Algerie: Djidjelli

Le désastre de Djidjelli

Il n'y a pas eu de tremblement de terre, mais un cyclone d'une violence inouïe

Huit morts, deux disparus, deux cent cinquante blessés, des millions de dégâts, tel est le bilan de la catastrophe

LES SECOURS SONT ORGANISES

Le gouverneur général Pierre Bordes s'embarquera aujourd'hui à Port-Vendres pour se rendre à Djidjelli

Djidjelli, 18 août. (De notre correspondant particulier.) — Les heures de crainte et d'angoisse ont passé. Sous un soleil radieux, Djidjelli l'éprouvée, semble aujourd'hui moins triste. La population douloureusement affectée, mais courageuse, s'est ressaisie et coopère aux travaux de secours. Dans les quartiers les moins touchés par le cataclysme, la vie renait et semble normale. Néanmoins, la longue théorie d'ambulances, de voitures sanitaires qui traversent la ville emportant les blessés, impressionne la population.

Le nombre des morts est heureusement moins élevé que nous l'avions dit hier. Jusqu'à l'heure où nous télégraphions, huit cadavres d'indigènes ont été retirés des décombres ; on nous signale deux disparitions : celle du patron d'une balancelle au mouillage à Cavallo, le sieur Esposito Sauveur, et celle de Mebrouk Ali, dont les cadavres n'ont pas été retrouvés.

Par contre, le nombre des blessés est considérable. On nous signale: 150 civils et 100 militaires dont 80 tirailleurs sénégalais. Il y a 12 blessés grièvement, dont trois indigènes dans un état désespéré, qui ont été transportés d'urgence à l'hôpital de Constantine par les services sanitaires automobiles de l'armée.
(suite dans l'aticle du 17-8-1928)

Extrait de l'Echo d'Alger du 18-8-1928 (article) - Transmis par Francis Rambert
Extrait de l'Echo d'Alger du 24-8-1928 (photos) - Transmis par Francis Rambert

mise sur site : déc. 2017

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Article du 17-8-1928
Article du 18-8-1928 ( ci-dessous)
Article du 20-8-1928

Le désastre de Djidjelli
Le désastre de Djidjelli