Un cyclone s'abat sur la région de Djidjelli
Le quartier de la presqu'île est détruit par un tremblement de terre*
(* en fait, pas de tremblement de terre, voir article suivant.)
Il y aurait douze morts et de nombreux blessés

El-Milia, 17 août, (de notre correspondant particulier). — Aujourd'hui, au jour naissant, entre quatre et cinq heures du matin, la ville de Djidjelli a été tirée de son sommeil par un fracas épouvantable. — Un cyclone venait de s'abattre sur toute la région. La pluie, d'une intensité exceptionnelle, les éclairs, le tonnerre et le vent faisaient rage. C'est alors qu'une violente secousse sismique s'est produite, ébranlant la ville, lui faisant subir des dégâts considérables. En certains points de la cité, de nombreux immeubles, dont certains récemment construits, ont été mis à bas. Dans le quartier de la Presqu'île, les bâtiments militaires, la citadelle., l'hôpital militaire, la caserne des sénégalais sont en partie détruits et forment un amas de décombres. Un grand nombre de beaux platanes, se sont abattus sur les demeures de particuliers et la circulation en ville est partout interrompue, Djidjelli est dans la consternation. Pendant l'orage des grelons d'une grosseur considérable, sont tombés, hachant les cultures. Dans la région le vignoble a été particulièrement éprouvé. Les lignes télégraphiques et téléphoniques ont été coupées. (suite dans l'aticle du 17-8-1928)

Extrait de l'Echo d'Alger du 17-8-1928 (article) - Transmis par Francis Rambert
Extrait de l'Echo d'Alger du 23-8-1928 (photos) - Transmis par Francis Rambert

mise sur site : déc. 2017