Durant six jours,
il a plu sans arrêt sur Alger et la banlieue.
Ce n'était pas une pluie fine coupée de quelques
éclaircies, mais des averses brutales se succédant
sans répit, accompagnées très souvent d'éclairs
et de coups de tonnerre.
Cette pluie continue n'a pas été sans faire des
dégâts dans la ville.
Au
18 de la rampe Valée, un vieil immeuble, inhabité
d'ailleurs, s'est en partie effondré occasionnant un arrêt
de la circulation. Les pompiers alertés, ont rapidement
déblayé la voie et consolidé les murs encore
debout. La destruction de cette maison sera sans doute entreprise
sous peu.
A l'arrêt du parc
de Galland, à hauteur du boulevard Beauprêtre,
par suite de la rupture d'un égout collecteur, les murs
de soutènement d'un square se sont écroulés,
créant une profonde crevasse, rapidement transformée
en mare.
A l'aide de moto-pompes, les services de la voirie municipale
se sont employés a assécher cet « entonnoir
». Les travaux étaient à peu près terminés,
hier, vers 13 heures.
Enfin, samedi, dans le secteur Michelet-Fromentin, un énorme
pin, déraciné, étant tombé sur les
fils de haute tension des T.A., la circulation dès trolleybus
a été interrompue durant plusieurs heures.
Quant à la mer, démontée jusqu'à hier
après-midi, elle s'est légèrement calmée.
Espérons que les coins de ciel bleu que l'on entrevoyait
par instant. augurent d'une sérieuse amélioration
du temps actuel.
Signalons enfin que les communications téléphoniques
entre Oran et Alger et le Maroc ont été suspendues,
le câble souterrain étant complètement noyé.
Seules les communications officielles ont été assurées.
La route nationale Alger-Oran a été un moment coupée
samedi entre Orléansville et Affreville par des éboulements
de terre.
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