BATIMENTS SCOLAIRES.
- Construction de l'école provisoire du Champ de Manuvre.
M. GILLET, Adjoint.
Mes chers Collègues,
La construction des importants groupes d'immeubles d'H.L.M. du Champ
de Manoeuvre a posé à la Ville le grave problème
de la scolarisation des enfants de ce quartier.
En vue d'apporter une solution Provisoire à cette question, le
Service des Travaux d'Architecture de l'Algérie a demandé
à M. Barrault, Architecte D.P.L.G., avec l'accord de la Ville,
de dresser un projet de construction d'une école provisoire sur
le terrain situé derrière le groupe scolaire du boulevard
Charles Luteaud.
Le projet ainsi établi par cet architecte comporte la construction
de 28 classes installées dans 7 pavillons en bois démontables.
Afin d'éviter tout retard dans le fonctionnement de ces classes
les entreprises ci-après désignée furent appelées
à procéder immédiatement à l'exécution
des travaux nécessaires dont le montant fut primitivement évalué
à la somme de 31 millions de francs.
Une subvention égale à 50 % de la dépense a été
accordée à la Ville par l'Algérie suivant décision
gubernatoriale n" 7.614/TPCS du 13 août 1953, soit 15.500.000
francs.
Or, an cours des travaux, il a été reconnu indispensable
d'édifier deux " batteries " de W.-C. et une murette
séparative entre l'école maternelle et l'école
de filles.
Compte tenu de ces travaux complémentaires, le montant de l'ensemble
du projet s'établit comme suit :
Une subvention complémentaire serait
sollicitée de l'Algérie pour parfaire, jusqu'à
concurrence de 50 % des dépenses faites, la dotation initiale
de 15.500.000 francs.
Afin de permettre le règlement des mémoires présentés
par les entreprises précitées, nous vous demandons d'entériner
les dispositions qui précèdent et d'autoriser le Maire
à signer les marchés à intervenir.
La dépense globale de 33 millions de francs serait inscrite au
Compte Administratif du Maire de l'exercice 1953 et le crédit
ouveri-, au titre des autorisations spéciales.
En contre-partie, une somme de 16.500.000 francs, représentant
le montant de la subvention égale à 50 % de la dépense
allouée à la Ville par l'Algérie, serait inscrite
en recette au même document financier.
Avis favorable des Commissions réunies des Travaux et des Finances.
Adopté.
BATIMENTS SCOLAIRES.
- Ameublement de la nouvelle école provisoire du Champ de Manuvre.
M. GILLET, Adjoint.
Mes chers Collègues,
La construction des importants groupes d'immeubles d'H.L.M. du Champ
de Manoeuvre a posé à la Municipalité le grave
problème de la scolarisation des enfants de ce quartier.
Devant l'insuffisance notoire des locaux scolaires disponibles, votre
Municipalité a décidé, après accord des
Services d'Architecture du Gouvernement Général, de faire
construire une école provisoire comprenant 7 pavillons démontables
constituant un ensemble de 28 classes sur un terrain libre remis à
l'Algérie pour l'agrandissement du groupe scolaire Lutaud.
Avant que les travaux ne soient terminés, les Services d'Architecture
ont été pressentis à l'effet de pourvoir ces nouvelles
classes du mobilier scolaire nécessaire à leur fonctionnement.
Les dépenses afférentes à l'ameublement des classes
nouvellement créées sont, en effet, intégralement
à la charge du budget de l'Algérie.
Ces Services ont fait connaître qu'ils n'étaient pas en
mesure de livrer ce matériel immédiatement.
Tout retard dans l'ouverture de ces classes devant être préjudiciable
à la scolarisation des nombreux enfants des nouveaux immeubles.
votre Municipalité a autorisé le Service des Bâtiments
à passer immédiatement commande du mobilier scolaire nécessaire
à MM. Perret et Fils, adjudicataires de la Ville pour la fourniture
de ce mobilier (lot n" 25) pendant l'année 1953, suivant
procès-verbal d'adjudication du 30 décembre 1952, approuvé
par M. le Préfet d'Alger le 24 février 1953.
Cette fourniture, dont le montant est évalué à
la somme de 7 millions de francs, comportera un matériel identique
à celui prévu à la nomenclature-série de
prix ayant servi de base à l'adjudication précitée,
à l'exception du matériel ci-après désigné
destiné à l'aménagement de certaines classes et
qui serait inclus à la nomenclature initiale:
- Estrade de tableau
3 mètres de largeur, prix unitaire .. 6.875 frs
- Table maternelle
avec banc fixe 2 places, prix unitaire .. 4.500 frs
- Porte-cartes,
prix unitaire .. .. 13.150 frs
MM. Perret et Fils se sont engagés à livrer, aux conditions
de leur marché, le matériel prévu moyennant le
rabais de 8 % consenti par eux lors de l'adjudication du 30 décembre
1952 sur les prix de la nomenclature ainsi complétée.
Nous vous demandons d'entériner les dispositions qui précèdent
et d'autoriser le Maire à signer l'avenant à intervenir.
La dépense, évaluée à la somme de 7 millions
de francs, couverte intégralement par une subvention de l'Algérie,
serait inscrite au compte administratif du Maire de l'exercice 1953
et le crédit ouvert au titre des autorisations spéciales.
Un crédit d'égale importance, représentant le montant
de la subvention à verser à la Ville par l'Algérie,
serait inscrit en recette au même document financier.
Votre Commission des Travaux et des Finances, considérant que
l'inscription de cette dépense au compte administratif de 1953
au lieu du budget primitif de 1954 aura pour conséquence de régler
le fournisseur à une période beaucoup plus proche que
celle primitivement fixée, a estimé qu'il convenait de
pressentir M. Perret afin d'obtenir un rabais plus important.
M. Perret, consulté par les services municipaux, a accepté,
compte tenu de la considération précitée, de porter
son rabais à 9 %.
M. Gillet, Adjoint. - Je tiens à signaler en passant,
qu'à la suite de la demande que nous avons présentée,
une réduction de 1% , été accordée par l'entreprise.
M. Ceccaldi, Adjoint. - Je voudrais apporter à l'Assemblée
une information de toute dernière heure.Je viens du Champ de
Manoeuvre où j'ai pu constater que les baraquements étaient
achevés, que le mobilier était fourni et qu'on était
en train de le mettre en place.
Il ne reste que la cour à terminer, les W.-C. et lavabos à
installer et je pense qu'à la fin de ce mois, 24 classes seront
ouvertes. Il y aura deux sixièmes (cours complémentaires)
: une de filles, une de garçons ; deux cinquièmes également
pour garçons et filles ; une classe primaire de filles et six
classes primaires de garçons, plus des classes maternelles.
Enfin, il nous restera quatre classes qui ne devront pas recevoir les
enfants scolarisés cette année, car si nous remplissions
les 28 cette année, nous ne pourrions, l'année prochaine,
prendre aucun enfant nouveau. D'ailleurs, les 24 classes ouvertes suffiront
aux enfants de ce quartier.
M' Rime, 1er Adjoint, ffons de Maire. - Nous vous remercions
de cette information et vous demandons de surveiller la mise en place
définitive de ces classes.
M. Addab. - Nous enregistrons cette nouvelle avec plaisir et
nous demandons au Conseil que des constructions légères
soient entreprises dans tous les quartiers.
MeRime, 1er Adjoint, ffons de Maire. - Le Conseil y est fermement
décidé.
Adopté.
BATI ME NT S SCOLAIRES. - Bâtiment d'internat
de Ben Rouïlah. Travaux de peinture. Règlement définitif.
M. GILLET, Adjoint. Mes chers Collègues,
Suivant marché du 13 juillet 1951, approuvé par M. le
Préfet d'Alger le 17 août suivant, la Société
d'Entreprises Commerciales et de Travaux d'Art (S.E.C.T.A.) était
chargée, après concours, des travaux de peinture et de
vitrerie destinés à l'aménagement du bâtiment
d'internat de Ben Rouïlah.
Ces travaux, évalués à la somme de 1.990.350 francs,
devaient être exécutés dans un délai de quatre
mois.
En vue de leur règlement, un crédit de 2.800.000 francs
avait été prévu au chapitre XXXV, article 303,
du B.S. de 1952.
Or, le Service des Bâtiments communaux vient de faire connaître
que par suite du manque de continuité dans l'exécution
générale des travaux, suspendus pendant deux ans environ
par la Ville elle-même par suite du manque de crédit, les
délais d'exécution prévus au marché précité
du 13 juillet 1951 ont été dépassés de 114
j ours.
Ce retard n'étant pas imputable à la S.E.C.T.A., le Service
intéressé a donc demandé que cette Entreprise fut
exonérée des pénalités qui lui sont applicables.
Nous vous demandons d'en décider ainsi.
Par ailleurs, au cours de l'exécution de ces travaux, il est
apparu que leur estimation initiale, faite par l'architecte, maître
de l'oeuvre, était vraiment trop faible.
De ce fait, le montant définitif des travaux a été
ainsi arrêté (formule de fluctuation comprise) à
la somme de 3.059.238 francs, faisant apparaître, d'une part,
un dépassement de:
---3.059.238 - 2.800.000 = 259.238 francs sur les prévisions
budgétaires initiales et, d'autre part, un dépassement
de :
---3.059.238 - 1.990.350 = 1.068.888 francs sur le montant initial du
marché.
En vue du règlement définitif de ces aménagements,
nous vous demandons d'entériner les dispositions qui précèdent
et d'autoriser le Maire à signer l'avenant à intervenir.
La dépense complémentaire de 259.238 francs serait prélevée
sur le crédit inscrit au. chapitre XXXV, article 346, du B.S.
de 1953, sous 1' rubrique : Bâtiment d'internat d Ben Rouïlah.
Achèvement ".
Avis favorable de la 5ème Commission.
Avis favorable des Commissions réunies des Travaux et des Finances.
Adopté.
BATI MENTS SCOLAIRES. - Remplacement des fenêtres
des façades intérieures du groupe scolaire de la rue de
la Corderie.
M. GILLET, Adjoint.
Mes chers Collègues,
Le Service des Bâtiments communaux vient de signaler le mauvais
état des menuiseries du groupe scolaire de la rue de la Corderie.
Ces menuiseries, posées à l'époque des hostilités
au moment où on ne disposait que de pin de France, de mauvaise
qualité, ont subi de graves déformations qui nécessitent
le remplacement des châssis et des cadres des fenêtres par
d'autres menuiseries en sapin rouge du Nord.
Ces travaux, évalués à la somme de deux millions
de francs, seraient confiés à l'entrepreneur adjudicataire
des travaux d'entretien de la Ville aux conditions de son contrat.
Une subvention d'égale importance serait sollicitée de
l'Autorité supérieure, étant entendu que les travaux
précités ne seraient entrepris qu'une fois obtenu le subside
de l'Algérie.
La dépense de 2.000.000 de frs serait inscrite en recette et
en dépense au B.P. de l'exercice 1954.
Avis favorable de la 5ème Commission.
Avis favorable des Commissions réunies des Travaux et des Finances.
M. Bouchakour, Adjoint. -
Je voudrais demander à notre collègue depuis combien d'années
cette école était construite.
M. Gillet, Adjoint. - C'est certainement pendant la guerre, puisque
les bois employés pour les menuiseries ont été
reconnus de mauvaise qualité.
M. Bouchakour, Adjoint. -
Il semble anormal que l'on change les menuiseries alors que le bâtiment
est encore neuf.
Me Rime, 1er Adjoint, ffons de Maire. - Oui, mais le rapport
vous indique que ces menuiseries ont été faites avec des
bois de mauvaise qualité pendant la guerre.
M. Bouchakour, Adjoint. -
Nous souhaitons que pour les école; à venir, de tels faits
ne se reproduisent plus.
Me Rime, 1er Adjoint, ffons de Maire. .. Nous formulons le même
souhait.
Adopté.
BATI MENTS SCOLAIRES. - Aménagement
d'un passage à l'école de garçons du stade municipal.
M. GILLET, Adjoint.
Mes chers Collègues,
M. l'Inspecteur d'Académie a sollicité de la Ville l'aménagement
d'un passage à l'école de garçons du stade municipal
afin de faciliter l'accès aux classes et prévoir l'évacuation
rapide des enfants en cas d'incendie.
Le Service des Bâtiments communaux a donc établi un devis
estimatif des travaux à réaliser qui comporteraient l'exécution
od'une murette en briques de 2 m. 50 de haut, isolant le terrain de
basket- ball du stade municipal de l'école proprement dite.
Ces travaux, évalués à la somme de 300.000 francs,
seraient confiés à o'entrepreneur adjudicataire des travaux
d'entretien de la Ville aux conditions de son contrat.
Une subvention d'égale importance serait sollicitée de
l'Autorité supérieure, étant entendu que les travaux
précités ne seraient entrepris qu'une fois obtenu le subside
de l'Algérie.
La dépense de 300.000 francs serait prélevée sur
le crédit d'égale importance inscrit au chapitre XXXV,
article 36, du B.S. de 1953, sous la rubrique : " Ecole de garçons
du stade municipal. Aménagement d'un passage ".
Un crédit d'égale importance a été également
inscrit en recette, au même document financier et sous la même
rubrique, au chapitre XIII, article 34.
Appelée à connaître de ces propositions, votre 5ème
Commission a émis un avis favorable à l'exécution
de ces travaux, mais a demandé, afin de s'entourer de toutes
mesures de sécurité, que leur réalisation fut entreprise
immédiatement sans attendre la notifi cation de l'octroi de la
subvention précitée.
Avis favorable des Commissions réunies des travaux et des finances.
M. Zigliara, Adjoint. - Je désire prendre la parole uniquement
au sujet des risques d'incendie que comporte ce projet. La Commission
de sécurité a-t-elle été consultée
?
Me Rime, 1er Adjoint, ffons de Maire. - Cette décision
a été prise à la demande du service.
M. Zigliara, Adjoint. - J'en suis étonné parce que
les risques d'incendie dans une école sont minimes, mais puisque
vous me dites que le service est d'accord, je n'y vois pas d'inconvénient.
Adopté.