quinzaine d'années puis un jardin botanique fut créé
à l'hôpital de Mustapha. Il comprenait quelque 600 plantes
auxquelles s'ajoutaient les ressources du Jardin d'essai, toujours ouvert
à l'Ecole bien que devenu propriété particulière
en 1867.
--------D'après
le décret de création, les cliniques pouvaient être
établies à l'hôpital civil et à l'hôpital
militaire. Elles se localisèrent rapidement dans le premier et,
jusqu'en 1878, elles fonctionnèrent dans les baraques en planches
qui composaient l'hôpital et que le génie militaire avait
construites, à l'origine, pour servir d'écuries et de casernement
aux troupes de cavalerie : on n'y avait installé les malades, en
1854, qu'à titre tout à fait provisoire.
--------L'Ecole
de médecine, malgré certaines attaques, s'était imposée
parce que, en formant médecins, pharmaciens et sages-femmes, elle
rendait d'incontestables services.
--------Le
décret du 31 juillet 1889 transforma cette école préparatoire
en école de plein exercice de Médecine et de Pharmacie.
Celui du 30 décembre 1909 l'érigea en faculté mixte
de Médecine et de Pharmacie.
--------Le
décret du 4 janvier 1910 institua les chaires d'enseignement ci-après
: Anatomie ; Physiologie ; Anatomie pathologique et histologie ; Chimie
médicale ; Physique médicale ; Pharmacie ; Hy
giène et médecine légale ; Matière médicale
; Histoire naturelle médicale ; Pathologie générale,
microbiologie et parasitologie ; Clinique médicale ; Clinique chirurgicale
; Clinique obstétricale ; Clinique des maladies des enfants ; Clinique
ophtalmologique ; Clinique des maladies des pays chauds et des maladies
syphilitiques et cutanées.
--------Pour
beaucoup d'Algérois, elle représentait le symbole de l'enseignement
supérieur algérien. Elle était la seule dont l'existence
fut connue.
--------Une
loi de 1893 l'érigea en école de plein exercice et accrut
notablement le nombre de ses chaires. Elle comptait 179 élèves
en 1894.
--------À
la direction se succédaient les docteurs Trollier,
Texler, Broch et Curtillet. Elle s'illustrait par les travaux de
Cochez, Vincent, Trolard, Trabut, Battandier, Moreau,
Souliéo, Cange... et de nombreux autres qui voyaient graviter
autour d'eux une phalange de plus en plus nombreuse d'anciens élèves
habitués à considérer l'école comme l'alma-mater.
--------Et
les professeurs avaient réussi à créer des publications
telles que la Gazette médicale de l'Algérie,
Alger médical et le
Bulletin médical de l'Algérie.
(A suivre)
Madiana Delaye-Lastrajoli
Source : In "Université d'Alger" - Cinquantenaire
1909-1959
Historique des chaires
Anatomie
--------Créée
par décret du 4 août 1857, porta le nom de chaire d'anatomie
et physiologie puis celui d'anatomie (décret du 5 juin 1880).
--------Professeurs
: Trolard, Weber, Leblanc, de Ribet.
Anatomie médico-chirurgicale et technique
chirurgicale
--------Créée
en 1957.
--------Pr:
Bourgeon
Anatomie pathologique
et oncologie humaine et comparée
--------Le
décret du 4 janvier 1910 comptait une chaire d'anatomie pathologique
et histologie. Par décret du 19 mars 1913, la chaire est dédoublée
en chaire d'anatomie pathologique et chaire d'histologie. Par décret
du 24 juillet 1944, la chaire prend le titre de chaire d'anatomie pathologique
et d'oncologie humaine et comparée.
--------Pr:
Poujol, Montpellier, Laffargue.
Bactériologie
--------Précédemment,
cette chaire portait le titre de chaire de pathologie générale,
microbiologie
et parasitologie (créée en 1902), puis chaire de microbiologie
et parasitologie (D. du 17
mai 1928), microbiologie et cryptogarnie (D. du 25 février 1930).
Le décret du 7 juillet 1936 la transforme en chaire de bactériologie.
--------Pr:
Soulie, Pinoy, Laigret, Fabiani.
Botanique
--------Créée
en 1946 par dédoublement de la chaire de botanique et matière
médicale.
Pr: Trabut, Roques.
Chimie biologique et médicale
--------D'abord
chaire de chimie et pharmacie (1` janvier 1859). Une chaire de chimie
médicale est créée en 1909. L'enseignement de la
chimie biologique est dispensé sous forme de cours complémentaires
en 1912. Par arrêté du 18 février 1920, la chaire
de chimie médicale
prend le titre de chaire de chimie biologique et toxicologie, transformée
en chaire de chimie biologique et médicale (D. du 12 juillet 1930).
--------Pr:
Malosse, Sambuc, Maillard, Gilberton, Grangaud.
Chimie générale pharmaceutique
--------Précédemment
chaire de chimie minérale et chimie organique, transformée
en chaire de chimie générale pharmaceutique et toxicologie
puis en chaire de chimie générale pharmaceutique (4 mars
1952).
--------Pr
: Guillemard, Wunschendorff Grangaud, Collet.
Histologie et embryologie
--------Précédemment
chaire d'anatomie pathologique et histologie (1910), puis chaire d'histologie
(A.M. 19 mars 1910) et chaire d'histologie et embryologie (A.M. du 25
juin 1924).
--------Pr
: Bouin, Argaud, Weber, Courrier, Benoit, Kehl.
Hydrologie et de climatologie
--------Créée
par décret du 20 démbre 1952. L'enseignement de l'hydrologie
et de la climatologie faisait partie de la chaire d'hygiène qui
s'appelait chaire d'hygiène, d'hydrologie et climatologie.
--------Pr:
Gilberton
Hygiène et clinique des maladies des pays
chauds
--------En
1880, elle portait le nom de chaire d'hygiène et de médecine
légale. En 1919, elle prend le titre de chaire d'hygiène
puis d'hygiène, d'hydrologie et climatologie (décret du
26 mai 1922). Par arrêté ministériel du 27 avril 1954,
la chaire d'hygiène et climatologie est transformée en chaire
d'hygiène et de clinique des maladies des pays chauds.
--------Pr:
Chassevant, Benhamou, Gilberton, Lacroix.
Matière médicale
--------Portait
tout d'abord le titre de chaire d'histoire naturelle médicale et
matière médicale ( 4 août 1857). En 1880, il y avait
une chaire d'histoire naturelle et une chaire de pharrrmacie et matière
médicale. Le décret du 4 janvier 1910 comptait une chaire
de matière médicale puis chaire de botanique et matière
médicale (D. du 17 mai 1928) et enfin chaire de matière
médicale (arrêté ministériel du 31 juillet
1945).
--------Pr
: Battandier, Hérail, Senevet, Fourment
Médecine légale et médecine
du travail
--------Le
décret du 1er janvier 1919 crée une chaire de médecine
légale en dédoublement de la chaire d'Hygiène et
de médecine légale. Par arrêté ministériel
du 18 juin 1947, la chaire prend le titre de chaire de médecine
légale et médecine du travail.
--------Pr:
Giraud, Simonin, Thiodet, Michaud
Parasitologie et zoologie médicale
--------Créée
par décret du 25 février 1930.
--------Pr
: Pinay, Senevet, Mandoul
Pharmacie chimique et toxicologie
--------Le
décret du 4 août 1857 créait une chaire de chimie
et pharmacie. Celui du 5 mai 1880 une chaire de pharmacie et matière
médicale, le décret du 4 janvier 1910 une chaire de pharmacie.
Par arrêté ministériel du 4 mars 1952, elle prend
le titre de chaire de pharmacie chimique et toxicologie.
--------Pr:
Battandier, Musso, Monnet, Sabon
Pharmacie galénique
--------Créée
en 1957.
--------Pr:
Stanislas
Physiologie
--------Créée
par décret du 5 juin 1880.
--------Pr
: Rey, Tournade, Malmejac, Chardon
(professeur à titre personnel)
Physique médicale
--------Créée
par décret du 31 juillet 1889.
--------Pr
: Guillemin,Dufour,Strohl,Portes, Chechan.
Clinique médicale
--------Instituée
par décret du 4 août 1857 sous le titre de clinique interne.
Elle prend son titre par décret du 4 janvier 1910.
--------Pr:
Cochez, Ardin Delteil, Aubry, Lebon.
Clinique de thérapeutique médicale
--------Créée
par décret du 13 février 1939 par transformation de la chaire
de thérapeutique.
Pr: Lebon, Raynaud
Clinique médicale et hygiène infantile
--------Le
décret du 4 août 1857 crée une chaire d'accouchements,
des maladies de la femme et des enfants. Celui du 4 janvier 1910 crée
une chaire des maladies des enfants. Le décret du 31 juillet 1910
supprime cette chaire et crée la chaire de clinique chirurgicale
infantile et orthopédie.
--------Le
décret du 12 février 1917 crée une chaire de clinique
médicale infantile. Par décret du 13 août 1930, cette
dernière prend son titre définitif.
--------Prs
: Curtillet, Crespin, Gillot, Sarrouy
Clinique des maladies infectieuses
--------Créée
par décret du 4 avril 1942.
--------Pr:
Benhamou, Thiodet
Clinique phtisiologique
--------Créée
par décret du 3 février 1950.
Pr': Lévi-Valensi
Clinique de dermato-syphiligraphie
--------Précédemment
chaire de clinique des maladies des pays chauds et des maladies syphilitiques
et cutanées (décret du 4 janvier 1910).
--------Pr:
Gemy, Brault, Maurice Raynaud, Hadida
Clinique de neuro-psychiatrie
--------Précédemment
chaire de pathologie générale et médicale. Par décret
du 9 janvier 1934, elle prend le titre de chaire de pathologie générale
et clinique de psychiatrie et par décret du 11 janvier 1936, celui
de chaire de clinique psychiatrique puis devient chaire de clinique de
neuro-psychiatrie (A-M. du 30 avril 1948). --------Pr:
Porot, Manceaux, Sutter
Accouchements et obstétricie sociale
--------La
charge de cours d'enseignement théorique des élèves
sages-femmes est transformée en chaire d'accouchements et obstétricie
par décret du 23 octobre 1950.
Pr : Houel, Jahier
Clinique chirurgicale
--------Le
décret du 4 août 1857 a créé une chaire de
clinique externe. Celui du 4 janvier 1910 l'a transformée en chaire
de clinique chirurgicale.
--------Pr:
Vincent, Costantini, Duboucher, Vergoz.
Clinique chirurgicale infantile et orthopédie
--------Créée
par décret du 31 juillet 1910.
Pr: J. Curtillet, Lombard, E. Curtillet, Lagrot
Clinique thérapeutique chirurgicale et chirurgie
expérimentale
--------Précédemment
chaire de thérapeutique chirurgicale créée par décret
du 3 février 1950. Prend son titre définitif par arrêté
ministériel du 16 septembre 1953.
--------Pr:
Goinard
Clinique d'urologie
--------Créée
par transformation de la chaire de clinique de gynécologie (A.M.
du 1er mai 1945).
--------Pr:
Sabadini
Clinique ophtalmologique et d'ophtalmologie intertropicale
--------Le
décret du 4 janvier 1910 comportait une chaire de clinique ophtalmologique.
Par arrêté ministériel du 26 août 1942, elle
prend son dernier titre.
--------Pr
: Cange, Toulant, Larmande
Clinique d'oto-rhino-laryngologie
--------Enseignement
assuré par une charge de cours de clinique annexe puis, en 1922,
par un cours complémentaire. La chaire est créée
par arrêté ministériel du 14 juin 1946.
--------Pr
: Aboulker,Yves Lemaître,Canuyt, Giraud
Clinique obstétricale et gynécologique
--------Le
décret du 4 août 1857 instituait une chaire d'accouchements,
de maladies des femmes et des enfants. Par décret du 4 janvier
1910, la chaire devient chaire de clinique obstétricale. En 1922,
elle est transformée en chaire de clinique obstétricale
et de puériculture du premier âge. Enfin, en 1945, (A.M.
Du 1er mai 1945) cette chaire prend le titre de chaire de clinique obstétricale
et gynécologique.
--------Pr:
Trollier, Merz, Goinard, Rouvier, Laffont, Houel.
Clinique stomatologique
--------Créée
par décret du 16 juillet 1957.
--------Pr
: Peri
Pathologie générale et médicale
--------Créée
par décret du 28 juin 1948.
--------Pr:
Boulard
Pathologie chirurgicale
--------Créée
par arrêté ministériel du 17 mars 1949. --------
Pr: Duboucher, Vergoz, Liaras
Cliniques annexes
Electro-radiologie, arrêté ministériel du 16
janvier 1951
Pédiatrie et pneumo-phtisiologie, A.M. du 21 mars 1956
Maladies nutritionnelles, A.M. du 21 mars 1956
Chirurgie thoracique, A.M. du 6 juin 1955 Stomatologie.
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