ecusson beni-mered


-Beni-Mered, haut lieu de la colonisation en Mitidja
+ les maires de 1880 à 1962
+ abonnés au PTT
pnha n°67, avril 1996
sur site le 19/10/2002...+ le 12-5-2009...ici avril 2012

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CRÉATION DU VILLAGE EN 1843
-----Le lieu-dit Béni-Méred annonce par son patronyme arabe un site particulièrement hostile et insalubre pour la population. (Béni-Méred, de l'arabe : Les Enfants Malades). La proximité des grands marécages de la Mitidja et du lac Halloula faisait, de cette région très peu peuplée, le paradis des moustiques et donc de la malaria. Après l'assainissement par draînage des eaux, la Mitidja se révéla être une terre féconde et surtout une position militaire de choix entre Blida et Boufarik.
-----Le gouverneur général de l'Algérie Thomas-Robert Bugeauddéclara le 16 janvier 1843 "qu'il sera formé au lieu-dit Béni-Méred district de Blidah, un centre de population composé de 70 familles. La circonscription territoriale de ce village comprendra 720 hectares". Le plan d'urbanisation fut tracé à la charrue selon un schéma proposé à toutes les cités de la colonisation : deux axes en croix avec des rues se recoupant à angle droit. Ceci permettait une défense facile des populations contre les fréquentes attaques des Hadjouth (petits groupes armés de pillards arabes). Ainsi Béni-Méred devenait cité française et les familles s'installèrent, après avoir quitté la France et reçu des concessions de terres agricoles. Toutes les provinces métropolitaines assurent le peuplement de la cité car les Républicains du 19è siècle n'hésitaient pas à quitter la Mère-Patrie pour fuir une crise latente et un, régime monarchique qui ne leur convenait guère.

LE SERGENT BLANDAN
-----C'est, en fait, à Jean-Pierre Hippolyte Blandan, jeune sergent lorrain de 23 ans, que revient la paternité de la création du village. Le 11 Avril 1842, un petit détachement militaire, parti du Camp d'Erlon de Boufarik, devait rejoindre Blida, lorsqu'à Béni-Méred un groupe de 250 cavaliers arabes les somma de se rendre. II n'en fut rien et le combat dura trois quarts d'heure jusqu'à l'arrivée des renforts alertés par la mitraille. Le détachement de Blandan subit de lourdes pertes mais le combat resta historique de courage et de détermination. Une souscription nationale fut lancée pour ériger une colonne célèbre dans toute l'Algérie. Dans le même temps, le blason de Béni-Méred se définissait comme suit : " De gueules à chevron d'or accompagné en chef d'une croix et d'un croissant d'or et d'un obélisque du même érigé en abîme".

LES GRANDS TRAVAUX MODERNES
-----Comme nous l'avons dit, la colonne fut le premier grand ouvrage d'une hauteur de 17 mètres en pierre sciée et équipée d'un paratonnerre. D'abord au milieu de la route nationale, elle servait de rond-point et surtout d'abreuvoir aux attelages qui faisaient les liaisons entre Blida, Boufarik et Alger. Ensuite, il fut aménagé un jardin public planté d'arbustes à feuillage persistant et de rosiers. -----Actuellement la colonne n'existe plus puisqu'elle a été démolie avec grande difficulté, pierre à pierre, par les nouveaux détenteurs de l'avenir de l'Algérie... C'était en 1962.
-----Très rapidement, le village pris sa vocation agricole et un grand réseau de canalisations en ciment dirigeait les eaux de l'oued Béni-Aza vers les jardins maraîchers. L'irrigation de conception moderne permis au village une production agricole de premier plan dont on reparlera.
-----Sous l'impulsion de l'Abbé Blanc, Béni-Méred construisit le 2è clocher électrique d'Algérie. Une maçonnerie récente fut apposée en façade de l'église et jouait le rôle de tourelle qui hébergeait un carillon de 4 cloches à commande électrique depuis la sacristie. L'ancien clocher à 2 petites cloches manuelles disparaissait derrière cette réalisation très moderne. De même, de jolies orgues avaient pris place dans la nef et faisaient l'orgueil des paroisiens. Il est à signaler que depuis 62, l'église a été modifiée dans un style mauresque pour servir à l'office islamique.
-----La dernière grande réalisation de la municipalité Alexandre Ferrando été le déplacement du monumentaux morts pour permettre la construction d'un espace pour festivités. Un kiosque à musique et une aire de danse à ciel ouvert virent le jour. Malheureusement, cet espace ne fut utilisé que pour des prises d'armes et des manifestations militaires à cause de la guerre dont on connait l'issue...

LES ACTIVITES AGRICOLES
-----Le vignoble a été la première vocation de Béni-Méred. Déjà en 1890, on comptait 350 hectares de vigne qui produisaient 20 000 hectolitres de vin de très bonne qualité. Il faut dire que les terrains au pied de l'Atlas étaient propices à cette culture. Petit à petit, les viticulteurs se groupèrent pour apporter leur récolte dans les caves coopératives voisines d'Oued-El-Alleug, Monpensier ou Boufarik. Rares ont été ceux qui continuaient à vinifier dans leur cave du village.
-----Vers années 50, c'est la polyculture qui orienta les activités agricoles. L'irrigation, toujours plus performante, favorisa les cultures maraîchères, le tabac, les agrumes. Le blé dur alimentait les usines agro-alimentaires de Blida pour la fabrication de pâtes, de couscous.

LES ACTIVITES INDUSTRIELLES
-----Le matériel agricole et sa maintenance était une obligation dans cette région. Le charron-forgeron et maire de Béni-Méred, Eugène Hoffmann, inventa une charrue dont il déposa le brevet en 1900. C'était une monosoc à timon de bois porté sur 2 roues que l'on pouvait diriger par 2 mancherons à l'arrière et dont on pouvait régler la profondeur du sillon. C'est à Béni-Méred que cette charrue fut fabriquée et commercialisée depuis le début du siècle. Ensuite R. Dagassan continua la fabrication quand l'inventeur cessa ses activités.
-----Le traitement du vignoble algérien nécessitait l'utilisation de souffre et une usine s'installa près de la gare pour des commodités de réception et d'expédition des produits. Cette importante usine visible par les touristes qui se déplaçaient grâce aux services des C.F.A., avait une grande activité jusqu'en 1962 avec son directeur Antoine Carreras.
-----La cueillette des olives était centralisée au coin de la place de l'église où une huilerie destinée à la consommation locale. Cet artisanat saisonnier était de petite production.
-----Les moulins Salon ont eu une grande activité jusqu'en 1962 et travaillaient pour des livraisons en gros auprès des boulangers ou des usines agroalimentaires.
-----L'entreprise SATEBA de traverses en béton pour les chemins de fer qui avait élu domicile entre le cimetière et la voie férrée l'Alger, employait nombre d'ouvriers du village et distribuait sa production dans toute l'Algérie.
-----Béni-Méred aussi la plaque tournante de l'alpha récolté dans le sud algérien. Un entrepot important près de la gare stockait les arrivages avant une expédition vers Alger pour être traités en papier de luxe ou papier à cigarette. Mais cet entrepot devait fermer durant la 2è guerre mondiale et rouvrir plus tard pour laisser place à une grande étable accueillant les vache d'importation française.
-----Nous ne pourrons détailler toutes le activités industrielles qui se sont succédées au cours de notre présence au village, mais nous citerons les distilleries de géranium utiles pour les parfumeries et les industries pharmaceutiques. Enfin, rappelons l'installation, dans les dernières années, d'une usine de confiseries sur le boulevard de ceinture du village.

L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
-----Nous ne pouvons passer sous le silence ce qui reste un des grands fleurons de Béni-Méred. Les recherches scientifiques de l'Abbé Blanc aboutirent à la mise au point d'un sirop fait exclusivement d'extraits de plantes essentielles dénommé Bronchocure. Ce sirop soignait tous les maux d'origine respiratoire comme les coqueluches, angines et pneumonies. Ce sirop fut vite reconnu dans toute l'Algérie pour ses bienfaits médicaux et les revenus voyaient des investissements dans la construction du clocher et des orgues de l'église. Le brevet fut vendu à un grand pharmacien d'Alger mais les flacons de sirop portait toujours en effigie le curé de Béni-Méred.

L'ACTIVITÉ COMMERCIALE
-----Pour une population d'environ 600 habitants, les commerces n'étaient pas nombreux ; la proximité des grandes villes n'autorisaient pas un développement. Cependant on pouvait compter 3 cafés qui furent, autrefois des hôtels : le café du Commerce tenu par la famille Montagut, le café de l'Industrie appartenant à Clotilde Cortes et le café Blandan servi par Brunella. (Nous ne citerons pas les propriétaires successifs depuis leur création). Nous rappellerons que les cars de touristes d'hiver (Sans-Soucis) descendant des pistes de ski de Chréa s'arrêtaient sur la place pour consommer les délicieuses brochettes de Mr. Dorel. Cette spécialité du village avait fait le tour de la Mitidja.
-----Les épiceries de Nénette Paes et de Germaine Carreras assuraient l'approvisionnement des villageois et le pain se trouvait à l'ancienne boulangerie Roig devenue boulangerie Perez et au dépot de pain de Mme Cortes Vve Voinet
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LES SPORTS
-----Après les années 39-45, Béni-Méred renaissait à l'espérance. La jeunesse redécouvrait progressivement le "quotidien" avec le désir de rompre la monotonie. Un légitime besoin d'activité, qu'un club de football pouvait satisfaire. On avait vu en 1941-42 les premiers balbutiements, sur un terrain mis à disposition par Edouard Cadot. Il fallait concrétiser. Un petit noyau de bonnes volontés, auquel venaient s'adjoindre quelques adeptes de ce sport, cogitait sur le sujet. Ces pionniers avaient pour noms : Doll, Ferrando, Rinaldi, Gerome, Buc, Petetin, Francou, Segui, Rouaix et d'autres. Ils peaufinaient les structures de la Jeunesse Sportive de Béni-Méred (J.S.B.M.). Une équipe de copains réunissait d'excellents résultats sous la houlette des entraineurs Dormoy et la présidence successive de Mrs Rinaldi, Petetin, Salord.
-----Le club était devenu le catalyseur de la vie associative. N'a-t-on pas vu la naissance et les activités trop éphémères d'une équipe de basket féminine et même masculine sous l'impulsion de la famille Persohn ?
-----Bien des anecdotes ont jalonné l'épopée du club. Les déplacements vers Berrouaghia, Médéa, Afreville, Bou-Medfa, Miliana, l'Arba, Rovigo, Koléa, Castiglione... etc... (des noms qui fleurent bon le terroir) donnaient lieu à des journées familiales mémorables. Un dynamisme certain permettait, sur le plan local, l'organisation d'un grand rendez-vous annuel : le challenge Brissonnet et le Tournoi de Six, avec leur côté humoristique. Chacun a en mémoire les facéties des "Fiflots Brothers", des "Canetons", des "Dalmatiens". Mais la ligue semblait assez peu soucieuse des finances des petits clubs. Les trajets imposés devenaient ruineux et le départ de quelques anciens perturbait l'effectif. Progressivement, l'ensemble s'effilochait et arrivait à l'extinction. Notre petit village de la colonisation ne baissait pas les bras. Déjà sous la JSBM perçait l'A.B.B.M. ! !
-----Le Club de pétanque prenait naissance. UABBM drainait vers elle les anciens du foot et de nouveaux virtuoses de la petite sphère. La place de l'Eglise, sur laquelle un boulodrome fut installé, résonnait du choc des "carreaux" et des spectateurs enthousiastes. Des triplettes de valeur s'installaient parmi l'élite régionale et l'on pouvait citer : Lopinto, Monnet, Verdon, ce dernier s'octroyait même le titre de champion individuel. Les coupes et les challenges meublaient les étagères du club au siège du Café Montagut. Et l'ABBM (Amicale Boule Béni-Méred), sous la présidence de Mr. Rinaldi devait vivre jusqu'à ce que le vent de l'histoire...

LA VIE EDUCATIVE
-----L'école publique était, en ce début de 19è siècle, laïque et obligatoire dans ce département français que constituait l'Algérie. Ainsi, se cotoyaient les différentes communautés. L'école garda sa vocation jusqu'en 1962 avec les instituteurs qui assuraient l'enseignement des garçons et des filles. Mme Yvonne Cadot et Paul Boucherat virent défiler des générations de têtes plus ou moins blondes compte tenu du brassage des communautés. Les effectifs importants avaient contraint la municipalité à construite les écoles maternelles à l'entrée du village sur la route de Boufarik.
-----Grâce au dévouement d'Alain Dubois de la ferme Abziza, une troupe de Scouts de France devait occuper les garçons adolescents dans des activités de plein air, et mieux, des camps d'été en France financés par la Kermesse paroissiale généreuse.
-----Le cinéma ambulant Sabatier assurait une séance hebdomadaire de projection pour le divertissement des habitants. Une cloche de bronze à main, agitée par quelque galopin, annonçait dans les rues du village, le début de la séance du samedi ou du dimanche au café Cortès. Nous tenions beaucoup à ces séances de retrouvailles où chacun apportait sa chaise pour plus de confort.

LES ANNÉES DE GUERRE
-----Nous ne retiendrons de ces années douloureuses que la participation active des hommes du village à la défense de la cité. Une mobilisation des actifs formait les rangs d'une compagnie locale de surveillance de nuit. Un guetteur, installé dans un clocher, pouvait donner l'alerte pendant que des véhicules circulaient assurant le respect du couvre-feu. C'était la Territoriale sous le commandement de l'adjudant-chef Boucherat.
-----Là aussi, la convivialité était de mise. L'armée vint remplacer très vite ces effectifs civils efficaces pour la sécurité des citoyens.

L'AMICALE DE BENI-MERED
-----La dispersion sur l'hexagone a demandé des années de recherches pour rassembler les nouvelles adresses des habitants de Béni-Mered et de leurs voisins. Enfin, sous la présidence d'Hervé Cadot, une Amicale est née avec l'objectif de réunir tous les deux ans, ceux qui désirent parler du village et revoir des amis... Et ça marche !!... L'Amicale compte un fichier de 300 adhérents et prépare ses 9èmes Retrouvailles pour 1997.

Pour tout renseignement, écrire à Hervé Cadot
159, Rue Ph. Castanié
46400 Saint-Céré.

Les maires de Beni-Mered
extrait de "Aux Echos d'Alger", mars 2009

1880 à 1884 : Joseph CHERRIER né en 1813 à Sommerviller dans la Meurthe, part en Algérie avec l'armée d'expédition de 1830. Il participe victorieusement à la prise de BLIDA. Après 14 années de service militaire, il devient colon à BENI-MERED sur une concession accordée par le gouvernement français. Il épouse Madeleine BEDACARAXBUR. Il est aussi allié à une grande famille de la MITIDJA : les TEXIER.

1884 à 1887 : Mr MUFFET. La famille MUFFET est une des premières arrivées au village. Tous les frères MUFFET ont une nombreuse descendance et il ne nous pas possible de savoir lequel d'entre eux a été maire.

1887 à 1920: Eugène HOFFMANN. Sa famille venue de Metz à la colonisation, s'installe à MEDEA. Il épouse Maria FRANCOIS (1857 -1897) à BENI-MERED le 20/07/1880 et Adrienne-Pauline naîtra de leur union. Cette fille unique épouse Mr BULLINGER, imprimeur à BLIDA. Eugène HOFFMANN reste une grande figure du village par ses 33 années passées à la mairie : un record. Il exerçait le métier de forgeron et sa forge a été reprise par René DAGASSAN : son neveu, décédé en 1973. HOFFMANN est surtout connu dans le monde paysan par l'intervention de la charrue qui porte son nom. C'était une charrue monosoc à timon de bois, tractée par des chevaux. Fabriquée à la forge de BENI-MERED, elle est exportée dans toute l'Algérie.

1920 à 1925 : Jules-Joseph CADOT. Né d'une famille d'agriculteurs le 13/09/1864 à ABZIZA, sur la commune de OUEDEL-ALLEUG, il s'installe rapidement à BENI-MERED où il épouse Joséphine FREU le 26/02/1887. Ils ont deux enfants Edouard et Paul, tous deux agriculteurs au village. Il disparaît à BENI-MERED le 01/04/1930.

1930 à 1941 et 1943 à 1946 : Antoine FERRANDO. Né à SOUMAH le 11/07/1873, il épouse Reine MUFFET le 30/09/1905 à BENI-MERED. Il ont trois enfants : Alexandre, Renée et Roger. Il a assuré plusieurs mandats de maire. Agriculteur convaincu, il a obtenu les récompenses qu'il méritait : Chevalier de la Légion d'Honneur et Mérite agricole en 1954. En 1930, il participe aux grandes fêtes du centenaires de l'Algérie Française. Son fils Alexandre prendra la suite de son père quelques années plus tard.

1941 à 1943: Jean-Emmanuel LALANDE. Né à Podensac (33) le 03/03/1892, sa famille arrive en Algérie en 1900 à CARNOT. Il épouse Yvonne PICHELIN en 1922 à BENI-MERED . Après des études d'ingénieur agronome à MAISON-CARREE, il devient gérant de la ferme BEN DALI BEY jusqu'en 1960. Croix de guerre et Légion d'Honneur à titre militaire. Il se retire à la retraite dans sa propriété d'ORAN où il cultive vigne et orangers. Il décède à Aix-en-Provence en 1975.

1946 à 1948 : Edouard GEROME. Né le 22/12/1914 à ALGER, fils du Procureur Général, Edouard fait des études de droit. Marié en 1940 à Huguette TRANQUARD, institutrice, ils ont trois enfants : Didier, Ariane et Edouard. Il est le plus jeune maire de France en 1946. Il a été greffier puis propriétaire exploitant. Il s'est beaucoup investi dans les activités sportives et en particulier à la J.S.B.M. (Jeunesse Sportive de Béni-Méred) où il es goal de l'équipe entraînée par André DORMOY. Il fait partie du Conseil municipal d'Alexandre FERRANDO jusqu'en 1962 où i assure la gestion administrative et celle de l'eau. Il disparaît er Avignon en mai 1982.

1948 à 1953 : Antoine SENDRA. Il arrive au village comme distillateur. Son expérience dans ce domaine lui permit de contribuer à la préparation du " Bronchocure " de l'Abbé BLANC. L'entreprise est située au centre du village près de la colonne. Néanmoins il exploite une ferme agricole à BEN-CHICAO. Il avait deux filles.

1953 à 1962 : Alexandre FERRANDO. Fils d'Antoine, maire de BENI-MERED, il est né le 23/07/1906 au village et épouse Angèle MORLA en 1928 à BENI-MERED. Exploitant agricole et vinicole, il distille aussi le géranium. Nous lui devons l'amélioration des conditions de vie du douar de BENI-MERED et la recomposition du centre du village: déplacement du monuments aux morts et construction d'un kiosque moderne. Il a deux enfants : Alain et Marie-Claude. Après neuf années de mandat à la mairie, il reste le dernier maire du village. Il décède à Angers en 1996.

AMICALE DE BENI-MEREDContact : Hervé CADOT - Président - 44, avenue des Maquis - 46400 SAINT CERE - 04 65 38 12 64

Abonné au PTT BENI-MERED

Beaujard et Guillaume, laitiers 0.12
Blandan, café, hôtel 0.13
Brichet, hortic 0.14
Brissonnet A. (Sté civile les héritiers), vitic., domaine de Ben Cali-Bey 0.01
Buc 0.18
Cabanne R. 0.16
Castella L., porcs 0.08
Dagassan R., instr. agric 0.07
Domaine d'Abziza, vins d'Algérie 0.02
Dubarry P. 0.11
Guardiola B., quincaill., r. Bugeaud 0.19
Haouch-el-Nedjma, Clos de l'Etolle 0.06
Mairie 0.05
Matignon et Cie, machines agric. (entrepôt) 0.15
Rkffineries de Soufre Réunies, soufre (export. et raffin.) usine). * 0.04
Rinaldi P., trav. publics 0.09
Roig V., bois (march.) 0.17
Salort N. et Fils, meunier 0.10
Sté Ame des traverses en béton armé (S. A. T. E. B. A.) 0.03
Spozio C. et M.-L., ciments (fabr.), rte de Blida 0.20