L'Urbanisme en
Algérie
On sait le rôle des villes algériennes comme
régulateurs de la vie économique et foyers de rayonnement
français. Ce développement urbain s'est fait longtemps en
liaison avec les progrès ruraux.
Depuis 1940, sous la pression de faits nouveaux, l'Algérie, repliée
sur elle-même, contrainte de vivre en économie fermée,
puis Alger, capitale de la France libre, un double sentiment s'est fait
jour : le sentiment d'une insuffisance générale de notre
équipement, la conscience de l'importance géographique et
spirituelle de l'Algérie 'dans la Méditerranée et
le monde français.
Entre l'Alger de 1880 où le colon se promenait sous le soleil d'Afrique,
en tissu de nankin, coiffé d'un casque colonial, où les
femmes sortaient le soir en char à bancs, entre cette ville aimable,
facile, un peu bohème, dont René Lespès a évoqué
la char mante figure (1) et la ville actuelle qui a pris à la fois
la mesure de ses insuffisances et l'orgueil de sa destinées, qu'on
ne s'y trompe pas, il y a un monde. 1940 a marqué un tournant dans
l'évolution de l'Algérie.
LA DÉMOGRAPHIE.
Le recensement de 1936 accusait 7.234.000 habitants, dont 987.000 Européens,
6.249.000 Musulmans, soit respectivement 15 et 85 % ( René
Lespès, Alger. - Publication du Centenaire.). On peut
admettre que dans les villes les Européens figurent pour 50 %,
que dans les campagnes les Musulmans comptent pour 95 %.
Dès 1936, Alger est la quatrième ville de France pour l'importance
démographique. Oran la septième. Alger, Oran, Constantine
et Bône, à elles quatre, groupent plus de la moitié
de la population urbaine de ce pays. D'après Lespès, les
villes de plus de 10.000 habitants comptent pour 20 % de la population
totale de l'Algérie du Nord. Autrement dit, l'Algérie apparaît
en 1936 comme un pays rural, avec des propensions à la monoculture,
mais les villes y accusent une vitalité remarquable qui laisse
présager l'avenir.
L'évolution démographique fait apparaître des tendances
nouvelles. C'est d'abord l'afflux des populations musulmanes des campagnes
vers les villes. C'est ensuite le fait que, vers 1926, grâce à
la vulgarisation de l'hygiène, les naissances indigènes
sont devenues fortement excédentaires sur les décès.
C'est enfin l'augmentation de la population musulmane de 150.000 unités
par an. Évaluéeà 1.500.000 âmes en 1830, cette
population dépasse actuellement 8.000.000, ce qui permet d'escompter,
pour la fin du siècle, si le taux des naissances se maintient,
un effectif de 20.000.000 d'habitants.
L'Algérie rurale suffira-t-elle à les faire vivre ? C'est
douteux.
Bien des améliorations restent possibles grâce à la
politique de l'eau et aux assèchements de terres marécageuses.
Les coopératives qui ont trouvé en Algérie leur terrain
d'éleCtion, la mécanisation des cultures qui s'y développe
sont également capables d'apporter de fortes améliorations
dans les rendements.
Mais il ressort de l'enquête de M. Tinthoin, (Tinthoin
- Annales de Géographie 1938, p. 543) .que, dès
1936, la densité du Tell Oranais, dans le Sahel et les basses plaines,
était comparable à celle de la Bretagne intérieure
méridionale ; dans les hautes plaines intérieures d'Oranie,
elle équivalait à celle du Bassin d'Aquitaine ; dans l'Atlas,
à celle des régions montagneuses françaises ; dans
le massif de la Kabylie, du Djurdjura, elle est au moins égale
à celle des plaines du Nord de la France. L'Algérie, dans
ses régions utilisables, aligne des densités qui atteignent
ou dépassent celles de la Métropole. Elle se trouve coincée
entre un certain manque de terres et une poussée démographique
de populations qu'il s'agit de nourrir. D'où la recherche de nouvelles.
ressources. L'Industrie est apparue comme la principale.
LES RESSOURCES ÉCONOMIQUES:
En 1938, les exportations de l'Algérie sur la France, qui représentaient
les 84 % du total, étaient encore sous le signe agricole et pastoral
( Annales de Géographie 1939,
p. 545.) : produits alimentaires, végétaux et
vins en tête de liste puis blés durs, fruits (agrumes et
dattes), huile d'olives. légumes frais.
Importants aussi étaient les produits animaux (moutons). Mais l'Algérie
exportait déjà des produits fabriqués : des bouchons,
des tapis, des tartrates, des sels, des peaux, des cuivres, des superphosphates,
du savon, des cigarettes. Elle exportait aussi une quantité importante
de matières premières minérales (12 % de ses exportations)
: du fer, des phosphates naturels, du plomb, de l'antimoine ; des matières
premières végétales : le liège, la racine
de bruyère, l'alfa, l'essence de géranium, le crin végétal.
Si ces matières premières, au lieu d'être transformées
en France, l'étaient ici même, elles permettraient de fournir
d'importantes ressources à une population accrue.
L'industrialisation pose de industries sur le territoire et les problèmes
sociaux : l'éducation veau milieu social. lourds problèmes
à l'urbanisme en ce qui concerne la répartition des aménagements
de cités résidentielles afférentes. Elle soulève
aussi des technique de ces populations et l'adaptation des déplantés
à un nouveau milieu social.
LES VILLES D'ALGÉRIE.
A l'inverse du Maroc et de la Tunisie, les villes algériennes occupent
des sites difficiles. La hauteur moyenne de l'Algérie est très
supérieure à celle des pays de l'Est et de l'Ouest. Beaucoup
de ces villes, dont nous avons hérité, sont le produit de
civilisations antérieures, méfiantes, issues des époques
où la crainte dominait la .Méditerranée. L'Alger
turc occupait le flanc d'un promontoire escarpé ; l'étroite
bande côtière sur laquelle nous nous sommes d'abord installés
et qui s'allonge sur 12 kilomètres, n'offrait que peu de place
; il a fallu escalader des collines et gagner le Sahel, ce qui a posé
des problèmes d'accès et de répartition des masses
qui ne sont pas résolus.
Oran s'est d'abord établi sur les flancs de Murdjardjo, puis a
gagné le ravin improprement appelé Ras-el-Aïn, avant
de grimper sur le plateau de Karguenta où une falaise de 80 mètres
la sépare de son port.
Constantine,
Mostaganem, Mascara, sont bâties
sur les éperons. Cette occupation des éperons est une constance
méditerranéenne : la ville romaine de Djemila,
plus anciennement Siga, la capitale de Syfax, furent fidèles à
ce site. D'autres villes se dressent sur des replats entre des escarpements
: Tlemcen, Bougie, Miliana.
L'action de tels sites s'est manifestée sur les villes arabes par
un sens vigoureux du groupement, développant une silhouette énergique
de Castrum, une grandeur sobre dont les durs volumes jouent magnifiquement
sous le soleil. Mais ils ont posé à nos architectes et nos
ingénieurs des problèmes ardus. Dans son extension naturelle,
ce type de ville tend à remonter le plateau auquel se rattache
le promontoire, et la jonction se fait par une place (Constantine, Mostaganem).
Mais il apparait bien qu'une croissance plus étendue conduira à
l'articulation des masses pour n'occuper que les alentours favorables.
Une autre influence a joué sur la construction de ces villes; peut-être
joue-t-elle encore d'une façon inconsciente : l'influence saharienne.
Dans le désert, la dureté des conditions naturelles, les
nécessités de l'irrigation, les préoccupations de
la défense, ont imposé des groupements de masses aux vergers,
aux oasis, aux maisons, tracés avec une netteté rigoureuse,
car ce qui s'en écarte meurt. Depuis notre occupation, les oasis
du Sud ont reçu des officiers qui les administrent des formes nouvelles
et expressives, malgré la pauvreté de moyens. Sur les places,
des effets de balancement et de présentation, biaise, les procédés
de fermeture, l'emplacement du mobilier sur le lieu de rassemblement,
rappellent la manière de la renaissance italienne (El-Goléa,
Timimoun, Beni-Abbès). Ailleurs, un art plus suggéré
qu'affirmé, conforme à l'esthétique du désert
où le moindre accent prend une vigueur extraordinaire, préside
à l'ordonnance de ces villes : piquetage des pistes par des files
espacées d'aloès ou par des pyramides de pierres très
écartées les unes des autres ; jalonnement sur deux des
côtés de la place d'Adrar par des évents de foggaras
; disposition lâche de bâtiments publics sur un axe bien écrit
à Ouargla.
Il apparaît que, malgré sa pauvreté, le Sahara demeure
un milieu de forte cohésion sociale, de spiritualité intense.
La troisième influence qui s'est exercée sur les cités
algériennes est française ; il s'agit des tracés
réguliers de colonisation. Sur 600 nouveaux centres créés
par nous, plus de 300 sont en damier avec place centrale (
Colonel Laronde - L'Urbanisme aux Colonies, p. 41.) ; la plus
belle réussite a été Bel-Abbés, fondée
en 1840, qui comptait en 1936 53.000 habitants. Il faut encore citer Boufarik,
fondée en 1840, 15.000 habitants ; Orléansville, en 1847,
9.000 habitants ; Sétif, en 1849, 20.000 habitants.
Ces tracés, dus à des officiers du Génie, ne sont
pas monotones, grâce à l'interposition de places et aux plantations.
On y reconnaîtra même des styles où l'influence de
l'urbanisme classique dans l'Est de la France apparaît prépondérante.
Blida offre un tracé d'ossature, dirigé sur le fond de tableau
de l'Atlas, avec des effets de repoussoirs et de rythmes, qui rappellent
les tracés lorrains du XVIIIe siècle : Saint-Mihiel, Saint-Dié.
A Boufarik, le plan primitif qui n'a pu être réalisé
intégralement par suite de la présence d'une zone marécageuse,
s'apparentait à l'urbanisme fonctionnel de Ledoux. A Mostaganem,
la présentation biaise de la vieille église de type vosgien
est dans l'esprit baroque.
LE FACTEUR INDUSTRIEL.
Le nouveau programme industriel entraînera un énorme développement
des villes. Il s'agit de ne pas renouveler ici les expériences
malheureuses de l'Europe : distribution au hasard de la place disponible,
disparition des meilleures terres, étroite imbrication des usines
et de la résidence, allongement des durées de transport.
La question a fait l'objet de l'examen des directions intéressées
du Gouvernement Général. Certains facteurs inhérents
au milieu méditerranéen étaient en faveur de la concentration
: les amenées d'eau et leur évacuation, les communications
ferroviaires et routières, la proximité des ports, le marché
du travail encore embryonnaire. D'autres facteurs : l'hygiène,
l'agrément, la réduction des transports, la défense
passive conseillaient la dispersion. L'accord s'est fait sur les points
suivants :
------ Concentration des usines autour des villes en des zones de 200
à 400 hectares, reliées aux ports, aux voies ferrées,
aux routes, dans des terrains bas et d'une faible valeur agricole. Dans
ces zones, les usines de toutes classes sont admises, la séparation
en industries légères et lourdes paraissant peu pratique
et susceptible de gêner l'évolution industrielle.
------ Symbiose des usines et de la résidence, en recherchant auprès
des terrains de faible valeur destinés aux usines, la proximité
de coteaux ventilés pour l'établissement des cités
résidentielles de 40 à 50.000 habitants. Ces cités
sont articulées en groupes hiérarchisés, suivant
les principes anglo-américains et russes. Elles seront dotées
des édifices sociaux nécessaires à chaque échelon,
depuis la crèche et le lavoir jusqu'à l'école, les
salles de récréation, les bains publics, les édifices
administratifs, les établissements de formation secondaire et technique.
La distribution de l'espace urbain est précédée d'une
hypothèse de densité et de répartition, qui combine
presque toujours villas et immeubles.
----- Séparation des usines de la résidence par une bande
de verdure, protégée par des servitudes, et dont l'affectation
pourra se faire en jardins maraîchers ou en terrains de jeux ou
d'agrément.
Les projets sont à l'étude suivant ces principes pour Alger,
Oran et Bône. On s'efforce en même temps de développer
l'industrie dans des villes plus réduites et des zones rurales.
Un grand nombre d'établissements n'ont pas besoin du contact avec
la mer, comme par exemple les tissages de Tlemcen, dont la population
artisanale fournit une main-d'uvre de qualité. Il paraît
possible en Kabylie, chez les Beni-Snous, dans l'Aurès, où
de telles populations existent, d'établir dès maintenant
des usines en pleine campagne.
LES TRACES DESSERRES.
L'industrie n'est pas le seul élément qui conduit à
desserrer les villes. L'un des plus actifs dans ce sens sont les aéroports.
Il est apparu qu'en Afrique du Nord où le problème des distances
se pose à une échelle inconnue de la France, les villes,
même moyennes, devaient être dotées de cet organisme.
Le système complet comporte trois catégories : un aéroport
national ou international, dont les pistes souvent longues de plusieurs
kilomètres étendent loin devant elles les servitudes de
leurs cônes de protection d'envol ; des pistes de tourisme plus
réduites, à l'écart des routes internationales aériennes
; des terrains de sports aériens pour planeurs. Le nombre est grand,
en effet, des Algériens qui pilotent des avions et il ne fera que
croître.
L'énorme échelle de ces éléments, le besoin
de garder la souplesse en réservant de grands espaces interstitiels
en cas de création d'éléments nouveaux, l'évidente
infériorité des villes anciennes concentrées sur
des espaces mal commodes et qui rejettent toujours plus loin vers la périphérie
leurs organismes vitaux, nous conduisent à remanier de fond en
comble nos conceptions des villes. De grands tracés d'ossature,
libres de toute construction en bordure, réuniront les différentes
cellules séparées par des champs, des vergers, des espaces
peu denses. Les distances seront plus grandes mais on y circulera plus
vite et mieux. Les symbioses travail-logement réduiront les transports
inutiles. Le projet régional d'Alger a été remanié
suivant ces principes. Le projet d'Oran, celui de Bône, tiennent
compte de ces nouveaux desiderata.
LOGEMENT MUSULMAN:
Le logement musulman soulevait des problèmes délicats par
suite de la coexistence de plusieurs catégories sociales différentes.
Pour les familles évoluées, pas de question : les mêmes
types que pour les Européens, immeubles ou villas suivant la composition
familiale.
Mais certaines villes conservent des populations d'artisans, adaptées
depuis longtemps au climat urbain, et qui gardent leur préférence
à la traditionnelle maison à patio (Blida, Tlemcen, Mostaganem,
Constantine). Il n'est pas souhaitable de mélanger ce type de maison
aux formules européennes, car un parcellaire passe-partout favoriserait
la spéculation, le taudis, sans parler de l'indiscrétion
des immeubles plongeant dans les cours intérieures. L'articulation
des villes par échelons permet de protéger cette formule
originale, en la localisant sans l'isoler.
Une troisième catégorie est constituée par les ruraux
attirés par la ville et qui forment le recrutement principal des
bidons-villes. La formation spontanée des bidons-villes est le
résultat d'une déficience de la construction, provoquée
par l'écart croissant des prix du bâtiment et des taux de
loyer. Le problème peut se résumer d'une façon brutale
: laisser ces malheureux croupir dans ces lieux d'infamie, c'est anéantir
un potentiel humain ; les reloger dans de meilleures conditions, c'est
précipiter l'afflux des ruraux, et pas des meilleurs, vers les
villes. Le Maroc s'est résigné à faire la part du
feu, en considérant le bidonville comme un mal nécessaire,
tout en le localisant sur des espaces réservés. L'Algérie
a préféré entreprendre la construction de cités
spéciales, notamment à Alger, au Climat
de France et au Clos
Salembier, en les dotant d'écoles, de locaux professionnels
à proximité, de façon à éduquer ces
populations et leur donner un métier qui leur permette de vivre
dans la ville qui les a attirées.
Mais cette solution n'a chance de produire d'effets que si l'on entreprend
parallèlement l'équipement rural pour retenir les populations
des campagnes.
L'EQUIPEMENT RURAL.
L'équipement rural qui comporte à la fois une uvreéconomique,
l'amélioration des rendements, et une uvre sociale, la formation
de communautés vivantes, se heurte partout à la difficulté
produite par la dilution des populations rurales. Il s'agit de favoriser
le regroupement de ces agglomérations autour des écoles,
des magasins, des centres sociaux. Dans un village de quelques centaines
d'habitants, l'école avec un instituteur ne peut fournir à
l'enfant qu'un enseignement peu progressif. Les magasins réduits
et mal achalandés ne font que vivoter et les centres sociaux sont
pratiquement inexistants. L'unité d'agglomération devrait
permettre la création d'écoles de 6 classes pour les garçons
et autant pour les filles, représentant un minimum de 300 élèves.
Ces exigences de l'économie humaine ne seront résolues que
par une réorganisation complète de l'économie rurale,
par des remembrements de terres et par une propagande active. Dans les
pays de céréales, la mécanisation des cultures peut
facilement élargir le périmètre cultivable autour
des agglomérations regroupées. Dans les pays de montagne,
la coexistence, à côté de ruraux, d'une population
artisanale nous montre la voie. Dans le Hodna, la Direction des Réformes
poursuit actuellement une intéressante expérience de regroupement
des populations sinistrées après le tremblement de terre
de 1946 ; l'unité adoptée est assez forte et groupée
sur des cultures maraîchères dans les périmètres
de petits barrages, à l'intérieur d'un cercle d'oliveraies
sur les terres sèches.
LES LOISIRS.
Un nouveau problème s'est posé à l'urbanisme, celui
des vacances. Avant la guerre déjà, tous les Algériens
n'allaient pas en France changer d'air. Mais il est apparu depuis, que
l'ancien courant ne pourrait être soutenu avant de longues années.
D'où la nécessité d'établir, sous le climat
de l'Algérie, des lieux de détente sur des emplacements
convenables. La formule qui a la préférence des médecins
cherche à localiser les cités estivales, de façon
à former une symbiose mer-montagne avec séjour alternatif
dans l'une et l'autre. De nouvelles stations sont en cours d'étude,
à Ras-Asfour, dans l'Ouest, autour de Chréa,
près d'Alger, à Bugeaud,
au-dessus de Bône.
ADMINISTRATION ET FORMATION DES CADRES.
L'organisation administrative de la Colonie comporte un Service central
d'urbanisme au Gouvernement Général, des Services départementaux
fonctionnant à Alger, en cours de constitution à Oran. Dès
1942, un décret avait créé, en vue de former des
techniciens, un Institut d'Urbanisme à l'Université
d'Alger. Suspendu par la guerre, il a pu ouvrir son enseignement
cette année.
Mais un immense effort de propagande reste à faire auprès
du public pour transformer la discipline nouvelle, actuellement l'objet
de curiosités sympathiques, en une réalité permanente
dans le cur de tous. Il s'agit de préparer une organisation
de l'habitat qui permette à 20 millions d'êtres de vivre,
de se développer dans des conditions humaines et harmonieuses sur
le territoire algérien.
Tony SOCARD,
Lauréat de l'Institut d'Urbanisme,
Chef du Service central de l'Urbanisme.
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