HELIOPOLIS

Moulin Lavie, vue principale
1913

En 1848, un simple miroitier, M. François-Marc Lavie, venu de Belfort pour installer son industrie en Algérie, et dont la nombreuse et honorable famille détient aujourd'hui une des plus importantes industries algériennes, conçut l'idée éminemment pratique d'utiliser les eaux de la source d'Hammam-Berda (bains du bât) au point où celles-ci, quand elles sourdent, en bouillonnant presque, des entrailles de la terre, vont emprunter le lit de l'oued-Sba et se mélangent à ce ruisseau pour descendre la côte qui les sépare de la Seybouse, où les deux cours d'eaux réunis vont se jeter.

Ce qu'un de ses frères, plus heureux, réalisa plus facilement en utilisant les chutes naturelles du Rhummel, à Constantine, M. François Lavie, par son intelligence, son labeur, son opiniâtreté, le mena à bonne fin aussi à Héliopolis en pratiquant un canal de 1 500 mètres destiné à amener les eaux de la source chaude d'Hammam-Berda à travers sa propriété, acquise en 1855, jusqu'aux usines construites par lui et qui se subdivisent encore aujourd'hui en trois groupes principaux de bâtiments : le "Moulin Neuf" ; actionné par une chute de 50 à 60 mètres et fournissant un débit de 80 litres à la seconde environ suffisant pour entraîner une roue de 7 à 8 mètres de diamètre mettant en mouvement les paires de meules et toutes les nombreuses machines qui trient, lavent, (suite et début dans le texte sur ce site.)


mise sur site: janv. 2017

70 Ko - d 5
retour
 
Moulin Lavie, rue principale