l'enseignement, les écoles - Algérie, Alger
Construction de l'école provisoire du Champ de Manœuvre.
Ameublement de la nouvelle école provisoire du Champ de Manœuvre.
Bâtiment d'internat de Ben Rouïlah. Travaux de peinture. Règlement définitif.

Remplacement des fenêtres des façades intérieures du groupe scolaire de la rue de la Corderie.

Aménagement d'un passage à l'école de garçons du stade municipal.

textes extraits du bulletin municipal de la ville d'Alger, novembre 1953 - collection B.Venis
mise sur site le 19-6-2008

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BATIMENTS SCOLAIRES. - Construction de l'école provisoire du Champ de Manœuvre.
M. GILLET, Adjoint.

Mes chers Collègues,

La construction des importants groupes d'immeubles d'H.L.M. du Champ de Manoeuvre a posé à la Ville le grave problème de la scolarisation des enfants de ce quartier.

En vue d'apporter une solution Provisoire à cette question, le Service des Travaux d'Architecture de l'Algérie a demandé à M. Barrault, Architecte D.P.L.G., avec l'accord de la Ville, de dresser un projet de construction d'une école provisoire sur le terrain situé derrière le groupe scolaire du boulevard Charles Luteaud.

Le projet ainsi établi par cet architecte comporte la construction de 28 classes installées dans 7 pavillons en bois démontables.

Afin d'éviter tout retard dans le fonctionnement de ces classes les entreprises ci-après désignée furent appelées à procéder immédiatement à l'exécution des travaux nécessaires dont le montant fut primitivement évalué à la somme de 31 millions de francs.

Une subvention égale à 50 % de la dépense a été accordée à la Ville par l'Algérie suivant décision gubernatoriale n" 7.614/TPCS du 13 août 1953, soit 15.500.000 francs.

Or, an cours des travaux, il a été reconnu indispensable d'édifier deux " batteries " de W.-C. et une murette séparative entre l'école maternelle et l'école de filles.

Compte tenu de ces travaux complémentaires, le montant de l'ensemble du projet s'établit comme suit :

devis

Une subvention complémentaire serait sollicitée de l'Algérie pour parfaire, jusqu'à concurrence de 50 % des dépenses faites, la dotation initiale de 15.500.000 francs.

Afin de permettre le règlement des mémoires présentés par les entreprises précitées, nous vous demandons d'entériner les dispositions qui précèdent et d'autoriser le Maire à signer les marchés à intervenir.

La dépense globale de 33 millions de francs serait inscrite au Compte Administratif du Maire de l'exercice 1953 et le crédit ouveri-, au titre des autorisations spéciales.

En contre-partie, une somme de 16.500.000 francs, représentant le montant de la subvention égale à 50 % de la dépense allouée à la Ville par l'Algérie, serait inscrite en recette au même document financier.

Avis favorable des Commissions réunies des Travaux et des Finances.
Adopté.


BATIMENTS SCOLAIRES. - Ameublement de la nouvelle école provisoire du Champ de Manœuvre.

M. GILLET, Adjoint.

Mes chers Collègues,

La construction des importants groupes d'immeubles d'H.L.M. du Champ de Manoeuvre a posé à la Municipalité le grave problème de la scolarisation des enfants de ce quartier.

Devant l'insuffisance notoire des locaux scolaires disponibles, votre Municipalité a décidé, après accord des Services d'Architecture du Gouvernement Général, de faire construire une école provisoire comprenant 7 pavillons démontables constituant un ensemble de 28 classes sur un terrain libre remis à l'Algérie pour l'agrandissement du groupe scolaire Lutaud.

Avant que les travaux ne soient terminés, les Services d'Architecture ont été pressentis à l'effet de pourvoir ces nouvelles classes du mobilier scolaire nécessaire à leur fonctionnement.
Les dépenses afférentes à l'ameublement des classes nouvellement créées sont, en effet, intégralement à la charge du budget de l'Algérie.

Ces Services ont fait connaître qu'ils n'étaient pas en mesure de livrer ce matériel immédiatement.

Tout retard dans l'ouverture de ces classes devant être préjudiciable à la scolarisation des nombreux enfants des nouveaux immeubles. votre Municipalité a autorisé le Service des Bâtiments à passer immédiatement commande du mobilier scolaire nécessaire à MM. Perret et Fils, adjudicataires de la Ville pour la fourniture de ce mobilier (lot n" 25) pendant l'année 1953, suivant procès-verbal d'adjudication du 30 décembre 1952, approuvé par M. le Préfet d'Alger le 24 février 1953.

Cette fourniture, dont le montant est évalué à la somme de 7 millions de francs, comportera un matériel identique à celui prévu à la nomenclature-série de prix ayant servi de base à l'adjudication précitée, à l'exception du matériel ci-après désigné destiné à l'aménagement de certaines classes et qui serait inclus à la nomenclature initiale:
         - Estrade de tableau 3 mètres de largeur, prix unitaire .. 6.875 frs
         - Table maternelle avec banc fixe 2 places, prix unitaire .. 4.500 frs
         - Porte-cartes, prix unitaire .. .. 13.150 frs

MM. Perret et Fils se sont engagés à livrer, aux conditions de leur marché, le matériel prévu moyennant le rabais de 8 % consenti par eux lors de l'adjudication du 30 décembre 1952 sur les prix de la nomenclature ainsi complétée.

Nous vous demandons d'entériner les dispositions qui précèdent et d'autoriser le Maire à signer l'avenant à intervenir.

La dépense, évaluée à la somme de 7 millions de francs, couverte intégralement par une subvention de l'Algérie, serait inscrite au compte administratif du Maire de l'exercice 1953 et le crédit ouvert au titre des autorisations spéciales.

Un crédit d'égale importance, représentant le montant de la subvention à verser à la Ville par l'Algérie, serait inscrit en recette au même document financier.

Votre Commission des Travaux et des Finances, considérant que l'inscription de cette dépense au compte administratif de 1953 au lieu du budget primitif de 1954 aura pour conséquence de régler le fournisseur à une période beaucoup plus proche que celle primitivement fixée, a estimé qu'il convenait de pressentir M. Perret afin d'obtenir un rabais plus important.

M. Perret, consulté par les services municipaux, a accepté, compte tenu de la considération précitée, de porter son rabais à 9 %.

M. Gillet, Adjoint. - Je tiens à signaler en passant, qu'à la suite de la demande que nous avons présentée, une réduction de 1% , été accordée par l'entreprise.

M. Ceccaldi, Adjoint. - Je voudrais apporter à l'Assemblée une information de toute dernière heure.Je viens du Champ de Manoeuvre où j'ai pu constater que les baraquements étaient achevés, que le mobilier était fourni et qu'on était en train de le mettre en place.

Il ne reste que la cour à terminer, les W.-C. et lavabos à installer et je pense qu'à la fin de ce mois, 24 classes seront ouvertes. Il y aura deux sixièmes (cours complémentaires) : une de filles, une de garçons ; deux cinquièmes également pour garçons et filles ; une classe primaire de filles et six classes primaires de garçons, plus des classes maternelles.

Enfin, il nous restera quatre classes qui ne devront pas recevoir les enfants scolarisés cette année, car si nous remplissions les 28 cette année, nous ne pourrions, l'année prochaine, prendre aucun enfant nouveau. D'ailleurs, les 24 classes ouvertes suffiront aux enfants de ce quartier.

M' Rime, 1er Adjoint, ffons de Maire. - Nous vous remercions de cette information et vous demandons de surveiller la mise en place définitive de ces classes.

M. Addab. - Nous enregistrons cette nouvelle avec plaisir et nous demandons au Conseil que des constructions légères soient entreprises dans tous les quartiers.

MeRime, 1er Adjoint, ffons de Maire. - Le Conseil y est fermement décidé.
Adopté.

BATI ME NT S SCOLAIRES. - Bâtiment d'internat de Ben Rouïlah. Travaux de peinture. Règlement définitif.

M. GILLET, Adjoint. Mes chers Collègues,
Suivant marché du 13 juillet 1951, approuvé par M. le Préfet d'Alger le 17 août suivant, la Société d'Entreprises Commerciales et de Travaux d'Art (S.E.C.T.A.) était chargée, après concours, des travaux de peinture et de vitrerie destinés à l'aménagement du bâtiment d'internat de Ben Rouïlah.

Ces travaux, évalués à la somme de 1.990.350 francs, devaient être exécutés dans un délai de quatre mois.

En vue de leur règlement, un crédit de 2.800.000 francs avait été prévu au chapitre XXXV, article 303, du B.S. de 1952.

Or, le Service des Bâtiments communaux vient de faire connaître que par suite du manque de continuité dans l'exécution générale des travaux, suspendus pendant deux ans environ par la Ville elle-même par suite du manque de crédit, les délais d'exécution prévus au marché précité du 13 juillet 1951 ont été dépassés de 114 j ours.

Ce retard n'étant pas imputable à la S.E.C.T.A., le Service intéressé a donc demandé que cette Entreprise fut exonérée des pénalités qui lui sont applicables.

Nous vous demandons d'en décider ainsi.

Par ailleurs, au cours de l'exécution de ces travaux, il est apparu que leur estimation initiale, faite par l'architecte, maître de l'oeuvre, était vraiment trop faible.

De ce fait, le montant définitif des travaux a été ainsi arrêté (formule de fluctuation comprise) à la somme de 3.059.238 francs, faisant apparaître, d'une part, un dépassement de:
---3.059.238 - 2.800.000 = 259.238 francs sur les prévisions budgétaires initiales et, d'autre part, un dépassement de :
---3.059.238 - 1.990.350 = 1.068.888 francs sur le montant initial du marché.

En vue du règlement définitif de ces aménagements, nous vous demandons d'entériner les dispositions qui précèdent et d'autoriser le Maire à signer l'avenant à intervenir.

La dépense complémentaire de 259.238 francs serait prélevée sur le crédit inscrit au. chapitre XXXV, article 346, du B.S. de 1953, sous 1' rubrique : Bâtiment d'internat d Ben Rouïlah. Achèvement ".

Avis favorable de la 5ème Commission.
Avis favorable des Commissions réunies des Travaux et des Finances.
Adopté.

BATI MENTS SCOLAIRES. - Remplacement des fenêtres des façades intérieures du groupe scolaire de la rue de la Corderie.
M. GILLET, Adjoint.
Mes chers Collègues,
Le Service des Bâtiments communaux vient de signaler le mauvais état des menuiseries du groupe scolaire de la rue de la Corderie.

Ces menuiseries, posées à l'époque des hostilités au moment où on ne disposait que de pin de France, de mauvaise qualité, ont subi de graves déformations qui nécessitent le remplacement des châssis et des cadres des fenêtres par d'autres menuiseries en sapin rouge du Nord.

Ces travaux, évalués à la somme de deux millions de francs, seraient confiés à l'entrepreneur adjudicataire des travaux d'entretien de la Ville aux conditions de son contrat.

Une subvention d'égale importance serait sollicitée de l'Autorité supérieure, étant entendu que les travaux précités ne seraient entrepris qu'une fois obtenu le subside de l'Algérie.

La dépense de 2.000.000 de frs serait inscrite en recette et en dépense au B.P. de l'exercice 1954.
Avis favorable de la 5ème Commission.
Avis favorable des Commissions réunies des Travaux et des Finances.
M. Bouchakour, Adjoint. -
Je voudrais demander à notre collègue depuis combien d'années cette école était construite.
M. Gillet, Adjoint. - C'est certainement pendant la guerre, puisque les bois employés pour les menuiseries ont été reconnus de mauvaise qualité.
M. Bouchakour, Adjoint. -
Il semble anormal que l'on change les menuiseries alors que le bâtiment est encore neuf.
Me Rime, 1er Adjoint, ffons de Maire. - Oui, mais le rapport vous indique que ces menuiseries ont été faites avec des bois de mauvaise qualité pendant la guerre.
M. Bouchakour, Adjoint. -
Nous souhaitons que pour les école; à venir, de tels faits ne se reproduisent plus.
Me Rime, 1er Adjoint, ffons de Maire. .. Nous formulons le même souhait.
Adopté.

BATI MENTS SCOLAIRES. - Aménagement d'un passage à l'école de garçons du stade municipal.
M. GILLET, Adjoint.
Mes chers Collègues,

M. l'Inspecteur d'Académie a sollicité de la Ville l'aménagement d'un passage à l'école de garçons du stade municipal afin de faciliter l'accès aux classes et prévoir l'évacuation rapide des enfants en cas d'incendie.

Le Service des Bâtiments communaux a donc établi un devis estimatif des travaux à réaliser qui comporteraient l'exécution od'une murette en briques de 2 m. 50 de haut, isolant le terrain de basket- ball du stade municipal de l'école proprement dite.

Ces travaux, évalués à la somme de 300.000 francs, seraient confiés à o'entrepreneur adjudicataire des travaux d'entretien de la Ville aux conditions de son contrat.

Une subvention d'égale importance serait sollicitée de l'Autorité supérieure, étant entendu que les travaux précités ne seraient entrepris qu'une fois obtenu le subside de l'Algérie.

La dépense de 300.000 francs serait prélevée sur le crédit d'égale importance inscrit au chapitre XXXV, article 36, du B.S. de 1953, sous la rubrique : " Ecole de garçons du stade municipal. Aménagement d'un passage ".

Un crédit d'égale importance a été également inscrit en recette, au même document financier et sous la même rubrique, au chapitre XIII, article 34.

Appelée à connaître de ces propositions, votre 5ème Commission a émis un avis favorable à l'exécution de ces travaux, mais a demandé, afin de s'entourer de toutes mesures de sécurité, que leur réalisation fut entreprise immédiatement sans attendre la notifi cation de l'octroi de la subvention précitée.

Avis favorable des Commissions réunies des travaux et des finances.

M. Zigliara, Adjoint. - Je désire prendre la parole uniquement au sujet des risques d'incendie que comporte ce projet. La Commission de sécurité a-t-elle été consultée ?

Me Rime, 1er Adjoint, ffons de Maire. - Cette décision a été prise à la demande du service.

M. Zigliara, Adjoint.
- J'en suis étonné parce que les risques d'incendie dans une école sont minimes, mais puisque vous me dites que le service est d'accord, je n'y vois pas d'inconvénient.
Adopté.