la cité de Diar-el-Mahçoul, de "la promesse tenue", Alger,

------Cité de conception moderne construite en moins d'un an. Entreprise dans sa première tranche par la municipalité Jacques Chevallier, l'exécution en fut confiée à Jacques Pouillon. On pouvait emprunter le téléphérique aboutissant rue de Lyon à la hauteur du cimetière musulman du Marabout. L'avenue Laurent Pichat menait au quartier du Clos Salembier, niché dans la verdure.
------VOISINE et soeur jumelle de Saàda, Diar-El-Mahçoul a vu le jour quelques mois plus tard. Le 17 octobre 1953, commençaient les terrassements de cette cité de 12 hectares, sur lesquels devaient s'élever 1.550 logements. Malgré les difficultés considérables soulevées par le caractère accidenté du terrain, notamment pour l'exécution de la voirie réseau, Diar-El-Mahçoul pratiquement terminée à l'heure actuelle, pourra être mise en service mi-Juillet, début Août. Plus de 10.000 habitants y trouveront le logis tant espéré.(Alger-Revue, mai 1955)

url de la page : http://alger-roi.fr/Alger/diar_mahcoul/diar_mahcoul.htm
mise sur site le 21-08--2004...augmentée le 20-5-2008
 
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L'urbanisme à Alger de 1950 à 1958
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Dés cette année (1955) et pour la première fois en Afrique du Nord un service régulier de transports urbains sera assuré par téléphérique + profil
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Souvenirs , Christian Ripoll.
Autour
Diar es Saada
Belcourt
Clos Salembier

..............Souvenirs de SUZSPF:« En fait, il y avait peu de non musulmans à la cité. J'y ai enseigné à l'école de garçons durant deux années scolaires, en CE2, en 1958-1959 et 1959-1960. Nous avions des classes de plus de 45 gosses à 90 % musulmans.
..............J'ai aussi participé aux activités du centre social tous les soirs après l'école et moi, jeune fille de 20 ans qui n'avais jamais rien fait chez ma mère, j'avais la prétention d'apprendre à des femmes du double de mon âge, les rudiments de savoir d'une femme moderne ! Passe encore la puériculture dont j'avais des notions livresques, mais la cuisine, le tricot ou la couture !!!!!
..............Mon directeur était kabyle comme la plupart des enseignants. Monsieur Sid'Ahmed m'a appris beaucoup en pédagogie et psychologie enfantine.
..............Nous mangions aux Groupes Laïques pour surveiller la cantine mais nous profitions aussi beaucoup de la magnifique piscine olympique
..............Dans ce contexte, j'ai fait la connaissance de Mouloud Feraoun, premier auteur algérien de langue française.(le fils de Mouloud Feraoun s'appelait Mohand et il enseignait aussi).Avec lui aussi j'ai appris énormément sur mon métier et tous les cours de pédagogie que j'ai suivi par la suite ne m'ont jamais mieux formée au métier d'enseignante
..............Merci pour une simple photo de m'avoir permis quelques minutes de faire machine arrière ! Bien amicalement....»