Le Conseil Supérieur
de la Recherche Scientifique Appliquée en Algérie
En vue de coordonner les efforts dispersés ten
dant à la mise en valeur des ressources naturelles de ce pays,
M. Yves Chataigneau, Ambassadeur de France, Gouverneur Général
de l'Algérie, a créé, par arrêté gubernatorial
du 20 juillet 1946, le Conseil supérieur de la Recherche scientifique
appliquée en Algérie.
COMPOSITION DU CONSEIL.
Ce Conseil est composé de personnalités choisies par le
Gouverneur Général de l'Algérie, parmi les Professeurs,
les Ingénieurs, les Ouvriers et autres représentants de
la science et de la technique française en Algérie, ayant
apporté une contribution importante aux applications scientifiques.
Ont été nommés membres permanents du Conseil supérieur
de la Recherche scientifique appliquée :
- MM. BETIER, Inspecteur général des Mines,
- BELTRAN, Professeur de Technologie et de Microbiologie agricole à
l'Ecole nationale d'Agriculture de Maison-Carrée,
- CRESPO, Ouvrier métallurgiste,
- DALLONI, Professeur à la Faculté des Sciences de Géologie
appliquée à l'Agriculture et à l'Industrie,
- FLANDRIN, Géologue principal, Adjoint à l'Inspecteur général
des Mines,
- FRIXON, Ingénieur des Arts et Métiers, Directeur de la
Société des Forces motrices d'Alger,
- GUILLEMONAT, Agrégé de l'Université, Docteur ès-sciences
chargé de mission près le Gouvernement général,
- GUNTZ, Professeur de Chimie appliquée à la Faculté
des Sciences,
- LAUMONT, Professeur d'Agriculture et de Génétique à
l'Ecole nationale d'Agriculture de Maison- Carrée,
- MALLET, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Ingénieur
en chef du Service des Etudes générales et Grands Travaux
au Gouvernement général,
- MARTIN, Ingénieur en chef de l'Aéronautique, du Globe
et de Météorologie d'Algérie,
- QUENEY,, Directeur de l'Institut de Physique du Globe,
- VERAIN, Professeur de Physique industrielle à la Faculté
des Sciences.
ET SON ROLE...
Le Conseil supérieur de la Recherche scientifique appliquée
a pour tâche de fournir à l'Administration les avis techniques
et les renseignements scientifiques qui serviront aux recherches relatives
à la découverte et à l'exploitation des ressources
naturelles de l'Algérie.
Ce nouvel organisme assurera, d'autre part, la liaison avec les organismes
similaires de la Métropole, notamment avec le Centre national des
Recherches scientifiques et le Conseil de la Recherche scientifique coloniale,
en vue d'émettre des suggestions concernant le parti à tirer,
en Algérie, des découvertes scientifiques nouvelles.
Il aura également comme fonction de favoriser le recrutement et
la formation d'un cadre de spécialistes avertis et documentés.
Le Conseil de la Recherche scientifique se réunissant deux fois
par an en séance plénière, confiera à des
commissions permanentes et temporaires l'étude des problèmes
particuliers.
Le Secrétariat de ce Conseil est assuré par un fonctionnaire
du Gouvernement général, qui a notamment pour mission de
rassembler la documentation nécessaire aux travaux du Conseil,
d'en préparer les séances, d'en faire le compte rendu et
d'assurer la liaison avec les organismes ci-dessus.
PREMIERE SEANCE DU 26 AVRIL 1947.
Le Conseil supérieur de la Recherche scientifique appliquée
s'est réuni pour la première fois le 26 avril 1947, sous
la présidence de M. Yves Chataigneau, Ambassadeur de France, Gouverneur
général de l'Algérie.
La convocation de cette commission à une date si éloignée
de sa constitution tient à la nature même de la mission qu'elle
a à remplir ; il y avait, en effet, intérêt à
permettre d'une part, à chacun des membres, de préparer
ses communications personnelles, d'autre part, au Secrétaire général,
de réunir toutes les informations scientifiques résultant
des différentes expériences et de leur mise en application
par la Production industrielle, la science pure ne devant pas être
séparée de la science appliquée.
Au cours de cette première séance, consacrée à
l'évocation de différents problèmes intéressant
directement l'Algérie, furent étudiées les questions
suivantes :
- Les recherches minières,
- L'énergie solaire,
- Les recherches aéronautiques,
- Les recherches agricoles,
- Les recherches diverses.
LES RECHERCHES MINIERES.
Le charbon.
Le seul bassin houiller actuellement en exploitation en Algérie
est celui de Kenadza-Colomb-Béchar situé dans le Sud oranais
( Voir Documents algériens. Série
économique no 19 du 30 août 1946 : clic.).
Au cours de cette première séance, différents procédés
d'exploitation susceptibles de donner les meilleurs rendements sont tour
à tour examinés.
La méthode actuellement employée à Kenadza est identique
à celle utilisée par les Etats-Unis, toutefois la faible
épaisseur des couches rend ici l'opération particulièrement
coûteuse.
La technique de gazéification souterraine qui présente un
grand intérêt pour les bassins houillers à couches
minces du genre de celui de Kenadza est actuellement à l'étude
en Amérique.
M. Bétier tiendra le Comité au courant des expériences
en cours qui permettront d'étudier le résultat de la combustion.
Le point délicat de ce procédé est le risque d'effondrement
du toit de la couche après brûlage, danger plus ou moins
grand selon la nature du terrain.
M. Frixon estime qu'il serait nécessaire, pour intensifier l'exploitation
du bassin de Kenadza, d'envisager la transformation électrique
de la mine, 20,50 % des calories extraites étant actuellement gaspillées
pour le transport.
Le moteur technique générateur d'électricité
qui semble le mieux convenir dans le cas présent est la "
turbine à gaz ,, pouvant utiliser comme source froide l'atmosphère
uniquement. Par ailleurs, il faudrait envisager l'emploi d'un moteur produisant
un courant continu afin de permettre lé retour par la terre, bien
que la canalisation souterraine présente de sérieux avantages
Cette question sera étudiée par les organismes intéressés
en rapport avec le directeur des ateliers industriels dé l'Air
qui est susceptible d'orienter les recherches.
Gîtes
minéraux.
L'Algérie étant actuellement l'objet de demandes accrues
de plomb, de cuivre et d'amiante, M. le Gouverneur général
demande à MM. Bétier et Dalloni de former une sous-commission
chargée de l'étude de la recherche des gîtes minéraux.
L'Algérie, riche en phosphates, n'en transforme
actuellement qu'une faible partie en superphosphates. par manque d'acide
sulfurique.
Pour la préparation d'acide sulfurique, deux procédés
peuvent être envisagés, l'un techniquement simple utilise
comme matière les pyrites, l'autre nécessitant encore une
mise au point définitive, est basé sur la décomposition
du gypse.
Le premier offre l'avantage d'être déjà pratiqué
ici et d'être d'un prix de revient abordablé, mais l'Algérie
étant actuellement pauvre en pyrite est, au point de vue de la
matière première, tributaire des pays voisins.
Le deuxième trouverait en Algérie une matière première
abondante mais pose un problème technique actuellement à
l'étude en France. La transformation du gypse est coûteuse
mais, au cas où une mise au point rendrait une réalisation
pratique possible, cette solution serait immédiatement adoptée
en Algérie.
L'ENERGIE SOLAIRE.
Les problèmes de la recherche des moyens propres à utiliser
l'énergie solaire et à créer artificiellement de
la pluie présentent un intérêt primordial pour l'Algérie,
pays pauvre en énérgie et dont les ressources en eaux sont
insuffisantes.
Ces deux questions seront examinées en détail au cours d'une
prochaine réunion du Comité. Cependant, M. Beltran signale,
en ce qui concerne la captation de l'énergie solaire, les expériences
en cours, en vue de la déshydratation des légumes et des
fruits. Des essais sont actuellement poursuivis à Boufarik, pour
obtenir la prématuration des dattes On peut d'ores et déjà
affirmer que le problème a été résolu cette
année et que cette solution amènera de profondes transformations
dans les méthodes de cueillette. Jadis, les dattes étaient
cueillies périodiquement suivant leur état de maturation
sur les régimes, ce qui n'allait pas sans causer beaucoup dé
dégâts et laisser un déchet considérable Désormais,
le nouveau procédé permet de cueillir le régi me
entier au moment où il n'est pas encore mûr. Celui-ci est
alors mis en serre où, par l'utilisation photogénique d'infra-rouges
solaires, il est mûri artificiellement.
Des résultats très intéressants ont déjà
été obtenus. La maturation a lieu en 8 jours de traitement.
L'installation, par ailleurs, est peu coûteuse et le personnel nécessaire
peu nombreux ; toutefois, ce dernier doit être suffisamment expérimenté,
car le point délicat consiste à retirer à temps le
régime venu à maturation.
RECHERCHES AERONAUTIQUES.
Toutes les recherches aéronautiques ont lieu actuellement en France,
au Centre national d'aéronautique, qui centralise tous les travaux.
L'A.I.A., ainsi que le souligne son directeur, M. Martin, ne se livre
qu'à des recherches appliquées à des études
mécaniques.
Entendues dans un sens très large, ces recherches sont aptes à
fournir à l'industrie algérienne un concours précieux.
RECHERCHES AGRICOLES.
Il est un fait d'évidence que le problème agricole domine
la vie économique et rurale de l'Algérie. Les travaux et
recherches poursuivies ces dernières années à l'Ecole
nationale d'Agriculturé de Maison- Carrée et qui sont exposés
par MM Beltran et Laumont, ont eu pour but l'amélioration des produits
d'origine végétale et animale, ainsi que leur présentation
sur les marchés extérieurs. C'est la nature même de
la production agricole qui conditionne l'ouverture et la conservation
de ces marchés.
Sur le plan des recherches pures, l'Ecole nationale de Maison-Carrée
a fait portér ses efforts sur les questions suivantes :
- Industrie des matières grasses ;
- Industrie des matières amylacées (blés, farines,
semoules, amidon) ;
- Industrie des sucres (saccharine, betterave, sorgho, canne à
sucre, brasserie, distillerie) ;
- Problèmes laitiers et des conserveries (boîtesstérilisées,
réfrigération, déshydratation) ;
- Problème des textiles ;
- Problème des fumures
- Culture du tabac.
Matières
grasses.
Des travaux de laboratoire sur les huiles de pépins de raisins
sont actuellement en cours. Les résultats de l'enquête menée
par l'Ecole nationale de Maison-Carrée révèlent que
le vignoble algérien fournit moins de 7 % de matières grasses
(3.000 tonnes). Il s'ensuit donc que ce sous-produit n'est pas rentable
en temps normal et ne doit être extrait qu'en cas de nécessité.
(Le coton, en effet, fournit 40 % de matièré grasse).
Matières
amylacées.
Les travaux de sélection des blés sont actuellement très
poussés à 1'Ecole nationale de Maison- Carrée qui
possède des variétés aux rendements assurés
donnant entière satisfaction aux utilisateurs, tels que : meuniers,
boulangers, etc...
Or, une variété demande de 12 à 15 ans avant d'être
mise au point. Actuellement, l'Algérie possède des gammes
de variétés qui, si elles étaient adoptées
par la masse des cultivateurs, seraient un gage certain de productivité.
Ainsi, pour le blé dur, qui est bien l'avenir de l'agriculture
algérienne, surtout en ce qui concerne l'exportation, car l'Afrique
du Nord est un des rares pays à en produire dans le monde, il existé
actuellement dix variétés en voie de diffusion. L'effort
est poursuivi pour rechercher par hybridation de nouvelles variétés
permettant d'obtenir une maturité précoce et une plus grande
résistance à certaines maladies.
Pour les blés tendre également, l'Algérie possède,
outre les blés du pays de consommation locale, des blés
de force susceptible de rivaliser avec ceux d'Australie ou du Canada;
malheureusement l'Algérie offre peu de surfaces où de tels
blés puissent venir normalement C'est donc une nécessité
vitale pour ce pays que d'orienter les cultures vers la production du
blé dur, car il lui est difficile de supporter la concurrence avec
les blés tendres étrangérs. Il semble même
nécessaire d'envisager l'extension de la culture du blé
dur à la place de celle du blé tendre, afin d'en augmenter
la production non seulement en vue de la transformation en pâtes
ét semoules, mais également pour ménager une monnaie
d'échange avec les pays étranger
Les orges sont produites en très grande quantité car elles
sont l'aliment essentiel du cheptel. C'est pourquoi des recherches très
poussée% ont été entreprises contre leurs maladies.
Les orges perlées donnent toujours un rendement plus élevé,
mais ont l'inconvénient de s'égrener facilement lorsqu'elles
arrivent à maturité. Pour le fellah qui ne possède
que de petites surfaces ensemencéés, elles peuvent fort
bien convenir, mais, pour de grandes étendues leur emploi s'avère
difficile. C'est pourquoi l'Administration a pensé à développer
la culture de l'orge perlée en Kabylie, où l'on ne trouve
que de petites propriétés. Cette qualité d'orge possède
en outre l'avantagé d'arriver très tôt à maturation
(en avril), ce qui permettrait, si son emploi en était répandu,
de faciliter considérablement la soudure.
Des échantillons d'orges de brasserie ont été demandés
par les Anglais et les Belges. En effet, les orges locales algériennes
sont aptes à la fabrication de bières légères,
telles qu'on les apprécie dans le Nord de la France.
Plantes alcooligènes.
M. Laumont signale les études de discrimination faites sur les
plantes alcooligènes telles que sorgho, betterave sucrière
et topinambour.
Les expériences portant sur le sorgho sont encore à préciser.
Une usine pilote créés à Lavarande permettra de conseiller
l'utilisation des différentes variétés. Elle a l'intention,
dans le cours de l'année, de traiter trois plantes différentes
: la betterave, durant un mois ou un mois et demi ; le sorgho, trois ou
quatre mois ; le topinambour, jusqu'à la fin de la campagne. Par
ailleurs, une société vient de se créer pour entreprendre
la fabrication de sirop de sorgho. pour son emploi dans la confiturerie.
Industries
laitières.
Bien que les industries laitières n'entrent pas dans le cadre des
travaux de recherches de 1'Ecole nationale de Maison-Carrée, celle-ci
s'y intéresse indirectement par ses recherches sur l'amélioration
du pâturage. Le gros effort porte sur la luzerne. Il faut arriver
à abandonner les luzernes locales au profit de celles de Provence.
Déjà, l'introduction de luzernes provenant des Etats-Unis
et du Turkestan a donné de grandes satisfactions Il faut également
restaurer les pâturages par la domestication de la flore naturelle,
et les augmenter par la mise en valeur des terrains salés.
Industries
textiles.
Le problème du coton occupe ici une place de premier plan. Sa culture
avait été abandonnée, mais elle doit pouvoir être
reprise s'il est possible d'obtenir dés variétés
précoces venant à maturité avant le 1" novembre
et si l'on réussit surtout à mettre au point la lutte contre
les parasites du plant. Une seule variété provenant des
Etats-Unis mûrit préco cernent ; la dernière cueillette
a lieu vers la fin septemlire, mais il faut des terres irrigables, ce
qui nécessite une grosse main-d'oeuvre. Grâce' à M.
l'Ambassadeur Yves Chataigneau, des collections de coton de Haute et Basse-Egypte
ont pu être procurées à l'Ecole nationale de Maison-Carrée.
Actuel lement à l'étude, en laboratoire, certaines d'entre
elles font espérer un résultat des plus intéressants.
Le développement de la culture du coton et sa réussite ont
une très grande importance pour l'Algérie. Déjà,
un groupe d'industriels lyonnais aurait l'intention de venir s'installer
à Tlemcen pour y traiter les textiles coton et soie.
La récupération des sous-produits de la laine, tentée
à plusieurs reprises, s'est avérée non rentable.
Les essais entrepris par le laboratoire de physique industrielle de la
Faculté des Sciences d'Alger, seront repris et exposés par
M. Verain, au cours d'une prochaine séance.
La fumure.
Le problème de la fumure organique pour la restitution aux sols
de leur vitalité, soit par l'utilisation d'engrais verts, soit
par l'emploi de fumiers artificiels, est encore à préciser.
Les Services de la Colonisation et de l'Hydraulique s'en préoccupent,
en liaison avec l'Ecole nationale de Maison-Carrée.
M. Vérain signale qu'un important travail a été fait
par le Génie rural sur les*gaz de fumiers. Une commission a déjà
examiné cette question, tant au point de vue' théorique
que pratique, et le résultat de ses conclusions sera exposé
au cours d'une prochaine séance.
Les tabacs.
La prospection des tabacs indigènes, en cours de réalisation,
et la standardisation de la production, en liaison avec la tabacoop, est
poursuivie. Un accord également a été passé
par la Régie française pour l'introduction de tabacs d'Orient
(Macédoine et Turquie) et des tabacs américain ont été
livrés à l'Algérie.
RECHERCHES DIVERSES.
Au cours de cette première séance sont, en outre, rapidement
examinés des problèmes divers
- Etude du vent et de la houle comme sources d'énergie ;
- Les moyens de pompage ;
- Analyse des eaux d'Algérie en vue de la fabrication du papier
;
- Prospection et analyses des sources thermales algériennes,
qui seront d'ailleurs exposés en détail au cours de prochaines
réunions du Comité supérieur de la Recherche scientifique.
L'ORGANISATION DU TRAVAIL DE RECHERCHE.
M. Vérain retrace l'activité du Laboratoire de Physique
industrielle ( Voir Documents algériens.
Série économique n' 17 du 15 Juillet 1946.: clic)
en insistant sur les services qu'il rend et les faibles moyens matériels
dont il dispose.
Le Laboratoire de Chimie industrielle de la Faculté des Sciences,
à Alger, joue, selon l'expression de son directeur, M. Guntz, le
" rôle de médecin de famille " auprès de
l'industrie algérienne. Il a besoin pour cela, d'une documentation
importante dont la centralisation se fait mal actuellement.
L'Algérie, qui ne reçoit qu'une faible partie des revues
qui paraissent, manque manifestement d'organisation au point de vue de
leur utilisation.
M. Guntz suggère la création d'un fichier central pour rassembler
les documents dispersés dans les différents laboratoires,
ainsi que le groupement de la documentation destinée aux laboratoires
travail. lant sur les mêmes sujets, ce qui éviterait un double
emploi des revues.
Il semble que la bibliothèque universitaire pourrait se charger
de cette centralisation, à condition de nommer un bibliothécaire
spécialement chargé de ce travail.
A sa place, qui est capitale dans la vie économique algérienne,
à sa manière qui est celle du progrès, ce Comité
est destiné à présider à l'évolution
économique de l'Algérie en orientant rationnellement les
différentes branches de l'industrie et de l'agriculture vers les
voies qui lui permettront les meilleurs rendements.
En associant à cette assemblée de techniciens èt
savants un représentant particulièrement qualifié
des ouvriers algériens, M. le Gouverneur Yves Chataigneau a tenu
à la fois à élargir le cercle des recherches appliquées
en tenant compte des observations pratiques des exécutants, et
à rendre hommage à l'ingéniosité et aux qualités
techniques des ouvriers français.
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