L'aventure des enfants de Guynemer
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Un aussi long silence Novembre 1940 : la vicomtesse Yvonne de Villiers de
la Noue, membre de l'Etat-major des Sections Sanitaires Automobiles,
qui s'est déjà illustrée depuis le début
de la guerre par son énergie et son courage dans de nombreuses
évacuations des zones de combats, conçoit le projet de
mettre à l'abri les enfants soumis à l'épreuve
des bombardements, des restrictions, de la malnutrition, en les envoyant
en Afrique du Nord. Sur aînée de Georges Guynemer,
elle crée une association portant le nom du célèbre
pilote, ayant pour siège social l'aéroclub de Paris, avec
le soutien de la maréchale Pétain et du Nonce apostolique,
la participation de plusieurs organismes, dont la Croix Rouge et le
Secours National, sous la présidence de l'épouse du Général
Weygand.
Jacqueline MARTINEZ |
Le témoignage des enfants des centres Guynemer Ils ont été rassemblés, avec patience et persévérance, dans louvrage « 3000 enfants réfugiés en Algérie, 1941 à 1945 » par les auteurs Claude-Sandra Raymond et Pierre Anglade. Claude Rouy Je suis donc parti en octobre 1942 dans lOranais avec un embarquement à Port-Vendres. Javais alors neuf ans et demi La famille Compère jouissait à Sebdou et même à Tlemcen dune grande considération. Ma marraine parlait couramment larabe et ne dédaignait pas aller voir des familles ou se mêler à des réunions de femmes algériennes. Ma marraine nétait pas en reste dans lanimation de ces rencontres. Mon parrain était entre autre, président de lassociation Franco-algérienne Dar-El-Laskri et participait activement à la vie de Sebdou. Durant lhiver 1945, la vie était devenue très dure en Algérie et particulièrement au village. Par compassion, mon parrain et ma marraine avaient décidé dorganiser une soupe populaire, sur leurs deniers, pour aider une trentaine dAlgériens parmi les plus pauvres de Sebdou. Au bout de quelques semaines, il fallut abandonner cette initiative. Le bouche à oreille de cette aubaine avait si bien fonctionné que le nombre des bénéficiaires avait été multiplié par dix ! La famille Compère a été rapatriée sur Bordeaux en 1962, lorsque le choix fut offert de la valise ou le cercueil. Mon parrain qui se croyait sur sa terre à Sebdou, na pas supporté ce déracinement. Il est mort deux ans plus tard. Le chagrin et la désespérance qui lavaient envahi sont largement cause de son décès prématuré. Claude Rossignol née Mercent Au moment des faits, javais neuf ans et demi. Deux de mes surs et moi-même, nous nous sommes retrouvées au Centre Guynemer à Oran pendant huit jours, vers la fin de juin 1942. Nous étions parties pour six mois, et les Américains ayant débarqué fin novembre 1942, nous navons pu rentrer en France. Là se situe un évènement qui me touche encore énormément. Les familles avaient le choix de nous garder ou de nous renvoyer au Centre. Toutes nous ont gardées ! La veille de notre départ, en août 1945, il y eut une grande fête à la mairie, avec en toile de fond beaucoup de larmes et de déchirements, car tous étaient nos seconds parents. Nous avions des tatas, tontons, cousins et cousines . Je pourrais vous en raconter pendant des pages et, lorsque nous nous revoyons, la langue marche ! Hélas, manquent à lappel tonton Charlot, tata Jeannette, celle qui était ma grande sur, Charlotte Javais aussi un grand frère Irénée Dans ma vie il y a eu avant lAlgérie, pendant lAlgérie et après Cest du passé très présent encore à ma mémoire. Javais 12 ans et demi au moment du départ. Jy suis retournée deux fois, en 1949 et en 1955. Je voudrais rendre hommage à ces familles qui ont pris soin de nous comme de leurs propres enfants Yvonne Bailli. Lettre à sa Gisèle, sa cousine dAlgérie Jai vécu cinq ans chez ma petite mère et mon petit père Régis. Jétais très heureuse. Dis bien à cette personne qui cherche à savoir des choses sur les enfants réfugiés que nous étions toutes heureuses à Maoussa et que les familles nous ont gâtées. Le dernier jour de notre séjour, le maire du village, Monsieur Denjean, a fait un bal le dimanche après-midi et nous a donné un billet de 50 Frs à chacune. Je suis partie le lundi avec dans mes bagages, un grand fromage de chèvre que ma petite mère mavait préparé, et puis le livret de Caisse dEpargne avec 4 000 Frs dessus. Jai tou-jours les lettres de ma petite mère et je pleure chaque fois que je les lis. Je suis trop sensible. De revenir ainsi à Maoussa, dans la maison de mon petit père. Jai passé cinq ans de bonheur dans ma famille dAlgérie. Jai pleuré deux jours et deux nuits quand il ma fallu partir. Au bout de trente ans, quand je vous ai retrouvés en France, que jétais heureuse de vous avoir tous !... Jai fait ma première communion à Maoussa. Ma petite mère mavait acheté une aumônière et un livre de messe (que jai toujours) et javais ma belle robe de communiante. La Croix Rouge nous avait donné un peu dargent destiné aux familles daccueil mais nos parents ont tout gardé pour ma sur Monique et moi Jackies Fourquier Nous avons fait partie, mon frère et moi, du Centre Guynemer. Nous étions orphelins, à Grasse, chez nos grands-parents depuis le début de la guerre. Nous sommes partis avec le Centre pour une durée de trois ou six mois, en mai 1941. Nous avons été accueillis dans une famille, M. et Mme Claude Seguin et leur fils Paul, dans une ferme située à Baba-Hassen, à 18 kms dAlger. Pendant tout notre séjour, ces gens nous ont considérés comme leurs enfants, leurs frères. En accord avec mes grands-parents, ils ont accepté de nous garder plus longtemps et de ce fait, nous navons pas pris comme prévu le Lamoricière pour rentrer en France. Quand nous avons enfin été rapatriés à la fin de la guerre, javais 16 ans et mon frère 18 ans. Et tout ce temps, la famille Seguin a subvenu à nos besoins et à notre éducation gratuitement et avec tant de bonté que je suis très vite reparti dans cette famille, jusquà mon régiment. Je me suis ensuite établi en Algérie et y ai fondé une famille, jusquen juin 1962 Je salue ceux qui sont à lorigine de cette initiative et tentent de faire connaître ce bel élan de solidarité que les Fran-çais de métropole ont trouvé en Afrique du Nord et regrette de ne pas avoir trouvé cette réciprocité lors de notre installation en France en 1962 Lucien Duret Nous sommes arrivés en Algérie en juin 1941 et conduits dès juillet à la colonie de Chréa puis, en août à la colonie de Cherchel. En septembre, sous la direction de M. Jean Lambert, chef du Centre Guynemer, et de Mme Jeannine Lambert, infirmière, on nous a emmenés à Tiaret (Cette-dernière se trouvait sur le Lamoricière lors de son naufrage mais a été sauvée). Les gens de Tiaret étaient fort sympathiques et je garde un bon souvenir de plusieurs dentre eux : Monsieur Delmas, employé à la SNCFA, le directeur de la coopérative, M. Hernandez qui faisait du commerce de gros, M. Porthé, un négociant en grains qui recevait tous les enfants du Centre dans son château au premier de lan pour un bon repas et offrait à chacun un cadeau (bien souvent, un portefeuille avec de largent dedans). Tous les colons de Tiaret ont pris soin que le Centre Guynemer ne manque jamais de nourriture. Je me souviens dune personne qui avait mis à notre disposition une petite maison de campagne. Quand nous y allions en fin de semaine, il y avait toujours suspendu dans la cuisine, un jambon cru qui nous attendait. Je ne remercierai jamais assez M. Paul Pontée, un minotier qui me prêtait son cheval et son char les week-ends, qui ma fait travailler dans ses bureaux aux grandes vacances. Je me suis fait là de bons amis : le comptable, Mlle Paulette Cabréra, mon vis-à-vis de bureau... Nous allions souvent au cinéma ensemble grâce à sa sur qui en plus de son travail à la minoterie était gérante dun cinéma dont le patron, Monsieur Zekri, un israélite, avait été obligé de quitter Tiaret. Il est étonnant de savoir quil y avait une kommandantur à Tiaret à cette époque. Personnellement, je ny ai jamais vu dAllemands, mais il se disait quil y avait des réunions pro-allemandes Je descendais quelques fois à Rovigo où ma famille daccueil me recevait. Ma tante tenait le domaine, mon oncle était mobilisé et son fils était à lécole navale de Bizerte. Il y avait également beaucoup de soldats anglais logés sur le domaine qui organisaient toujours des fêtes à la fin dannée et auxquelles nous étions conviés. Le Centre organisait aussi des sorties théâtrales où nous jouions des petits rôles, dans les villages des environs . Mauricette Mani-Atwood Gilbert Labalette Mme Blanès Marie Louise Brunel Maud Clos
Christiane Rouziès
Laventure vu par
les accueillants José Blasco
Paulette Dupin Yvon Le Bay Nous rendons aussi un hommage à Claude Sandra Raymond. Cette Oranaise, entrée dans la clandestinité à lâge de 23 ans, a été la secrétaire du général Edmond Jouhaud quelle hébergeait dans son appartement du boulevard Front de Mer où tous deux furent arrêtés le 25 mars 1962. Elle fut incarcérée à la prison de « La Petite Roquette », sous linculpation « datteinte à la sûreté de lEtat ». Dès sa sortie, elle sinvestit pour la Mémoire de son pays et assurera jusquà sa disparition la présidence des « Amitiés oraniennes » qui publient la revue « LEcho de lOranie ». Merci à Pierre Anglade davoir poursuivi, après le décès de Claude Sandra-Raymond et avec laide des fils de cette dernière, cette recherche de témoignages tombés dans loubli. La sélection des 50 témoignages de cet ouvrage, tous très émouvants, a été difficile et a nécessité de nombreuses coupures, aussi nous vous invitons à vous le procurer. La Rédaction
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Ils étaient quinze enfants des centres Guynemer, encadrés par deux infirmières, heureux de partir et pouvoir enfin retrouver leurs parents, deux seulement ont pu être sauvés ... (1) Mardi 6 janvier 1942 A 17 heures, le Lamoricière, paquebot de la Compagnie Générale Transatlantique, appareille dAlger pour Marseille avec 272 passagers dont 88 militaires et un équipage de 121 hommes. Le commandement du navire est assuré par Joseph Milliasseau, âgé de 48 ans, cest sa neuvième traversée. « Parmi ces passagers, des espions au service des Alliés mais aussi le mathématicien polonais Jerzy Rosycki, qui avait réussi avec deux collègues à décrypter en 1933 le fameux code Enigma utilisé par larmée allemande. Recherché par la Gestapo, il voyage sous un faux nom à bord du Lamoricière »(1). Les conditions météorologiques sont très mauvaises, vent de nord-ouest force 5. Mis en service en 1920, le paquebot nest pas tout neuf. IL ny avait plus de mazout en 1942. De ce fait les chaudières ont été reconverties au charbon, diminuant leur puissance. Des ouvertures avaient été réalisées de chaque côté de la coque pour lapprovisionnement des soutes, et avaient été étanchées par une tresse de chanvre.
Mercredi 7 janvier 1942 Le navire a emprunté le canal de Minorque, la mer est grosse, le vent se renforce pour atteindre force 7. En fin de matinée, une voie deau se déclare inondant la soute à charbon. Celui-ci, de mauvaise qualité, brûle difficilement. A 22 h54 le radio capte un SOS du cargo Jumiège, le commandant décide de se dérouter pour lui porter assistance. Jeudi 8 janvier 1942 Arrivé sur zone, vers 3 h du matin, aucun signe du Jumiège qui a coulé avec ses 20 membres déquipage. Leau pénètre de plus en plus dans la chaufferie. Compte tenu de létat de la mer et dun manque de charbon pour atteindre Marseille, la décision est prise, à 15h, de virer de bord pour aller se mettre à labri sous Minorque. La pression baisse, ce qui rend la manuvre très difficile, le navire tombe en travers de la lame et roule. Leau embarque par les portes de la soute bâbord. Les tresses de chanvre nassurant plus létanchéité, elle envahit la chaufferie. A 17h10 le Lamoricière lance un message : " NE POUVONS PLUS FAIRE ROUTE - NE SOMMES PLUS MAITRES DE NOTRE MANOEUVRE CHAUFFERIES ENVAHIES PAR LEAU DEMANDONS URGENCE PRESENCE NAVIRE CAPABLE REMORQUER. POSITION APPROXIMATIVE 40.38N 04.38E. ESTIMONS DERIVE 3 MILLES A LHEURE DANS LE S.S.E. MILLIASSEAU "(2). A 18h les machines sont stoppées. A 21h le navire est plongé dans lobscurité. Une ancre flottante est fabriquée avec les moyens du bord pour éviter de trop dériver.
Vendredi 9 janvier 9h15, lespoir renaît en voyant arriver le paquebot Gouverneur Général Gueydon. Malgré de multiples tentatives, ne parvient pas à prendre le Lamoricière en remorque. « A 1 1h, le commandant décide labandon du navire. Une trentaine de femmes et une vingtaine denfants, se présentent sur le pont-promenade. Parmi eux lépouse du capitaine de corvette de Gransac et ses trois enfants. Ils embarquent dans le canot N°2 avec les 17 enfants du groupe Guynemer et les deux infirmières accompagnatrices, plus quelques autres femmes et enfants. Le commandant de la Marine nationale Lancelot et le second le capitaine Nougaret ordonnent au capitaine Gransac de les rejoindre. Lors de lamenée du canot, une vague énorme le soulève. Le garant arrière se décroche alors que celui de lavant reste en place. Lembarcation bascule, frappe la coque, précipitant à la mer en furie ses passagers qui disparaissent dans les flots. Le commandant Lancelot saute par-dessus bord pour tenter de sauver la famille Gransac. On ne le verra plus, ainsi que 15 des 17 enfants du groupe Guynemer et leurs deux infirmières. Les autres passagers affolés, refusent dembarquer dans les canots. Le commandant Milliasseau, impuissant, donne lordre du « sauve qui peut ». Passagers et membres déquipage se jettent dans leau glacée ; agrippés aux radeaux, madriers, engins flottants, ils tentent de rejoindre le Gueydon. A 11h45 le Chanzy est en vue. Le spectacle quil découvre est dantesque. Il aperçoit le Gueydon qui recueille 55 naufragés et en recueille à son tour 25 (3).
A 12h35, vendredi 9 janvier 1942 par 40°00N-04°22E, « le Lamoricière se retourne, se redresse verticalement la proue vers le ciel. Il restera quelques instants dans cette position, seule est visible la silhouette du commandant Milliasseau qui se découpe, à tribord, sur la passerelle, puis senfoncera dans les flots par larrière »(4). A 16h laviso lImpétueuse arrive sur les lieux et récupèrera une heure plus tard un radeau avec 15 passagers épuisés dont Maguy Dumont Courau qui, à son retour, publia le récit de ce drame (5). Parmi ces 15 rescapés figurait un enfant. Elle recueille sur lImpétueuse ce bref témoignage : « Dans la cabine voisine, je vois le jeune homme blond de notre groupe. Il a 16 ans et faisait partie du groupe de luvre Guynemer. Il est couché et na pas lair très bien. «Jai nagé tellement longtemps avant de rallier le radeau», explique-t-il. Tous ses camarades, ont péri sous ses yeux dans une embarcation brutalement renversée... »(5). Maguy Dumont Courau qui perdit son mari dans le naufrage décèdera à lâge de 101 ans.
Bilan « 98 personnes sur 395 seront sauvées. Les pertes se répartissent ainsi : Hommes 88 ; femmes 35 ; enfants 26 ; militaires 68 ;équipage 80 » (4). Les membres déquipage disparus ont été inscrits « Mort pour la France », leurs enfants reconnus « Pupille de la Nation ». Témoignage de Mlle Beaujan lune des 23 personnes recueillies à bord du Chanzy : «... un brave marin, Charlot, avec une vaillance qui mérite dêtre signalée, détacha la dernière barque...Il était le bosco du bord. Avec une vingtaine dhommes et femmes avec lui, nous partîmes et eûmes à lutter furieusement contre le courant qui tentait de jeter notre embarcation contre la coque du navire. A laide de nos rames nous pûmes éviter lécrasement et nous éloigner du Lamoricière. Alors commença pour notre petit équipage la plus infernale des odyssées. La tempête jetait notre frêle esquif dune vague à lautre. Au loin, sur la crête dune de ces montagnes monstrueuses, un radeau auquel sagrippaient dautres naufragés. Il faisait un froid épouvantable (...) à la tombée de la nuit, nous nétions plus que 5 sur 20. Le brave Charlot disparut à son tour. Soudain un cri méchappe : un navire ! Le Chanzy. Avec ce qui pouvait nous rester dénergie, nous hurlons. Nous faisons des signaux désespérés. Quelques instants plus tard, le bâtiment sapprochait de nous, une corde nous était tendue. A peine à bord nous recevons les soins les plus attentifs du personnel sanitaire et des marins... »(1).
La découverte de lépave En 2008, après plusieurs années de recherches, grâce à la prouesse de léquipe de plongeurs de la Pfeiffer Deep Divers, venue dItalie, lépave du paquebot, au prix defforts exceptionnels a été retrouvée et photographiée. « Localisée en deux parties majeures, une seule partie a pu être explorée à cause de la géographie des fonds sous-marins. En effet, la proue du Lamoricière en bon état se trouve à 156 mètres de profondeur sur les bords dun ravin. La poupe, qui na pas été repérée pour linstant, se trouverait au fond du précipice, à 300 mètres, ce qui représente une profondeur denvirons 150 mètres de plus que pour la proue. Lépave de la proue, recouverte déponges grises et marrons, de crevettes ( sur les cordages ), de moules, de méduses et autres poissons de Méditerranée a été écrasée vers la déchirure causée par la chute de la poupe dans le ravin. Les ponts se sont ainsi effondrés sur eux-mêmes ne laissant pas dentrées possibles aux robots pour explorer la première moitié de lépave. A laide de léquipement télévisuel à bord du Pegaso III, léquipe de la Pfeiffer Deep Divers a découvert de multiples équipements sanitaires ( lavabos et autres ustensiles...) sur le sol océanique, ainsi que deux petits biberons dans le salon de 2ème classe, endroit où les femmes et les enfants furent tous réunis pour lévacuation.
Les scientifiques ont également découvert les décors de style western du salon des 2e classes encore visibles 70 ans après le naufrage. La coque renversée de la proue, avec ses hublots restés intacts, fait de lépave du Lamoricière une tombe sous-marine à tous ceux qui ont péri à lintérieur du navire » (6). Yves Marthot Extrait du Mémoire Vive n°67 Bibliographie : (1) Claude Sandra-Raymond - Pierre Anglade. Trois milles enfants réfugiés en Algérie de 1941 à 1945. Auto édition. ISBN 978-2-7466- 8248-1. (2) Site French Lines. Marseille bulletin N° 29 - Février, mars, avril 2002. (3) Conférence de M. Yves Lacoste. French Lines Marseille du 15 septembre 2009. (4) Témoignage dun rescapé, M. Jacques Chevalier paru dans la Revue Algérianiste N° 56 de décembre 1991. (5) Maguy Dumond Courau. Le naufrage du Lamoricière. Edition Lancre de Marine. 27400 Louvier. ISBN 9782841412365. (6) Revue SUB N°274 - Luglio 2008 (numéro spécial sur la découverte du Lamoricière). Pierre Gallocher. Méditerranée mer cruelle. 1830/1950. Tags: |