L'inauguration du monument du centenaire de la Légion étrangère
aura lieu aujourd'hui, 30 avril, c'est-à-dire le jour même
de l'anniversaire d u combat de Camerone au Mexique où
en 1863, pendant neuf heures, sous les ordres du capitaine Danjon,
62 légionnaires tinrent tête à 1.800 Mexicains
et 4 moururent plutôt que de se rendre.
Le monument en entier est l'oeuvre des soldats la Légion
et provient de leurs seules ressources. Il est elevé dans
la cour du quartier Viénot, qui est le nom du colonel du
1er étranger, tué le 2 mai 1855 à Sébastopol
à la tete de son régiment.
Il a une hauteur de sept mètres, et mesure 9 et 7 mètres
de largeur à la base ; sa face principale porte l'ins cription
suivante : La Légion à ses morts « 1831-1931
».
Il est entièrement en onyx, provenant de la carrière
Sidi-Hamza, à 75 kilomètres de Sidi-Bel-Abbès
où, pendant près de deux ans, les légionnaires
ont extrait, taillé, poli, puis transporté à
Bel-Abbés, les blocs destinés au monument.
Il offre l'aspect d'un tronc de pyramide irrégulier, sur
le sommet duquel repose la mappemonde terrestre.
D'un très intéressant article que lui a consacré
le lieutenant-colonel Maire, dans le fascicule de janvier dernier
Bulletin de la Légion Etrangère, nous extrayons
les renseignements suivants
« Sur quatre socles placés aux quatre angles, quatre
Légionnaires évoquent la Légion au cours
de son siècle d'existence.
(suite dans les
articles)
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