Hammam Righa , "les bains de Salomon"
et son charme (entre Alger et Tenied -el Haad).
Création du village de Hammam Rir'a ( ou Righa)

En 1877, un entreprenant colon, dont 'Algérie consacrera le nom et les mérites, lorsque le temps, grand réparateur des injustices sociales, aura fait sén. oeuvre : Ariès Dufour, passait un bail avec l'État pour la mise en valeur des sources minérales et thermales d'Hammam Righa.. (ou Rir'a), situées à vol d'oiseau à dix kilomètres Nord-Est de Miliana, et à 73 kilbinêtres, à vol d'oiseau, de la capitale Nord-Africaine.

Le plateau où sont situées ces sources est sur épéron formant un des derniers épanouissements de. la chaîne du Zaccar. Ce pays tourmenté, abondamment pourvu d'eau, et boisé, avait été au temps de l'époque romaine un lieu de prédilection d'estivage. Les sources minérales et thermales, les « Aqua Calidac », des temps proconsulaires étaient très fréquentées pour leur action apéritive, tonique, stimulante, prises en boisson, et contre les névralgies, les rhumatismes, les blessures, les foulures et les maladies de la peau, -utilisées en bains. Dès que la sécurité avait été établie par nos armes, entre la plaine de la Mitidja et la vallée du Chélif, l'autorité militaire avait songé à envoyer aux eaux d'Hammam Rir'a les soldats blessés, anémiés, rhumatisants ou fatigués par le paludisme. Un hôpital militaire rudimentaire avait été installé pour la plus grande satisfaction du service de santé de l'armée.

Puis les jours tristes de la révolte de 1871 étaient venus, les habitants indigènes insurgés, les Beni Menad, avaient saccagé et incendié l'hôpital.

Après la répression, les sources bienfaisantes ne recevaient plus que de rares visites de malades, venant faire un trop court séjour dans ces lieux délaissés. Six années s'écoulèrent ainsi.

C'est alors que M. Arlès Dufour s'engagea par un bail de 99 ans à créer une station thermale munie de tout le confort moderne. Il tient parole au-delà de ses engagements.

La tribu insurgée des Beni Menad, dont les biens avaient été séquestrés et qui avaient reçu en compensation d'autres terres et une soulte en argent, ayant laissé le champ libre à la colonisation, il fut décidé par arrêté du 14 juillet 1878 qu'un village de vingt et un feux serait créé, en face de l'établissement thermal.

La surface du territoire concédé aux colons était de mille hectares (plus tard portée à 1.500 hectares).
(suite dans l'article - montage de deux colonnes en une)

Extrait de l'Echo d'Alger du 14-7-1913 - Transmis par Francis Rambert
sur site : janvier 2015

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